Covenant Of Resurection
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 4 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Jeu 3 Juin - 19:02

Elle resta la encore un moment sans bouger. Alors c’était vrai. Tout c’était déroulé comme elle l’avait appris.
Elle ravala un sanglot et demanda, rongée par la colère :
-Pourquoi ? Pourquoi nous avoir tous abandonné ? Pourquoi nous avoir TRAHIS ? hurla-t-elle en repoussant Arkenge violement. TU N’AVAIS PAS LE DROIT DE FAIRE CA !
Arkenge la regarda s’énervée, sans dire un mot.
-TU ETAIT UN SYMBOLE POUR LE MONDE DES DOUZES, LE SEUL ESPOIR FACE A FRIGOST ! Elle le saisit par les épaules. TU AVAIS GAGNE ! Elle vacilla, et du s’assoir sur une chaise pour se calmer et respirer. Tu avais gagné… dit-elle faiblement, avant de mettre sa tête dans ses mains.

Arkenge resta debout un moment, avant d’aller s’assoir à coté d’elle. Il lui prit une main et lui dit, d’un ton compatissant :
-Sais-tu seulement pourquoi Frigost à gagnée ? Crois-tu vraiment tout savoir de cette affaire, bien plus complexe qu’elle n’y parait ?
Nébula voulut répondre, mai Arkenge l’en empêcha.
-Il y a de cela plus de cent, ms parents ont été tués, violemment assassinés. Puis, cinq ans plus tard, ce fut au tour de ma sœur. En cherchant des réponses j’ai appris que c’était les dieux qui avaient prémédités ces deux crimes. Tu ne peux pas savoir ce que j’ai ressentis à ce moment, dit-il en baisant les yeux et en secouant la tête, serrant les poings. Je me sentais trahis au plus profond de mon être. Depuis toujours, les dieux protégeait le monde, et la, après avoir vu le corps de ma sœur affreusement mutilé, j’étais révolté. Puis j’ai appris que c’était pour récupérer six dofus et protéger le monde que ces crimes ont été commis. Car tu n’ignore pas que si les six sont regroupés, le porteur peut réaliser ses rêves les plus fous. Je savais qu’au fond, ce n’étais que pour la sécurité du monde, malgré cela, j’étais aveuglé par la haine envers ceux qui avaient détruit ma famille. Je suis donc parti en croisade contre les douze divinités.
Il marqua un temps, semblant se souvenir de cette vie lointaine, perdus dans le court du temps. Il était absorbé par ses souvenirs, et Nébula ne voulait pas l’interrompre.
-Mais, au cours de mes périples, j’ai découvert une réalité effrayante. Si mes parents avaient regroupés les dofus, c’étais pour pouvoir faire renaitre Frigost des glaces. Frigost, l’ennemie jurée des dieux prise dans la glace depuis plus d’un siècle. Une puissance qui avais tenté de renversé les dieux et détruire l’équilibre du monde. Alors une autre réalité s’imposa à moi. Le meurtre de mes parents était justifié, car personne ne pouvait souhaiter la mort de milers d’innocents pour sa seule survie.
J’ai pensé que si j’expliquais aux dieux que je n’avais pas les mêmes ambitions que mes parents, je pourrais vivre tranquille jusqu’à la fin de mes jours. Mais Frigost avait plus d’un tour dans sons sac. Et une secte avait elle aussi travaillé au retour de l’ile. Malgré tous nos efforts, Frigost menaçait une nouvelle fois le monde des douze. Avec des alliés de poids, nous avons crées l’Inquisition, une force armée réunissant toutes les légions du monde contre Frigost. Si tu avait vu cette armée, immense, des milliers d’homme différents se tenant la main contre un ennemi commun. Bien sur ça ne c’était pas fait sans problèmes. Mais on avait réussit.
Il marqua un temps.
-Je portais un habit composé d’une longue cape, un sablier penché sur le coté, en train de s’écouler, brodé au dos, un large chapeau avec un cadran et deux aiguilles, la petite pointant sur le douze et la grande sur le cinq, cousus sur le devant, et une tunique avec un motif en forme d’engrenage sur le coté droit. C’était des habits noirs comme la nuit et les motifs, fais de fil d’or, réfléchissaient la lumière qui tombait dessus. Il y avait également une paire de bottes noires, avec une chaine d’or sur chacune, vers l’extérieur, ainsi qu’une paire de gants, noir eux-aussi, avec comme motif, trois aiguille partant du même point, sur le dos de la main, vers les doigts, faites de fil d’or. Ca changeait de ces habits, dit-il en indiquant ses vêtements déchirés et ressemblant plus à des guenilles qu’autre chose.
Nébula l’imaginait, debout, dans ses habits, l’aiguille à la main, seul face à des milliers d’ennemis qui brandissaient le drapeau de Frigost.
-Mais Frigost avait été plus rapide. Il y avait sur Frigost un xelor d’une puissance et d’une intelligence inimaginable, le Comte Harebourg. Ses inventions sont tombées entre les mains du maitre de l’ile. Une armée composée de créatures mécaniques, de soldats, de bêtes. Ils ont attaqué la cote ouest du monde, ravageant Sufokia, pillant le château d’Amakna, brulant Asturb. Je me souviens encore des cris dans la nuit, les bruits de la bataille…
Nous avons décidé de contre-attaquer, et de lancé un assaut sur Sufokia, là ou il l’armée blanche s’était regroupée. Finalement j’ai réussit à embarquer sur un navire en direction de Frigost, avec une amie, en laissant derrière moi le monde des douze.

-Je connais déjà cette histoire Arkenge, dit Nébula en se levant. Ce que je veux entendre de ta bouche, c’est ce qui s’est passé sur cette ile ! Savoir de toi, celui qui la vécut. Je n’ai eu que des bribes… que je refuse d’admettre…, conclu-t-elle en baissant les yeux.
Arkenge se leva et prit lui prit le menton.
-J’ai touché les six dofus. J’ai touché le marteau…
Nébula n’en revenais pas.
-Sais-tu ce que ça à déclenché chez moi ? Un pouvoir… Incommensurable. Un pouvoir outrageant et démesuré par rapport à celui des dieux. Un pouvoir capable de réécrire le court de l’histoire… Le pouvoir de voir à travers le temps…
Il regarda ses mains, tendues devant lui. Il tourna ses mains dans différents sens. Il semblait voir quelque chose que Nébula, que personne ne pouvait voir.
-Je voir le passé, le présent et le futur, proche ou lointain. Je connais déjà chacune de tes prochaines actions, je sais ce qui va se passer dans cinq secondes, dans cinq heures, dans cinq ans. Je sais ce qui s’est passé il y a mille ans. Je sais, Nébula. Je vois, et ce que je vois me détruit. J’ai crus devenir fou quand c’est arrivé. Toutes ces images qui ont été projetés dans mon esprit, devant mes yeux. Je suis devenue fou, au point de me bruler les yeux à l’aide d’un tison ardent…
Nébula sursauta. Alors elle remarqua pour la première fois depuis qu’il était rentré dans cette cellule qui ses yeux ne brillaient pas de ce légendaire éclat violet, à travers les bandelettes qui recouvrait son visage, et tout son corps. Elle fixa ces deux points sombres. Puis recula, secoué par un violent frisson de dégout. Elle n’osait même pas imaginer la folie e la douleur qui avait du emparé son grand-père le jour où il s’était fait ça. Sans Evangelynne, je serais mort, consumé par la folie et la douleur ce jour la… Mais elle était la, et m’as tiré hoirs de ce bourbier.
-Arkenge… Comment… ?
Il sourit faiblement.
-Ne t’inquiète pas pour moi, inutile d’avoir des yeux quand on sait ce qui va se passer…
-Mais qu’a tu vu qui ta poussé à un tel bord ?
-J’ai tout vu, mais tu es encore trop jeune pour être confronté à de tels problèmes.
-Dis moi au moins ce qui te permet d’affirmé que la lutte contre Frigost est inutile !
Arkenge hésita longuement, puis il capitula.
-Le Comte Harebourg a découvert quelque chose d’incroyable. L’énergie du monde même, ce qui permet de nous mouvoir, de respiré, de vivre. Et il à réussit à extraire une goute, une simple goute de cette énergie. Je la revois encore, une goute d’un bleu limpide, brillante.
-Qu’elle est cette énergie ? La source de la vie ? demanda Nébula, captivée.
-Elle-même. Mais cette énergie est d’un danger sans nom pour le monde. Car si on l’extrait, ce qui l’a contient meurt. Simplement.
-C’est effroyable ! D’où le Comte à-t-il tirée cette goutte ?
Arkenge leva vivement la tête, ses deux yeux mort fixant Nébula, qui recula de peur.
-Ne me demande pas plus. S’il te plait…
Nébula aurait juré qu’une goute d’eau était tombé sur le sol, mais qui ne venait pas du plafond.
Arkenge se ressaisit et continua.
-J’ai vu ce qui allait se passer ensuite. Je me vois aller prévenir Otomaï, pour contrer un tel danger. Il met au monde une créature qui aura la force et l’intelligence de combattre ce danger. Un ogre.
-Ou est le problème ? Je ne comprends pas, si l’ogre peut nous aider.
- La est le problème. L’ogre acceptera car tu le charmeras pour cela. Il va réunir les six dofus et libérer une puissance phénoménale. Elle balayera Frigost. Et le mal sera écarté.
-Mais c’est exactement ce qu’il nous faut, non seulement Frigost sera détruite, mais en plus l’énergie de vie sera préservé pour des années.
Arkenge rigola.
-Ahahah, ça c’est sur, elle sera préservé. Et pour plus de deux milles ans même.
-Quoi ?
-Après avoir accomplis son travail, l’ogre reviendra vers toi. Mais tu le trahiras et il perdra tout contrôle. Dans sa colère et son désespoir, le monde sera submergé par un déluge, pendant deux milles ans, détruisant toutes formes de vie.
-Non…
-C’est pour cela que je refuse d’intervenir.
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Message  Arkenge Sam 5 Juin - 18:01

[hrp]
Errarum humanum est...
Ouais, comme beaucoup l'on compris, je m'appuie beaucoup sur les background des jeu dofus et wakfu. Et Wakfu est bien après mille ans après dofus, et non pas deux mille comme je l'ai fait dire à Arkenge avant...
Autre chose, qui en découle, oui je m'appuie sur les bg de base de dofus, wakfu et Frigost. On va dire que je comble les trous...
Donc si vous connaissez pas les bg, vous risquez d'avoir du mal à comprendre les premiers chapitres.
(Pour les flemmards, voici le bg de wakfu:
http://devblog.wakfu.com/fr/billets/69-wakfu-background.html
Pourquoi? Vous devez avoir déjà compris, ou vous comprendrez plus tard.)
Enfin, bravo à ceux qui ont deviné pourquoi je retarde autant le moment ou je parle de Frigost, c'est bien parce que je n'ai quasiment aucune infos sur cette ile, et que je me refuse d'inventer de toutes pièces.
[hrp]


Nébula était bouleversée. Alors son destin était tout tracé ? Elle regarda ses mains. Il existait une force qui nous imposait nos choix ? Il était impossible de choisir soi-même sa voie ? La destruction de Frigost voulait dire la destruction du monde ? Mais plus elle y repensait et plus une question la taraudait, à propos de ce qu’avait dit Arkenge.
-Tu as dit que tu pensais pouvoir changer le cours du temps. Pourquoi avoir abandonné cette idée ? demanda-t-elle.
Arkenge se retourna et prit une chaise, avant de s’assoir.
-Le mieux est que je te raconte tout en détails.
Il arqua une pose, semblant chercher par où commencer.
-Nous nous somme embarquées avec Evangelynne sur le navire en partance de Frigost après l’assaut de Sufokia…


-Aller, donne moi ta main, dit Eva en tendant sa main à Arkenge, pour l’aider à se hisser dans le navire.
Navire qui commençait à tanguer sur la mer. Les vagues venaient percuter le bastingage et le vent soufflait fort dans les voiles, sifflant dans les cordages, couvrant les voix des marins qui s’activaient au-dessus d’eux, sur le pont.
Evangelynne hissa Arkenge à travers le trou et ils se retrouvèrent dans le mécanisme de l’ancre. Un enchevêtrement de cordes, de poulies et de chaines, qui grinçait au rythme des tangages du navire.
-C’est bas de plafond, mais ca devrait le faire, tant que les marins ne bougent pas l’ancre, dit Eva en s’asseyant par terre, une main sur sa jambe.
-Fais voir cette blessure ? demanda-t-il tandis qu’il fouillait dans son sac à la recherche de quoi faire une attelle ou un bandage.
Eva s’allongea le dos contre le mur et lui tendit sa jambe. Elle était longue et fine, d’une peau couleur laiteuse, comme le reste de son corps. Arkenge la prit et sentit ce contact doux malgré les bandages qui recouvrait son corps.
A ce contact, Eva frissonna. Elle se souvint du xelor, quand il était encore humain. Ses cheveux d’un brun foncé qui encadrait son visage et qui mettait en valeur ses yeux. Et cette lueur violette, qui aujourd’hui encore brulait au fond de son regard.
Arkenge se pencha sur le genou et commença à l’examiner. Sentir son souffle sur sa peau affolait son cœur et son touché restait ferme et sur, malgré ses bandages qui devait altérer ses sens.
Avec des gestes délicats, il enduit le genou d’onguent d’eniripsa et concis un bandage solide pour le bloquer. Elle sentit un frisson remonter le long de sa jambe. Une fois fini, il releva la tête et leurs regards se croisèrent. Un éclair, violent, un lien entre eux. De sa jambe valide, elle plaça son pied derrière le cou du xelor et l’attira à elle. Ils s’embrassèrent avec passion, oubliant tout, oubliant le monde, détruisant toutes leurs pensées, s’abandonnant au torrent du plaisir, effaçant les faiblesses et les souffrances des derniers mois.
La nuit fut troublée par un orage, créé par des dieux qui semblaient jaloux de leur bonheur. La nuit de tous les désirs et de tous les vices qui s’assouvissent dans la lumière de la lune. Lune qui semblait veiller sur ces deux amants.


Arkenge se réveilla avec le cri des mouettes qui se battaient autour du navire. Il était encore tôt et le soleil semblait flotté à la surface de l’eau, s’arrachant des bras aquatiques de l’océan.
Eva dormais encore. Un visage souriant, où on ne lisait aucune peine. Elle était heureuse dans le monde des rêves. Il se leva et, sans faire de bruit et sans la bousculer, sortis hors de leur abris, et se retrouva sur l’ancre, sur le flanc droit du navire, à quelques mètres de l’eau.
L’odeur iodée de la mer, accompagné par le clapotis des vagues contre le navire encore endormis relaxait Arkenge malgré les épreuves qui l’attendait. Il leva les yeux vers le bastingage. Il fallait trouver de la nourriture, et elle se trouvait sur le navire.
Il se téléporta, dans un zappement, sur le plus haut des mats. Il était à une hauteur vertigineuse, et le vent secouait le mat avec force et violence. Il faillit tomber, mais se rattrapa de justesse à une corde. Il sentit son cœur tomber.
-Ouf, s’en est fallu de peu, murmura-t-il. Il avait les mains qui tremblent et s’imaginait écraser sur le pont.


Il eut un violent flash lumineux et Arkenge sembla tomber dans le vide. Quand il ouvrit les yeux il se trouvait dans une salle immense
-Bien le bonjour à tous, je suis Arkenge. Si jamais vous obéissiez, je pourrais éventuellement laissez un ou deux survivants quitter la salle.
Toute la salle du trône se tourna vers le xelor qui venait de rentrer dans la salle. Il flottait à quelques centimètres du sol et tenait à la main une aiguille aussi grande que lui. Il portait un habit composé d’une longue cape, un sablier penché sur le coté, en train de s’écouler, brodé au dos, un large chapeau avec un cadran et deux aiguilles, la petite pointant sur le douze et la grande sur le cinq, cousus sur le devant, et une tunique avec un motif en forme d’engrenage sur le coté droit. C’était des habits noirs comme la nuit et les motifs, fais de fil d’or, réfléchissaient la lumière qui tombait dessus. Il portait également une paire de bottes noires, avec une chaine d’or sur chacune, vers l’extérieur, ainsi qu’une paire de gants, noir eux-aussi, avec comme motif, trois aiguille partant du même point, sur le dos de la main, vers les doigts, faites de fil d’or.
Une dizaine de gardes armèrent leurs arcs et tirèrent sur le xelor.
-Prévisible, dit-il en les arrêtant en l’air.
Les flèches restèrent en l’air encore quelques secondes avant de retombées sur le sol.
Les gardes lui sautèrent dessus.
-Vous me faite perdre mon temps !
Il écarta les bras et le temps se figea. D’un large mouvement d’aiguille, il coupa en deux les soldats, dans une effusion de sang. Sang qui resta figée en l'air, ainsi que les cadavres, figées dans le temps.
Les aristocrates paniquèrent et voulurent sortirent de la salle.
-Mon temps est précieux, alors vous allez me dire ce que je veux savoir !
Il se téléporta devant les portes et les fermèrent.

Il regarda autour de lui. La mer, a perte de vue. Jusqu’à l’horizon. Il se rendit compte qu’il n’était plus dans la salle. Il secoua la tête.
-Qu’est ce que c’était que ça ?
Une vision ? Lui ? Mais ou ? Cette salle, il ne l’avait jamais visité… Une vision du futur ? Ce en serait pas étonnant pour un xelor, mais celle-ci lui laissait un gout amer dans la bouche, se revoir tuer tous ces gens comme ça… Mais ce qui l’étonnait le plus était le fait qu’il avait put prévoir chacune des actions de ses adversaires. N’y pensons plus. Il cherchait de la nourriture. Mais il restait troublé par cette vision.
Il regarda le pont, ou dormais des matelots. Le capitaine était à la barre avec d’autres matelots, en grande discussion. Arkenge les observa un court moment, cacher par une grande voile. Puis il vit les escaliers qui permettaient de descendre dans le navire. En un zap lumineux, Il se téléporta au pied de ceux-ci. Il jeta un regard autour de lui pour s’assurer que personne ne l’avait vu, avant de descendre dans les entrailles du navire.
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Message  Arkenge Dim 6 Juin - 22:33

Ca tanguait moins en cale, et sa tombait bien parce qu’il commençait à avoir l’estomac dans les talons. Les temps que ses yeux s’accoutumes à l’obscurité, il se cacha sous l’escalier qu’il venait de descendre, à l’affut, recherchant le moindre son qui aurait put trahir la présence d’une autre personne. Une fois ses yeux habitués à la lumière, il vit qu’il se trouvait à l’extrémité d’un long couloir, avec plusieurs portes sur le coté gauche et une unique porte sur le coté droit.
Personne, si ce n’était les craquements du navire et les ronflements qui lui viennent de la salle à coté, certainement des matelots en train de se reposer. Une pensée folle lui traversa l’esprit. Il s’imaginait tranchée toutes les gorges endormies et poursuivre le voyage dans la tranquillité… Non, non, non, prudence est mère de sureté, et il en à fait l’expérience plus d’une fois lors de ses cinq années de fuite.
Il sortit de son abri et jeta un œil dans la première salle. C’était une sale circulaire, avec des torches éteinte ou encore fumantes aux murs. Partout, suspendues entres deux poteaux ou à même le sol, épilés les un sur les autres, des hamacs contenant de nombreux marins. Il se détourna et chercha une autre issue.
La seule porte sur le flanc droit donnait sur la salle où devaient manger les marins. Elle était vaste et meublée de nombreuses tables. Inutile.
Il tenta la deuxième porte du coté gauche et tomba sur les cuisines. Il resta dans l ‘embrasure, tentant d’apercevoir un ennemi, mais il n’y avait personne.
Il rentra et commença à fouiller dans les placards et à entasser de la nourriture.
-Voila qui devrait suffire pour trois-quatre jours, dit-il en soupesant le sac qu’il avait remplis. Il se dirigea vers la sortie en croquant dans une pomme.

Soudain, un violent flash le déstabilisa et il lâcha tout ce qu’il tenait. Les vivres s’étalèrent sur le sol dans un bruit sourd et tout devint noir.
Quand il ouvrit les yeux, il était dans une forêt, entouré de pierres tombales. Les corbacs croassait violement dans le ciel et des chater se battait au loin, dans les tintements des épées qui s’entrechoquent. Alors il vit Vérité, assise à coté d’Adalrik, qui gisait au sol. Une ombre se tenait derrière eux et elle semblait communiquer :
-Seul le sang d’un être doué de longévité te permettra de le sauver. Le sang d’un xelor. Mais pas n’importe lequel, pour que sa marche, il faut le sang d’un intime… »
Vérité sursauta.
-Jamais je ne trahirais Arkenge, il m’a sortis de ce… cette merde.
-Mais réfléchis, qu’est ce qu’Arkenge pour ce monde, pour toi ?
-Il est mon ami
-Un ami pour un amour éternel, je pense que c’est un marché équitable. Arkenge n’as rien fait pour toi, Adalrik t’a sauvée la vie…
Enfin… je pense que les basses sont claire non ? Adalrik est condamné à mourir et tu es dans l’incapacité totale de le sauver.
-Vous voulez Arkenge ? dit-elle en tremblant
L’ombre sourit imperceptiblement
- Donne-moi sa tête et je sauve ton chevalier!

Un violent flash, et il se retrouva dans les cuisines, dans le ventre du navire.
Il n’en revenait pas. Il avait vu quelque chose qui s’était passé ? Oui, il se souvenait de cette forêt, et de ces tombes. Le cimetière de Brakmar… Il avait eu une vision du passé ? Pourquoi ? Et qui était cette ombre ? Vérité avait voulut le trahir ?
-Par la, j’ai entendus du bruit dans les cuisines
-Si c’est encore ces foutus rats, je les déglingue !
Trois marins entrèrent dans la cuisine.
-Rien… dit le plus gros en scrutant la cuisine, la ou se trouvait Arkenge il y a encore deux secondes. Il était caché derrière une armoire, tenant contre lui le sac de provisions, bloquant sa respiration.
-Qu’est ce que c’est que ça, demanda un marin en indiquant la pomme dans laquelle avait croqué Arkenge.
Ce dernier regarda et la vit, par terre.
-Merde !
Il joignit ses pouces et ses majeurs entre eux, et le temps s’arrêta soudainement dans une vibration silencieuse… Comment avait-il fait ça ? Il regarda ses mains. Ca avait été un pur reflexe… Il savait ralentir ses adversaire, voir s’accélérer, mais arrêter le temps comme ça… Il regarda les deux marins, figés dans leurs actions, et la pomme. Il sortit de sa cachette et ramassa la pomme, avant de se placer devant les deux matelots.
-Excellent… murmura-t-il dans un sourire.
Il sauta devant eux, et fit de grands signes.
Soudain, la vibration revint, et les marins se mirent à bouger. Ils baissèrent les yeux et virent le xelor. Ils se mirent à sourire…
-Oh non…
-Alerte ! Un passager… !
Le marin n’eu pas le temps de finir sa phrase, que sa tête quittait son corps. L’autre fut emporté par un rayon obscur aveuglant, bien plus puissant que ce à quoi s’attendait Arkenge.
Il regarda le bout de son aiguille qui fumait et le trou dans le mur du navire. Trou qui donnait sur le dortoir où se tenait éveillé une vingtaines de marins, sabre au clair.
Arkenge secoua la tête et courut dans le couloir, poursuivit par les matelots enragés, qui donnaient l’alerte.
Il courait au hasard es couloirs, s’enfonçant de plus en plus dans les entrailles du navire, mais il se perdait plus qu’autre chose. Très vite, il se retrouva encerclé
-Autant pour la discrétion !
Une dizaine de soldat lui sautèrent dessus. Il disparut dans un zappement.

Pou réapparaitre à coté d’Evangelynne, qui dormais encore, dans leur abris, tandis que les marins s’agitait et courait dans tous les sens sur le pont.
Arkenge regarda son sac de provisions. Au moins, il n’aura pas risqué sa vie pour rien. Mais ils étaient repérés, et ils ne pourront plus rester cachés éternellement.
Il finit sa pomme, et jeta le trognon dans l’eau.

Au dessus d’eux, un marin qui inspectait le pont, vit un trognon de pomme tomber dans l’eau, qui sortait de l’abri du mécanisme de l’ancre. Il sourit…
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 4 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Lun 7 Juin - 22:44

-Mais ce n’est pas possible, je n’arrive pas à croire que l’on se soit fait avoir comme ça ! dit Arkenge, en tenant les barreaux de la cellule, le front appuyer contre ceux-ci.
-Arkenge, fais moi plaisir, la prochaine fois que tu a faim, ne ressent pas le besoin de décapité un homme et d’un bruler un autre… Non, parce que j’avais des provisions pour trois jours dans mon sac. Alors inutile de tomber dans le cannibalisme…
Arkenge la regarda, les yeux grands ouverts. Il n’en croyait pas ses oreilles
-Attend, tu veux dire que j’ai risqué ma vie pour rien ?

-Arkenge ? J’ai entendus Arkenge ?
Des murmures se firent de plus en plus bruyants dans la vaste salle. Arkenge jeta un regard autour de lui et vit des dizaines de disciples enchainés, réduis en esclavage au compte de Frigost. Il y avait de tous les disciples et de tous les âges. Il regarda dans la cellule à coté de lui et vit un iop et une ecaflip enlacé, avec une petite ecaflip qui pleurait doucement.
-Papa ! Ou ils nous emmènent ? demanda-t-elle des larmes dans les yeux.
Dans une autre cellule, c’était un enutrof qui sculptait, allongé sur un banc, dans une autre, un cra et un pandawa, en train de disputé une partie de dés.
Tous les visages étaient tristes et fermés, voué à un sort peu enviable.
Mais au nom d’Arkenge, tous se tournèrent vers lui et Evangelynne.
Un vieux sadida se colla aux barreaux pour mieux les voir.
-Est-ce vous Arkenge ? Celui qui à fondé l’Inquisition ? Et qui as combattus Frigost ?
Alors tous se turent.
Arkenge détourna le regard, et croisa celui de la jeune ecaflip. Un regard innocent et triste, un regard qui le transperça de part en part. Jusqu’ou était près à aller Frigost ?
-Oui, c’est bien lui, répondit Evangelynne à place.
Les murmures reprirent de plus belle.
-Il est la pour nous aider ?
-Il se rend sur Frigost ?
-Il a abandonné le continent ?
-Arkenge capturé ?
La jeune ecaflip s’approcha de lui.
-Vous êtes la pour nous sauver ?
Arkenge soupira et détourna le regard.
Eva lui souffla à l’oreille.
-Ne montre pas une telle image de toi ! Tu as incarné l’espoir pour ces gens la, et encore maintenant, ils comptent sur toi ?
-Pourquoi moi ! Ce que j’ai fait, n’importe qui aurait put le faire ! dit-il dans un murmure difficilement contrôlé.
-On n’a pas tous accès aux dofus Arkenge ! lui répondit-elle un peu plus fort.
Il regarda la jeune disciple, qui se tenait aux barreaux et qui le dévisageait.
-Je ne suis pas la pour vous. Je suis la pour détruire Frigost.
-Mais ça veut dire que vous aller nous aider alors ? demanda-t-elle, un sourire sur les lèvres.
En voyant ce sourire, Arkenge se dit que malgré tout, rien n’était plus beau que la joie des autres.

Soudain, il fut prit d’un violent mal de tête, et il se laissa tomber sur le sol.
Un flash lumineux l’aveugla. Il était debout, face à une armée qui portait haut les couleurs de Frigost.
Il vit le visage d’Eva penché sur lui. Il avait l’impression qu’on lui forait le crane et le cerveau, il voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa bouche.
Il invoqua son aiguille et contempla l’armée face à lui.
-Mhhh, voila qui devrait être intéressant !
Il voyait les différentes cellules du navire, les flammes des torches vacillaient entrainé dans une folle danse par le pouvoir qu’émettait Arkenge.
Les archers levèrent leurs arcs, visant le xelor, seul au milieu de la plaine enneigée. Et les flèches furent tirées. Des milliers de flèches qui obscurcirent la lumière pale et froide du soleil.
Il sentit le contact de la main d’Eva contre sa joue, et vit une eniripsa, derrière des barreaux, qui tendait quelque chose.
-Tellement prévisible ! Je n’ai pas de temps à perdre à jouer avec vous !
Il joint les pouces et les majeurs et arrêta le temps. Les flèches furent figées dans le ciel, immobiles, un mur acéré d’acier et de bois. Il en saisit une et se hissa, avant d’en attraper une autre et de sauter de flèche en flèches jusqu’au premier rang de l’armée adverse.
On lui donne quelque chose à boire et sentit immédiatement ses muscles se relâcher, mais la douleur était toujours présente, lui vrillant le crane.
Les soldats tentaient de le frapper mais il esquivait chacun des coups qu’on lui portait, sachant à l’avance qui allait le frapper et comment, dans un rire dément.
-Mon temps est précieux !
Une dizaine de garde lui sautèrent dessus, et il écarta les bras, propulsant une onde silencieuse, arrêtant le temps, figeant les huit soldats dans leurs actions. D’un mouvement circulaire, ils n’eurent pas le temps de se rendre compte qu’ils étaient morts.
Il ingurgita autre chose, et sentie la douleur diminuer. Il vit le visage en larme d’Eva au dessus de lui, lui parlant, mais il ne comprenait pas.
Tous devenait flou, les soldats, les mouvements des armes, l’écoulement du temps. Tout devint noir.
Soudain, Arkenge se recroquevilla, et une onde violette fut éjectée de son corps, soufflant les flammes, détruisant les cellules, fragilisant le navire. Tous se retrouvèrent à terre.

Il vit le marteau devant lui, au centre d’un cadran immense ou trônait les six dofus, chacun sur une horaire. Autour de lui, ce n’était qu’engrenage et autres mécanisme d’horlogerie. Un tic-tic régulier résonnait, accompagnant le bruit des engrenages qui tournaient. Il connaissait cet endroit, il y était déjà venu en rêve. Sauf que cette fois les engrenages tournaient et les dofus brillaient. Tous. Les six.
Il regarda le dofus ivoire sur le 9. Il ne l’avait jamais utilisé, il en était sur. Malgré cela, il brillait comme les autres. Mais son regard était surtout attiré par le marteau…
Un long manche, de couleur ébène, parsemé d’ivoire et un entrelacement de fil couleur turquoise créait des motifs complexe sur tout le marteau, telle des runes.
La tête elle-même était de couleur émeraude, avec des motifs ocre, émettant une aura pourpre.
Il respirait la puissance.
Tu sens cette puissance ? Elle est tienne maintenant…
Arkenge tendit la main pour le toucher.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 4 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Mer 9 Juin - 16:34

La salle, immense si elle en était une, était baignait d’une lumière bleuté. Le tic-tic réguliers qui emplissait l’endroit hypnotisait Arkenge. Depuis combien de temps était-il la ? Il ne savait pas, il n’avait pas l’impression que le temps avait une quelconque emprise ici, et tout ses sens étaient altérés par l’aura de puissance qui se dégageait du marteau.

Je ne suis qu’une ombres, un étranger ici, Arkenge. Je te demande ton aide. Aide-moi, conduis-moi ! Conduis-moi vers cette lumière qui est intouchable pour moi. Guide-moi à travers l’ombre ! Et je te donnerais la toute puissance.

La voix désincarnée semblait surgir du marteau, et s’adresser directement dans la tête du xelor, juste pour lui. Il tendit la main vers le marteau, ses doigts à quelques centimètres du manche d’acier qui luisait d’une douce lueur. Masi il expulsait une telle énergie, qu’il lui suffisait d’être à proximité pour avoir la chaire de poule.
Il passa sa main au dessus du manche, sur toute sa longueur, s’imprégnant de cette énergie. Et voulut refermer sa main.

-A ta place, je ne ferais pas ça, Arkenge.
A cette voie, il sentit son cœur défaillir.
-Neya ? Il se retourna et vit sa sœur, appuyer contre un engrenage.
Elle s’approcha de lui, tout en regardant le marteau.
-Il est encore trop tôt pour utiliser le marteau Arkenge. Tu ne serais pas capable de contenir son pouvoir et ton esprit voleraient en éclats à son contact.
-Est-il si puissant ?
-Tu n’as pas idée de ce qu’il peut t’apporter, mais aussi de ce qu’il peut t’enlever.
Ils regardèrent le marteau tournoyer lentement sur lui-même, bercé par ces bruits d’engrenages, de cliquetis et d’horloge.
-Neya, je dois te parler, depuis quelques jours, je ressens… J’ai des visions…
Neya le dévisagea, attendant la suite.
-Je sens un liquide brulant couler dans me veines, je sens le pouvoir jaillir de mes mains même quand je ne le veux pas. Et ces visions. Elles sont brèves, du passé, et du futur ? Je ne sais pas. Comment ça se fait ? demanda-t-il en se tournant vers sa sœur. Cette océan de destruction qui déferlent en moi, qui me trouble l’esprit, j’y plonge doucement, je le sens, je le sais, je suis en train de me détruire, Neya. C’est un pouvoir fou qui me tourmente et me blesse, dit-il les yeux fous, une lueur étrange brillant dans son regard
-Je crois Arkenge, que tu as activé le dernier dofus sans le vouloir… dit-elle en fronçant les sourcils, un air d’inquiétude sur le visage.
-Impossible, je n’ai pas combattu avec le dofus ivoire. J’en sui sur !
-Arkenge ! Il n’existe pas quel le combat dans la vie ! Il n’y a pas que le sang qui peut stimuler la puissance ! Il existe en ce monde des pouvoirs bien plus puissant encore, comme l’amour…
-L’amour suffirait à activer un dofus dans ce mécanisme de destruction ? demanda Arkenge en indiquant du pouce le cadran.
-Arkenge, ce qui te lie à Evangelynne est bien plus puissant qu’un simple sentiment, et tu le sais, depuis ce soir, vous êtes liée dans le temps.
Arkenge rougit et détourna le regard.
-Tu n’es pas obligée d’être au courant de tout…
-Le fait est, tu as activé le sixième dofus, et le pouvoir du cadran qu’a mis en place notre père est activé, et il t’investit peu à peu. Tu va rapidement gagner en puissance et en pouvoir, au cours du temps, tu seras de plus en plus traverser par des visions vu qu’apparemment elles ont été activée par l’horloge.
-Et ces douleurs que je ressens ?
-Je ne sais pas, dit-elle, baisant la tête. Mais surtout, si tu dois utiliser le marteau, que ce ne soit qu’en dernier recours…


Il cligna des yeux. Il avait un mal de tête ignoble, mais c’était supportable. Il vit Eva se redresser à coté de lui. Il leva la tête et vit toutes les cellules détruites, les flammes des torches soufflés, les disciples à terre.
-Que c’est-il passé ? demanda-t-il faiblement.
-On peut dire que tu m’as fait une sacrée frayeur, s’exclama-t-elle en le serra dans ses bras.
-Argh, tu va me tuer la !
-Ne refais plus jamais ça !
Des bruits de pas se firent entendre dans es escaliers de bois du navire.
-Je crois que l’on va avoir de la visite , dit un enutrof.
-Arkenge… dit Eva en le regardant dans les yeux. Nous avons besoin d’un guide.
Arkenge détourna le regard. Eva lui prit le visage et le força à la regarder dans les yeux.
-Tu détourne un peu trop le regard ces temps si, ce n’est pas comme ça que je t’ai connus merde ! Montre-nous ! Montre-nous qui tu es vraiment ! Montre-nous ce chef de l’Inquisition, qui a chargé seul les troupes de Frigost à Sufokia !

Arkenge se leva, sous les yeux de tous les disciples enchainés dans la cale.
-Debout... Debout ! Levons nous contre l’oppresseur ! Brisons nos chaines ! Prenez une arme et montrons à la Frigost que nous n’abandonnerons pas, même au pire moment ! Battons nous ! Battons nous pour la liberté !
Les prisonniers hurlèrent leur accord, tandis que les eniripsa brisaient les chaines des sacrieurs et des iops. Les pandawa dégagèrent les décombres pour aider les autres.
-Rejeté, humilié, réprimé… La mort nous attend ! hurla Arkenge en brandissant son aiguille tandis que des marins débarquèrent dans la cale, armés de sabres ou de haches, sous les hurlements des disciples.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 4 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Sam 12 Juin - 14:14

Les marins furent rudement accueillis dans la cave, par des hordes de sorts lancés en tout sens.
Arkenge courut vers la porte, suivit de près par Evangelynne. Un marin se dressa devant lui, mais fus foudroyer par une flèche d’Eva qu’il se prit en pleine gorge. Arkenge arrêta le temps et saisit la flèche, l’arracha, et, en tournant sur lui-même, la planta dans le ventre d’un autre marin. Le temps revint a la normal tandis que les deux matelots tombèrent au sol.
Le xelor continua à courir, se dirigeant vers trois autres ennemis qui lui bloquaient le passage. Un sacrieur en tua un en lui envoyant une lame dans le ventre, tandis qu’un sram en tuait un autre en lui envoyant une dague dans la tête. Arkenge arrêta le temps, saisit les deux armes, les arrachant des corps sans vie qui n’avait pas encore touchés le sol, et sauta, tandis que le temps revint à la normal. Une flèche d’Eva passa sous lui en sifflant. Il figea le temps, retomba sur la flèche et s’élança en s’appuyant dessus, vers un marin, qu’il coupa des deux lames, telle une paire de ciseau. Le temps recommença a couler, tandis que la flèche sur laquelle Arkenge avait pris sons appuis continua sa route, pour exploser contre des ennemis dans un vacarme assourdissant.
Partout autour d’eux, les disciples se battaient contre les marins de Frigost, pour recouvrer la liberté. Se battant rudement et avec rage pour l’espoir de la vie. Très vite, il n’y eu plus que des disciples encore debout dans la calle. Plus ou moins en bonne états, ils se faisaient soigné par les eniripsa, tandis que d’autres félicitait Arkenge.
-Ce n’est pas fini, dit celui-ci en s’adressant aux disciples. Il faut que nous prenions tout le navire, vider les salles, tuer les tous, jeter les cadavres a la mer.
-Nous rentrons chez nous ?
-Non, nous allons conquérir Frigost !

Après que tous soient remis sur pieds, ils sortirent de la calle et commencèrent à explorer les entrailles du navire.
-On se sépare, dix groupes de huit ! Un éniripsa par groupe en cas de problème. Le premier groupe sur le pont fait le nettoyage et arme les canons, et attendent les autres ! Hors de question de redescendre, dit Eva aux disciples qui quittaient la cave. Arkenge et moi couvriront vos arrières. Ah, et laissez le capitaine en vie, on a besoin d’un guide !
Tandis que les groupes partaient dans le navire, Arkenge s’appuya sur le mur de planche qui faisait la coque du navire. Evangelynne approcha de lui.
-Comment as-tu su que je tirais une flèche, quand tu as sauté ? Quand tu as arrêté le temps et que tu t’en es servi pour te propulser vers les deux, la .
-Attend, tu étais consciente ? Consciente que le temps était arrêté ? demanda Arkenge en se redressant.
-Bien sur, sauf que j’étais dans l’incapacité totale de bouger.
-Alors dans les cuisines ce matin…
-Qu’est ce que tu as fait ce matin ? Oh non, ne me dit pas, je ne veux pas le savoir dit Eva en levant la main.
-Je suis simplement allé chercher de la nourriture, répondit Arkenge pour se défendre. Puis il y a eu cette pomme…
-Sacré bordel pour une pomme, dit Eva en regardant les cadavres autour d’elle, le sang sur les murs et le sol et l’état pitoyable des lieux, à moitiés détruits. Sois gentil, la prochaine fois, résiste à tes pulsions et tes envies de pommes… Comme quoi les fruits ne sont pas forcement bons pour la santé, dit-elle en essuyant une dague sur le gilet d’un matelot mort.
Arkenge sourit et sortit de la salle suivit de la cra.

Ils arrivèrent sur le pont ans croisé un seul ennemi… Les disciples étaient déchaînés et le bateau était maintenant sous leur contrôle total. Chose étrange quand Arkenge et Evangelynne arrivèrent sur le pont, aucun disciple n’avait la tête de quelqu’un qui venait de retrouver la liberté. Ils étaient regroupés devant une double porte, qui devait donner sur la cabine du capitaine.
-Arkenge, nous avons un problème, dit un sadida en approchant.
Arkenge commença à s’inquiéter, ça marchait trop bien pour être parfait…
-Que se passe-t-il ? demanda le xelor en regardant la porte.
-C’est le troisième groupe que l’on envois là-dedans, et personne n’en est revenus… dit le sadida en tournant la tête.
Arkenge en sursauta.
-Pardon ? Vingt-quatre disciple et pas un de revenus ? Vous vous moquer de moi ?
Il regarda les autres, en cercle autour de lui. La peur se lisait sur leurs visages.
-Il y a quelque chose, là-dedans, qui n’est pas humains… On à entendus des cris horribles et des bruits indescriptible.

Soudain, els portes s’ouvrirent à la volé, dans un claquement sec et un sacrieur en surgit, en piteux état. Il avait un bras en mois et une salle blessure a la poitrine. Alors qu’il avançait, tous se regroupèrent autour de lui.
- Poussez-vous, poussez-vous ! dit Eva en les bousculant. Elle se pencha sur le blessé. Un eniripsa, vite !
Des eniripsa se pressèrent autour du sacrieur, tentant de refermer ses blessures.
Celui-ci attrapa Arkenge par le col et le reprocha de lui, avant de lui murmurer faiblement.
-C’est un titan, nous ne pouvons rien contre lui, huu, il nous a balayé… Il portait deux armes, immenses… Méfiez vous…
Sur ces mots, il mourut.
Arkenge se releva doucement… Deux armes immenses ? Non, ça ne pouvais pas être lui… Il se sentit envahir par une colère immense, dévastant toutes ses pensées. Il fixa la porte.
-Souffle… murmura-t-il.
Il sentit une puissance monstrueuse bruler au fond de son cœur, tandis que ses yeux devinrent d’un violet pur.
Eva sursauta, et vit tout de suite la catastrophe.
- Aidez-moi à l’arrêter ! Il ne faut pas qu’il y aille seul ! dit-elle en tentant d’attraper Arkenge qui commença à courir vers l’entré de ce qui ressemblait aux enfers.
Deux iops l’arrêta et l’immobilisèrent, mais il essaya encore d’avancer.
-Bande d’idiots, lâchez-moi ! C’est un ordre ! hurla le xelor en se débattant.
Un sacrieur vint prêter mains forte aux deux iop, tandis qu’un sadida tenta de ligoter le xelor avec des ronces.
Eva lui prit la tête.
-Je t’en prie, calme toi, tu n’as aucune chance, pas alors que vingt-quatre disciples se soit fait balayer !
-Et qui veux-tu envoyer ? Nous avons besoin du capitaine pour avancer !
Les iops et le sacrieur avaient le plus grand mal à le retenir malgré sa petite taille et les ronces commençaient à craquer.
-Si vous me retenez encore plus longtemps, je vous tue !
-Il est en train de devenir fou, dit un des deux iop qui le retenait.

Soudain, une pulsion jaillit du corps d’Arkenge, devenu incontrôlable, et ceux qui le retenaient furent propulsés loin de lui.
Il se remit à courir vers la porte.
-Arkenge, attend moi !
En entendant Eva l’appeler, se retourna, joint les pouces et les majeurs, et arrêta le temps.
-Je ne veux pas risquer ta vie Eva… Il se retourna et s’engouffra dans les ténèbres. Il referma els portes et les scella dans le temps, empêchant leurs ouvertures.
Le temps revint à la normal et Eva courut vers les portes, qu’elle tenta d’ouvrir. Elles étaient sceller, et malgré les efforts de tous les disciples, elles restèrent fermées. De rage, elle abatis ses deux poings dessus, avant de hurler le nom d’Arkenge.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 4 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Lun 14 Juin - 0:33

Le bateau avançait doucement sur l’eau, tanguant légèrement, obligeant Arkenge à s’appuyer sur un mur. Le bois du navire craquait à chacun de ses mouvements et le sol n’était pas stable.
Il n’y avait pas une torche d’allumées au mur, mur assombris à différents endroits.
Un courant d’air froid circulait dans le couloir qui semblait se prolonger à l’infini dans les profondeurs de l’obscurité.
Arkenge avançait doucement, tous les sens aux aguets, s’attendant a un piège quelconque.
Il trébucha contre quelque chose et faillit tomber. Il se rattrapa in extremis en s’appuyant sur un mur. Alors il vit ce qu’était que les taches sombre. Du sang, sur toute la longueur du mur, un vrai carnage. Et il avait trébuché sur… Il sentit ses boyaux remonté a la vue des horreurs qui trônaient dans le couloir et son cœur rater un battement.
Au moins il avait retrouvé les vingt-quatre disciples… Enfin, c’est ce qu’il en déduisait…
Il continua à avancer le long du couloir, pour arriver devant une porte. Il tendit la main vers la poignée, sentant son pouls accélérer.
Il se jeta à terre.

Une hache immense à double tranchants traversa la porte dans un fracas effroyable, la pulvérisant hors de ses gonds, projetant une pluie d’écharde sur Arkenge.
La hache termina sa course en se plantant dans les lattes en bois qui composaient le sol.
-Impressionnant, comment as-tu pus éviter ma hache ? J’étais pourtant sur de ne pas l’avoir fait siffler en la lançant… dit un homme en sortant de l’ombre.
Arkenge reconnut immédiatement la voix. Cette voix qui autrefois…
-Comme quoi, il me reste encore des progrès à faire… dit-il tandis qu’Arkenge se releva. Tiens, on me les envois plus huit par huit ? Ou est-ce un candidat au suicide ?
-Tes capacités ne sont pas à remettre en cause, j’ai vu venir ta hache avant même que tu ne la lance.
-Un xelor à en juger par ta taille ? L’homme avança encore. Arkenge ! Je ne t’avais pas reconnus, on peut dire que tu es… différent…
-Toi aussi, Souffle, tu es différent, tu te bats pour Frigost…
-Ca va faire des années que je suis avec Frigost, dit-il en regardant les portes fracassées. C’est le Comte qui m’a sauvé et envoyé à Bonta il y a sept ans. Avec mes capacités, je suis vite devenu le soldat le plus puissant de la garde. Et puis tu es apparut… Il secoua doucement la tête en prenant son épée, qui pendait dans son dos. Enfin un adversaire a ma taille ? Cela va faire sept ans que je m’ennuis… Et j’avais de bon espoir en toi.
- Crois-moi, si tu cherche de l’action, tu va en trouver ! cria Arkenge en lui sautant dessus.
Souffle arma son bras, et frappa. Au dernier moment, Arkenge arrêta le temps et, prenant appuis sur l’épée qui était à quelque centimètre de ses pieds, se projeta vers le haut.
Le temps revint à la normal et Arkenge lança un rayon obscur sur Souffle, qui le coupa en deux de l’épée. Arkenge atterrit sur le sol et dus esquiver un violent coup d’estoc de Souffle, son épée transperçant le mur de bois.
-Tu as gagné en assurance, Arkenge, je le sens en toi, dit-il en arrachant son épée.
-Et toi, tu aurais put me dire que tu avais du sang draconique dans les veines.
-Comment l’as-tu appris ? demanda Souffle, sans vraiment être surpris. Ah, ca n’as pas d’importance, tu ne mesure même pas ce que sa apporte. La puissance, la vitesse, la longévité…
-Je sais également que tu tiens ce sang d’une expérience du Comte…
-Intéressant… Que sais-tu d’autre sur moi ?
-C’est tout ce que j’ai vu. Arkenge ferma les yeux, se rendant compte de l’erreur qu’il venait de commettre.
-Vu ? J’avais entendus parler de pouvoir étonnant vis-à-vis des xelors, mais la… Tu as put remonter dans le temps ? Tu as atteint un niveau incroyable. A moins… Que ce ne soit que grâce aux dofus ?
Souffle était une menace à cause de sa force mais également de son intelligence, très aiguisée. Il avait déduis d’un simple mot d’Arkenge une succession de vérité, et avait identifié le niveau de pouvoir de son adversaire
-J’en déduis à ta tête que tu as trop parlé. Je t’avais appris à te taire Arkenge… Ce n’est pas pour rien. Un vrai guerrier ne se contente pas de frapper au hasard, il cherche à en savoir beaucoup sur son adversaire. Enfin. Te voila bien avancé. Tu sais maintenant que tu te trouve face à un adversaire deux fois plus puissant que ce contre quoi tu t’es battu jusqu’à maintenant dit-il en jetant sa lame en direction d’Arkenge, la chaine se déroulant dans un cliquetis. Le xelor se pencha légèrement en arrière, esquivant le coup. L’épée se planta dans un morceau de porte qui avait été arraché par la hache.
Souffle courut en direction du xelor, qui se téléporta à la gauche de son adversaire dans un zapement.
-Tu peux nous aider, Souffle.
Celui-ci donna un violent coup de poing en direction du xelor, qui se téléporta derrière son adversaire.
-Tu peux nous rejoindre, c’est pour ca que je suis la ! Pour combattre Frigost ! dit Arkenge en se téléportant sur la droite de Souffle, qui donna un coup dans cette direction.
Arkenge se reçut le coup en pleine poitrine, et fut propulser contre un mur, sentant deux côtes se cassées. Il tomba à quatre pattes, et cracha un liquide couleur sable qui tomba sur le sol.
-Arête, Arkenge, arête, tu ne sais rien… Je ne sais pas comment tu a put apprendre le coup de l’expérience, mais ça n’as pas d’importance. Tu ne sais même pas jusqu’ou es allé le Comte. C’est un génie, bien plus que votre Otomaï.
Arkenge tenta de reprendre son souffle, la douleur lui tiraillant l’estomac.
-Souffle, on est sur un navire, perdu au milieu de nulle part. C’est toi ou moi, si tu refuse la main que je te tends. Tu m’as aidé autrefois, je fais de même maintenant.
Souffle saisit la hache qui était plantée dans le sol, se retourna vers Arkenge, encore a genou, et arma son arme.

Arkenge eut l’impression d’être traverser par un éclair. Une vision… Pas maintenant… Il voyait double, le navire, et par-dessus, des engrenages, des mécanismes. Pas maintenant !
Souffle, s’approcha et leva son arme. Le navire tanguait violement, mais il réussissait à garder son équilibre, avançant, pas après pas.
Il reconnaissait la salle où se trouvaient tous ces systèmes. La salle du marteau. Avec ces mécaniques, ses engrenages, l’horloge et les six dofus.
Il secoua violement la tête, non pas maintenant ! Souffle abatis son arme sur le xelor, qui se téléporta sur la gauche. Souffle se retourna et lança une dague, qu’Arkenge détruisit en envoyant un rayon obscur. Le rayon continua son chemin, et Souffle le recoupa en deux, en levant sa hache, dissipant ses effets. Puis il s’avança vers le xelor, lentement un sourire calme sur un visage confiant.
Le mécanisme tournait à plein régime, dans un brut assourdissant. Il voyait le marteau qui semblait pompé toute l’énergie des dofus. Mais il y avait quelqu’un qui lui bloquait la vue.
Depuis Sufokia, il ne c’était plus servis de son aiguille et des dofus, depuis le dôme de ténèbres… Il avait peur de ce qui pourrait arriver maintenant que les six étaient activés. Souffle prit son épée à deux mains dans sa mains gauche, tandis qu’il balançait sa hache à double tranchant d’avant en arrière dans sa main droite dans un sifflement lugubre. Arkenge savait qu’il n’avait pas le choix, mais lequel choisir ? Il regarda autour de lui. Il était dans un espace confiné, inapte aux armes lourdes, de plus Souffle en portait deux, mais en déduire qu’il en subissait un malus quant à la vitesse aurait été une erreur. La vitesse… C’était le meilleur moyen de gagner. Il suffisait de l’immobiliser. Enfin… Suffisait ? Il regarda le titan de près de deux mètres, avec ses deux armes géantes.
La luminosité empêchait à Arkenge de bien voir la personne qui se tenait devant le marteau, mais il la vit tendre la main et refermer ses doigts sur le manche d’ébène. La lumière, déjà vive, devint aveuglante, tandis qu’une aura d’énergie et de puissance entourait la personne qui avait saisit le marteau. Elle se retourna et croisa le regard d’Arkenge. Neya ?
Il invoqua son aiguille, et mit sa main dans la poche pour en sortir la montre. Il la tendit devant lui et les aiguille s’affolèrent. Les aiguilles ? Mais il n’y en avait qu’une avant ! La première s’arrêta sur le dofus ocre, et la seconde sur le dofus pourpre. Tandis que l’aiguille devint longue et fine, d’une couleur jaunâtre, une deuxième aiguille jaillit dans la main gauche d’Arkenge, une aiguille petite et épaisse, rouge sang, qui émettait une lueur pourpre et une forte chaleur.
-Deux ? dit Souffle, sous la surprise. Il se reprit. Ce ne sera que deux fois plus intéressant ! dit celui-ci en se jetant sur le xelor.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 4 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Lun 14 Juin - 22:29

La hache vola en l’air en sifflant, tendit que l’épée se planta avec violence dans un mur du couloir. Souffle était allongé par terre, et Arkenge pointa son aiguille pourpre sur sa gorge.
- Quel puissance… dit Souffle dans un sourire. Et bien, on dirait que j’ai perdus. Il regarda Arkenge droit dans les yeux, le défiant de terminer son geste. Vas-y, achève-moi, c’est la règle.
Arkenge se tenait au-dessus de lui, l’aiguille tendue, à quelques centimètres de la gorge de Souffle. Il tremblait. Il hésitait. Pourquoi ? Pourquoi hésitait-il ? C’était ridicule ! Souffle avait décidé de mourir, alors pourquoi hésitait-il comme ça ? Il avait la main qui tremblait.
-Si tu ne me tue pas, c’est moi qui te tue Arkenge, c’est comme ça que sa marche, je ne te laisserais pas une seconde chance, seuls les faibles laissent un espoir de survie à leurs ennemis. Il pouvait sentir la chaleur de l’aiguille contre sa gorge, le pique à quelques millimètres de son cou, tremblant légèrement.
Arkenge leva l’aiguille, et Souffle souri. Avant même que le xelor ai abattus son arme, Souffle cracha un jet de flamme immense, claquant et crépitant, d’une lumière aveuglante dans sa direction, la chaleur embrassant les poutres de bois, le feu se propageant dans tout le couloir, emportant le xelor dans un torrent de flammes, carbonisant tout sur son passage. Avant que le nuage de flammes et de cendres se soit dissipé, il se releva, une paire d’ailes magnifique dans le dos. Il prit son appui sur le sol et traversa le plafond fragilisé par l’incendie, pour s’envoler dans les cieux et disparaitre dans les nuages.


Il pleuvait. Une pluie volante et interrompue depuis des jours et jours maintenant. C’était une pluie amère au gout salée qui martelait le sol avec force, soulevant la terre et cassant les branches des arbres les plus fragiles. Elle recouvrait le monde, obstruant la lumière du soleil. Les éclairs venait perturbés cette monotonie dans des flashes aveuglant et des grondements assourdissants, illuminant le monde pour quelques microsecondes. Arkenge leva la tête vers le ciel.
-Alors, toi aussi ?
Il se tenait debout, sur le haut d’une falaise. Il ne sentait pas la pluie qui lui tombait dessus, le vent contre sa peau, ou l’embrun de la mer et des vagues sur son visage. Son corps était mort depuis des années et son esprit l’avait suivit. Son cœur les avait rejoints dans ce tourbillon de folie et de destruction. Plus rien ne comptait. Il leva la tête, défiant le monde et les dieux. Il était habillé de sa tenue de combat et tenait ses deux aiguilles. Une aiguille sur l’épaule, bleu comme un ciel sans nuage, émettant une énergie positive, un regain de vie. L’autre, le long du corps, violette comme cette ancienne lueur qu’il avait eue dans les yeux, émettait une énergie négative, destructive.
C’était une armée gigantesque qui se tenait devant lui, se découpant dans le rideau de pluie, s’étalant dans la plaine morte et grise, parsemée d’arbres calcinés et de rochers déchiquetés, plaine ravagée par les combats qui venaient de se dérouler, les flèches brisées se mêlant aux armes et aux armures des soldats morts, que la pluie venait martelée. Des milliers et des milliers d’hommes marchaient ensembles, des créatures mécaniques, des systèmes mais aussi des disciples, lançant un dernier assaut en hurlant leur rage, leur haine contre lui, croyant pouvoir le vaincre, pensant qu’ils pourraient le faire changer d’avis par la simple utilisation de la force ou de l’intimidation. Il tourna la tête vers la mer qui s’étendait sur sa droite. Des navires se dirigeaient vers lui en fendant des vagues de plus en plus haute, dans une mer fortement agitée, portant haut le pavillon de Frigost, mais également des douze dieux, armant leurs balistes et leurs canons, se préparant à faire feu sur sa position. Pour une fois que le monde était unis…
-Vous avez décidé de votre sort, vous préférez la mort à la vie. Ainsi soit-il. Le jugement de l’Inquisition est rendu. Arkenge leva ses deux aiguilles et les croisa. Je vous condamne à l’oublie.
Un silence de mort tomba sur la plaine tendit qu’un grondement lointain se fit entendre. Tous les soldats avaient la tête tournée vers ces deux aiguilles, qui leurs en avaient fait voir de toutes les couleurs depuis plus de trois jours de combat acharné. Arkenge, pendant trois jours, n’avait pas cédé un pouce de terrain malgré leurs assauts incessant. Et eux ne se décourageaient pas malgré le nombre incalculable de pertes dans leurs rangs. Ils s’attendaient au pire et avaient raison.
Le grondement s’intensifia, la terre trembla. Une immense vague surgit à l’horizon, un véritable mur d’eau de plusieurs centaines de mètres qui cachait la lumière du soleil, se dirigeant vers lui et l’armée qui lui faisait face. Elle balaya tout sur son passage, entrainant les navires qui se fracassèrent contre cette lame de fond, explosant en d’innombrables morceaux. Les marins hurlèrent en tombant des navires emportés contre les récifs, mourant noyé, ou s’écrasant sur des rochers, dans un vacarme assourdissant. La vague approcha encore, dans un souffle violent, engloutissant la terre, dans un grondement de fin du monde, emportant l’armée qui se tenant devant lui, les soldats hurlant et courant, tentant d’échapper vainement à ce fléau.
Puis la vague continua son chemin, vers lui, seul au milieu de cette apocalypse. Au milieu de ce monde en furie et en destruction. Il sentie le souffle de la vague le frapper de plein fouet, tentant de l’arracher du sol, de le balayer, de le déchiqueter. L’humidité de l’air devint intenable, presque irrespirable et une forte pression lui comprima les poumons. Le mur d’eau n’était plus qu’a quelques mètres de lui et continuait à avancer à une vitesse incroyable.
-Ainsi ce termine l’âge d’or des dieux…
Il tomba à genou, lâchant ses deux armes. Des larmes coulèrent de sous le bandeau qui lui cachait les yeux.
-Je t’aimais… Je t’aimais tant…


Il ouvrit les yeux et vit Eva penché au dessus de lui.
-Oh, un ange…
-Arkenge, arête tes conneries ! Tu nous a flanqué une sacré frousse à partir tout seul la dedans. C’est un miracle que tu sois encore en vie. Les dieux doivent tous veiller sur toi…
-Avec ce que je fais pour eux, je pense prendre un tarif à l’année…
-Ne me refait plus jamais ça, dit-elle en le prenant dans ses bras.
Il sentie le contact de son corps contre lui, la chaleur de son cœur.
-Je ne veux pas te perdre, Eva. Si tu étais rentrée, tu serais maintenant morte, dit-il en lui caressant les cheveux.
Il vit ses mains, les bandages étaient complètement brulés.

-Qu’est ce qui s’est passé là-dedans ? Soudain, il y a eu une effroyable explosion, suivit d’un torrent de feu qui a arraché la porte, puis une forme noir à surgit dans le ciel pour disparaitre dans les nuages.
-C’était Souffle…
-Souffle ? Impossible ! s’exclama-t-elle en se redressant. Pas lui, je le connais depuis…
-Sept ans… Quand il est arrivé à Bonta. Frigost est partout, depuis le début, et on a rien vu !
-Ce n’est pas Souffle qui a déclenché ce cataclysme ? demanda Eva en indiquant les portes calcinées qui pendaient sur leurs gonds, une longue trace de bruler s’étalant sur le pont, devant elle.
-C’est grâce à l’aiguille pourpre, elle a une forte affinité avec le feu et en a absorbée une partie, sans ça, je serais grillé à l’heure qu’il est.
-Mais comment a-t-il put déclencher cette incendie.
-J’ai eu une vision, ou je le voyais se faire charcuter par le Comte pour une expérience. Il a du sang draconique, Eva. Et je sens que le battre va être plus dur que prévue.
Il préféra ne pas mentionner qu’il avait laissé une chance à Souffle de s’enfuir. Il ne dit pas qu’il avait hésité malgré le danger.

-Et le capitaine ? demanda-t-elle en se levant et se dirigeant vers l’entré noircie par les flammes
-Faite en ce que vous voulez, mais qu’il soit en états de nous conduire à Frigost, dit Arkenge en s’y engageant.
-Pas de problème, dit un sacrieur en les suivants dans le couloir brulé, un sourire machiavélique sur le visage. Il va nous conduire…
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Message  Arkenge Jeu 17 Juin - 17:56

La salle était assez vaste et richement décorée. De grandes fenêtres donnaient sur l’arrière du navire. Deux gros canons trônaient dans les coins. Il y avait des cartes étalées sur les murs et sur des tables dans un bois massif, des petites statuettes et des maquettes de bateaux servaient aux préparations des combats.
Le capitaine était à moitié allongé sur une des tables, du sang coulait de sa bouche, il avait le regard vide et respirait avec difficulté. Evangelynne, était appuyé sur un mur, les bras croisés. Arkenge était assis sur un coin de table, une jambe pendant dans le vide, il se retourna vers lui.
-Alors, tu va nous conduire à Frigost ?
Le capitaine leva un œil vers lui.
-Va crever, sale abomination… murmura-t-il en toussant.
-Si tu veux bien, Dil ? demanda Arkenge au sacrieur.
Le sacrieur attrapa le capitaine par la nuque, lui releva la tête et l’abatis sur la table dans un craquement sinistre. Eva tourna la tête.
-Tu sais, ca ne nous mènent pas a grand-chose tout ça, continua Arkenge tandis que le capitaine gémissait. Si tu nous conduis, tu pourras partir, te cacher, loin, je ne sais pas ou. Mais si tu ne nous conduis pas, on rentre, et comme tu risque de trouver le temps long, on te mettra avec notre ami Dil. Tu n’auras pas le temps de t’ennuyer.
-Tes menaces ne servent à rien, xelor. Dans tous les cas, je mourrais.
Arkenge se gratta le coup en fixant l’homme en piteux état sur la table. Soudain, Eva vit un éclair passer dans ses yeux. Il s’approcha du capitaine et dit sur le ton de la confidence :
-Tu sais, il serrait dommage qu’il arrive des problèmes à ta femme, qui est resté à Sufokia.
Le capitaine ouvrit les yeux de terreur. Il avait réussit. Il reprit :
-Franchement, il me suffit d’envoyer un message, tu sais, avec nos hommes là-bas on pourrait la protéger… Les temps ne sont plus sur avec cette guerre… Enfin, c’est toi qui vois…
Arkenge fit mine de se diriger vers la porte, dans un silence de mort, sous le regard suppliant de l’homme.
-Attend ! s’exclama-t-il. Il hésita un temps. Tu jure qu’il ne lui arrivera rien ?

Evangelynne rejoint Arkenge sur le pont, qui se tenait la barre. Il avait les yeux fermés. Les bandelettes sur son visage empêchaient totalement de voir ce qui le préoccupait, masquant ses expressions. Le capitaine était assis à coté de lui, le dos contre le bastingage.
-Arkenge, il faut que l’on parle, dit-elle en arrivant à coté de lui.
-Oui je sais… Il se retourna vers le capitaine. Vous prenez la barre capitaine ?
Ils s’éloignèrent en marchant, en direction de la proue.
-Tu..
-Je ne devrais pas lui faire confiance comme ça, oui je sais, mais c’est dans ses intérêts de nous mener à bon port.
-Mais…
-J’ai une une vision avant que tu arrive.
-Tu va…
-Tu as qu’à les poser plus vite.
Elle le gifla, mais gentiment.
-Et celle la tu l’as vu venir ? Franchement si on ne peut plus avoir une conversation sans que tu fasses question et réponse, on ne va pas s’en sortir, dit-elle en se mettant à rire.
-Si on peut plus rigoler, dit Arkenge en se marrant.
Derrière ce masque, cette impassibilité, ces efforts pour cacher tous sentiments, Eva voyait bien que quelque chose le tracassait.
- Parle-moi de tes visions…
Arkenge cessa de sourire, et s’arrêta de marcher.
-Les visions deviennent de plus en plus fréquentes. Elles apparaissent d’un seul coup, foudroyante, provoquant une drôle de sensation dans tout mon corps et j’ai l’impression de perdre pied à chaque fois. Leurs durées sont très variables, de quelques secondes à quelques heures, mais le temps autour moi semble s’arrêter.
Elles concernent ceux qui sont proche de moi, le plus souvent quand je les regarde. Mais il m’est arrivé de revoir Vérité, ou bien… Pazis.
L’armée restante de Frigost à Sufokia s’est regroupée. Malgré le carnage elle restait très nombreuse. Elle s’est mit en marche vers Brakmar en passant par la presqu’ile des dragœufs. Ils ont atteint la ville alors que Pazis et une partie de l’armée ce trouvait à la gorge du Meulou, et rentrait à Brakmar justement.
L’air commença à crépiter autour d’Arkenge qui se mit à respirer plus vite.
-Sais-tu ce que la cité à faite, durant l’absence de Pazis ? Elle a ouvert ses portes à Frigost, est a livrée tout les disciples, enchainés !
La rambarde sur laquelle il s’appuyait commençait à onduler, des volutes de fumées s’échappant de ses mains. Sa voix devenait roque et il avait du mal à respirer.
-Les disciples ont été exécutés sous une foule qui acclamait Frigost ! cria-t-il en frappant le bastingage des deux poings, le détruisant. Il se retourna, les yeux emplis de larme, mais des larmes de haine.
-Et quand Pazis est arrivé, avec l’armée… Ils se sont fait massacrer, déchiqueter par les canons de la cité, dit-il dans un souffle, face à la mer.
Eva arriva par derrière et le prit dans ses bras.
-Pazis est mort, et l’armée tenue par les généraux de Bonta va tomber dans une embuscade, et se faire balayer… Nous somme le dernier espoir Eva… Je n’en peux plus, c’est trop de pouvoir pour moi. L’aiguille me rongeait ma vitalité, et maintenant ce sont les visions qui me détruisent l’esprit…
-Je serais toujours la pour toi Arkenge, tu ne seras jamais seul.
Il se retourna et s’embrassèrent longuement, s’abandonnant au temps, oubliant pour un temps tout leurs problèmes. Depuis le début ils avaient déjà perdus un temps précieux et ils n’étaient plus à une minute près.
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Message  Arkenge Ven 18 Juin - 23:58

Une longue file de réfugié s’étendait devant l’entrée. Le groupe dut attendre près de deux heures dans la file. A coté d’eux, une enutrof rouspétait contre l’administration de la cité. Ils arrivèrent au niveau d’un chariot d’une famille, uniquement composé d’humain. La mère, assise devant, plutôt jeune, tenait dans ses bras un bébé, tandis que le père tentait de faire avancer le chariot. En regardant autour de lui, Arkenge vit que ce n’était pas les seuls humains à chercher la protection de Bonta. Il se demanda alors s’ils croyaient à ce Dieu unique, s’ils étaient près à tuer des disciples pour mieux vivre. S’ils s’avaient ce qu’il était chargé de faire, le soutiendraient-ils ? Ou bien tenteraient-ils de l’arrêter ? Sur ces questions, les cinq arrivèrent devant l’entrée, et ce firent stopper par les gardes.

-Halte la, identité, motif de votre arrivé, rien à déclarer ? demanda le garde.
-On est… commença Arkenge.
-Marre de ces administrations, je suis Evangelynne, Capitaine de la troupe de Choc de Bonta, mercenaire des Quatres et membre de la Confrérie Blanche dit alors Crylia en brandissant un insigne en métal blanc où on pouvait voir la tête d’un dragon surmonté de deux flèches croisées.
-Oh putain ! s’écria Pazis en reculant.
Adalrik en tomba de sa monture, tandis qu’Arkenge essaya de comprendre ce que Crylia venait de dire, et que Vérité avait la bouche grande ouverte, sous l’effet de la surprise. Les gardes se jetèrent à terre en signe de respect.
Partout autour d’eux, les gens s’agenouillèrent, tentant de prendre une main à la cra et à l’embrasser, en murmurant :
-Notre sauveuse…
-La tueuse de dragon…
-Elle est de retour à la cité…
-On a gagné la guerre !


Arkenge se réveilla, bercé par le navire qui tanguait doucement et sentit le contact du sol contre son dos, malgré l’épaisseur du matelas. Dormir à même le sol n’était pas génial. Il sentit un pied contre sa jambe et se rappela qu’il dormait à coté d’Evangelynne. Tous les lits du monde ne valaient pas cette nuit. Il se retourna la regarda dormir, nue à coté de lui. Elle souriait dans son sommeil. S’il c’était douté la première fois qu’il l’avais vue qu’elle était aussi haut placée dans Bonta. Après tout elle n’avait jamais utilisée toutes ses capacités et restait modeste en tout temps.
Elle se retourna dans un soupir et lui sourit en ouvrant les yeux. Arkenge la trouva d’une beauté incomparable dans ce rayon de soleil qui tombait sur ses longs cheveux. Il était absorbé par ces grands yeux verts. Il sentit son cœur s’emballer et son pouls accélérer. Il se pencha et l’embrassa.
-Eva, je t’aime, lui murmura-t-il en la prenant par la taille.
Elle sourit en s’étirant, dans un soupir.
-Ce ne sont pas des choses à dire à la légère, murmura-t-elle en l’attirant à elle. Qui sait ce qui peut arriver demain ?
-Je me fou de demain, tous ça n’as plus d’importance. Frigost contrôle le continent, pourquoi continuer à se battre ? Nous pourrions nous retirer dans les montagnes, et vivre ensemble.
-Arkenge…
J’ai grandis alors que je n’avais aucun rapport avec les disciples. Je me servais quasiment pas de mes pouvoirs, enfin le peu que j’avais reçus, par hérédité de mon père.
-Ca a du être étrange et plutôt dur ?
Pas pour moi, à mes yeux, c’était normal, je n’avais pas conscience de tout ca.
-Et tu étais heureux ?
-Malgré le fait que l’on soit traqué par des assassins sans foi ni loi, près a tout pour mettre leur dague dans notre dos ? Oui. Mais aujourd’hui je lutte pour sauver les disciples et les dieux, alors que tout ceux qui vivent sans sont heureux. Après tout, les monstres sont apparus peu après les disciples et les dofus. Je prive de nombreuses personnes de ce bonheur, loin des monstres, des dangers des brigands sur la route, que j’ai beaucoup affectionnée. Tous les enfants devraient avoir cette chance et malgré tout, nous combattons Frigost.
-Il est clair que de ce point de vue la autant abandonner. Ce que nous combattons, c’est la manière dont s’impose Frigost. Chacun devrait avoir le droit de choisir son destin, chacun devrait être libre de faire comme il veut.
-Je ne sais pas… Je ne sais plus…
Evangelynne plongea son regard dans celui d’Arkenge. Quand elle faisait ça, elle avait toujours l’impression de fixer une tempête. Ces yeux d’un noir banal où crépitaient de violents éclairs violets avaient intimidé plus d’un ennemi. Mais elle voyait autre chose derrière ce masque de dureté et d’impassibilité. C’était de la peur… De la peur et de la folie. Folie créer et entretenue par les dofus. Pour pouvoir supporter une telle dose de puissance.


Eva monta sur le pont et eut soudain de violents frissons. De la bué se formait devant sa bouche quand elle respirait et au bout de quelques secondes, le bout de ses doigts furent complètement engourdis. Un vent glacial et violent vint la frigorifier.
-Mais on se les gèle ! s’exclama Evangelynne en croisant les bras, tentant de se réchauffer. Tu n’as pas froid Arkenge ? demanda-t-elle en le voyant habillé normalement de sa simple tunique.
-Tu sais très bien que mon corps est quasiment mort. Tout ce que je ressens c’est une altération au niveau de mes pouvoirs.
- Ouais, bah si on ne trouve pas quelque chose pour se réchauffer, ca ne va pas le faire.
Ils montèrent à la barre et vit le capitaine en manteau de fourrure, ainsi que les autres disciples.
-Vous feriez mieux de vous couvrir, on approche de Frigost et malgré le levé du sort, les températures restent très bases, dit le capitaine à leurs arrivées. Allez en cale, il doit y encore y avoir des manteaux.
Eva s’éloigna vers l’entrée de la cale alors qu’Arkenge resta avec le capitaine. Le vent soufflait fort dans les voiles, tendues à craquer, et le navire fendait les eaux avec beaucoup de vitesse. Les cordages claquaient dans le vent et les disciples avaient du mal à tout tenir.
-La température risque de chuter encore plus ? dit Arkenge d’un ton fort, pour se faire entendre dans le hurlement du vent.
-Disons que la on est dans le vent, au milieu de la mer, donc on a déjà un bon négatif, mais je pense que ça peut descendre encore. Espérons juste que l’on ne se prenne pas une tempête de grêle, ou pire, un blizzard !
-Qu’est ce que c’est que ca ?
-Imagine une pluie violente, mais un vrai mur. Remplace chaque goutte par un glaçon de la taille de mon poing. Tu as une tempête de grêle. Et je ne te parle pas du blizzard.
-Je ne donne pas cher du navire si ça nous arrive.
-Non ca devrait le faire la que le sort est levé. Enfin j’espère, dit-il en levant la tête vers le ciel.

Arkenge avança avec difficulté sur le pont, luttant contre le vent, quand il passa à coté d’un groupe de disciples, refugier sous de grandes voiles, autour d’un feu tenu, qui parlaient tous en même temps et avec énergie. Ils étaient assis sur des seaux retournés, autour d’une table ou se dressait une grande feuille avec des pions dessus. Dix Pions, cinq verts et cinq bleus. Les disciples parlaient vite et les désignaient du doigt en faisant des commentaires. Arkenge s’approcha pour les écouter et en profita pour se mettre à l’abri.
-Je suis sur que le Night Mar peut gagner, ils ont False comme bloqueur et rien ne passe face à lui ! De plus ils ont un sprinteur du tonnerre ! Il a parcourut un kilomètre sur un match, il est partout ! dit un ecaflip en déplaçant un pion vers l’avant. Je suis sur qu’ils utiliseront une tactique offensive !
-Une tactique offensive ? Je ne crois pas. Les Sun-Bay sont en pleine forme, ils ont sept victoires d’affilés, et le capitaine, Magor, a marqué pas moins de dix essais sur ces sept match. Alors je suis près a parié qu’ils joueront sur une tactique de tempo, répliqua un eniripsa.
-Match de boufbowl ? demanda Arkenge en s’approchant.
Ils se retournèrent vers lui.
- La final de la coupe de boufbowl qui a doit avoir lieu à Bonta dans… deux heures normalement.
- Ils maintiennent l’événement ?
-Pense-tu ! C’est sacré le boufbowl ! Même durant les guerres Bonta-Brakmar, une trêve était organisée. Apres les soldats sur les champs de batailles, c’était aux joueurs de se taper dessus sur le terrain. Tu as déjà assisté à un match ? demanda un pandawa en déplaçant un pion, je te dis que Vuela sera sur le terrain, c’est un bon bloqueur.
-Une fois, il y a trois ans, j’avais beaucoup aimez l’ambiance dans le stade, mais c’était à Amakna, avant que je n’embarque pour l’Ile des Wabbits, donc un petit stade.
-Dis pas n’importe quoi, ils ont besoin d’un bloqueur qui bouge, qui puisse couvrir tout le terrain, Vuela est bon pour un jeu de state, non ils vont mettre Faryls. Il se tourna vers Arkenge. A oui, le stade d’Amakna n’est rien comparé à celui de Bonta. Imagine, des gradins qui montent jusqu’aux cieux, les acclamations du publiques qui font trembler les murs, les essais qui résonnent dans toute la ville. Une fois que tu as vu ça, tu peux mourir tranquille.
-Et c’est pour ça que l’on va tous botter le cul à Frigost et qu’on organise une coupe spéciale au stade de Bonta ! déclara Eva qui revenaient des cales, dans un grand manteau de fourrure la protégeant du froid.
-OUAIS ! hurlèrent les disciples en levant le poing.


Pazis regarda autour de lui. Luttant pour tenter de recouvrer ses esprits, il constata qu’il en était incapable. Il était allongé sur le sol, les bras en croix, la tête appuyé sur une souche brulée. De la fumée flottait partout et une violente odeur de chaire bruler emplissait l’air. Des flammes brulaient encore un peu partout sur le champ de bataille, colorant le ciel noir et sans étoiles. Tout autour de lui il entendait les gémissements des blessés et des cris de douleur dans le lointain.
Les arbres abattus et les cadavres déchiquetés dans leurs armures témoignaient de la puissance des canons qui avaient fait feu sur eux. Ils n’avaient rien put faire. En même temps qui se serrait douter que Brakmar ferrait feu sur sa propre armée ? Ca avait été un véritable carnage. Ils n’avaient rien eu le temps de faire. Une véritable lame de fer qui s’était abattus sur eux, les fauchant tous.
Le sol était transformé en bourbier, mélange de sang et de boue, ou se mêlaient les cadavres.
Il leva les yeux vers le ciel.
-Désolé Arkenge, on a échoué…
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Message  Arkenge Dim 20 Juin - 22:19

Le ciel s’assombrissait d’heure en heure, et l’orage grondait au loin. Des vagues de plus en plus hautes venaient percuter le navire, le faisait tanguer.
-Qu’est ce que c’est que ça ? demanda Arkenge au capitaine en pointant du doigt les nuages menaçants qui s’agglutinaient à l’horizon, alors qu’ils étaient à la barre. Il se tenait à un cordage pour éviter d’être déséquilibrer par le navire qui bougeait beaucoup.
-Ca, c’est le début des problèmes… dit le capitaine en se cramponnant à la barre. J’espère que vous avez les boyaux bien accrochés, et si ce n’est pas le cas…
Un vent glacé vint frapper les voiles, qui se gonflèrent d’un coup, emportant le navire vers la tempête.
Le capitaine se mit à hurler des ordres aux disciples autour de lui, tentant de couvrir le bruit du vent pour se faire entendre de tous.
Tout le navire se mit en branle pour limiter la casse. Les voiles furent rentré et les écoutilles inférieurs bouchées pour limiter les entrées d’eau.
De violents éclairs traversaient le ciel, déchirant les nuages, dans des flashs aveuglant, et les coups de tonnerres faisaient trembler tout le navire. Arkenge pouvait sentir la violence des coups jusque dans ses os.
Eva atterrit à coté de lui, le faisant sursauter.
-D’où tu viens comme ça ? demanda-t-il, une main sur le cœur.
-Les voiles sont à l’abri, mais ce qu’on fait la c’est du suicide ! Vous avez vu la puissance de cette tempête ? dit-elle à l’adresse du capitaine. On va y rester !
-C’est vous qui avez voulut venir ici. Ne vous inquiétez pas, j’en ai vu d’autre, dit-il dans un sourire.
-J’espère pour toi que tu ne nous mènes pas en bateau ! lui dit Arkenge en regardant un éclair traverser le ciel, accompagné d’un roulement de tonnerres assourdissant.
-Si vos amis les disciples arrivent à tenir le rythme, ca devrait le faire… Mes gars étaient entrainés pour ce genre de situation, mais ils nourrissent les poissons alors…
-Fais pas le malin avec nous, ou je clou ta tête en haut du mat ! lui dit Evangelynne en le prenant à la gorge.
Arkenge voyait bien dans son regard qu’elle était pétrifiée par la peur. Lui-même n’était pas rassuré quand ils voyaient la hauteur des vagues, et quand le bateau faisait de violentes embardées, l’obligeant à se rattraper de justesse au bastingage pour ne pas s’affaler.
Les disciples s’étaient réunis autour d’eux pendant qu’ils parlaient. Arkenge se tourna vers eux.
-Bon, vous avez compris la situation, on écoute machin et on ne fait pas l’idiot ! Ce qui nous attend… Je ne sais même pas ce qui nous attend, alors faites attention !
-Je vous ais fait faire tout ce que je pouvais pour limiter les dégâts durant la tempête. On a eu beaucoup de chance, on n’a pas été surpris par celle-ci, sinon, je n’aurais pas donné cher de notre peau. Tout ce que l’on peut faire maintenant c’est attendre, alors accrochés vous et laissez moi faire. Et si je vous donne un ordre, c’est tout de suite qu’il faut l’exécuter, ou vous remettez en cause la survie de chacun !
Au moins, il savait parler, pas étonnant que ce soit un bon capitaine. Et si tous les généraux de Frigost étaient comme lui…
La tempête étaient encore plus impressionnante vue de près. C’était de véritable mur d’eau qui se dressaient devant le navire, et les éclairs tombaient à quelques mètres de celui-ci, faisant trembler toute la coque. Evangelynne était tétanisée de peur, elle ne pouvait plus bouger, terrifiée par les éléments déchainés. Arkenge savait qu’elle était loin de manquer de courage mais la, c’était quelque chose qui la dépassait complètement, et lui-même n’était pas rassuré.
Il lui prit la main et lui murmura :
-Va te refugier en cabine, Eva, je ne veux pas qu’il t’arrive un malheur.
Celle-ci le regarda. Arkenge ne lut que peur dans son regard. Elle se jeta dans ses bras. Il ne savait plus quoi faire…
-Arkenge, fait attention !
Ils s’embrassèrent longuement, oubliant pour un temps les problèmes qui les entourés, s’isolant dans leur monde, où rien ne pouvait les atteindre.


Il se trouvait allongé au pied d’un lac magnifique, entouré par de haute montagne, et par une végétation luxuriante magnifique. Il remarqua beaucoup d’eukaliptus parmi les arbres. Le lac devant lui scintillait doucement sous la lumière d’un beau soleil, et la ligne qui tombait dans l’eau fut agité de soubresaut. Des koalaks s’approchèrent dans l’espoir d’obtenir la prise en guise de repas.


Arkenge n’eut pas le temps de repenser à cette vision quand il déboula sur le pont, manquant de s’écraser à terre, après que le navire fut violement malmené par un véritable mur d’eau qui l’avait percuté, balayant le pont. Au moins, Eva était en sécurité. Il monta à la barre, avec laquelle le capitaine se battait pour garder le cap.
-Arkenge, ta corde ! lui cria-t-il par-dessus le hurlement du vent et les roulements de tonnerre.
-Nan mais pour le suicide, vaut mieux penser à la noyade, ce n’est pas l’eau qui manque la !
-Arkenge, je suis sérieux, tu risque de te faire balayer à tout moment !
Le xelor attrapa la code et se l’enroula autour de la taille, avant de serrer et de vérifier la solidité du nœud. Tous étaient attachés à la taille par une longue corde, qui les reliaient à un des quatre mats, en fonctions de leurs positions sur le navire. La corde retenait le marin qui était emporté par une vague par-dessus le navire, et le sauvait, le plus souvent, de la noyade.
La neige tombait de plus en plus vite, en de véritable tourbillon, et parmi les flocons heurtait parfois le navire de gros grêlons, fracassant le bois dans un craquement sinistre. Un tomba juste à coté d’Arkenge, qui sauta sur le coté.
-C’est la merde ! hurla le capitaine. Les éléments sont déchainés !
- Pourquoi tu ne prierais pas ton dieu pour qu’il nous aide ?
-Je ne peux pas prier et tenir la barre en même temps ! répliqua le capitaine, en tournant vigoureusement la barre, pour évité une vague plus haute qu’un bâtiment, qui percuta le navire, le ballottant aux grés de la colère du vent et de la mer, balayant le pont, emportant des disciples qui hurlèrent.
Les cordes subirent de violentes tractions mais tenaient le choc, et Arkenge, avec d’autres disciples, ramenaient sur le pont ceux qui étaient tombés.
Une autre vague frappa le bateau. L’eau était gelée, et malgré son corps, Arkenge pouvait en sentir la morsure à travers ses bandelettes. Il ne donnait pas une minute à qui tombait là-dedans. Ils réussirent à remonter ceux qui étaient tombés.
Un grêlon plus gros qu’un autre tomba en plein sur le crane du iop à coté de lui. La tête du malheureux explosa dans une gerbe de sang sous la violence de l’impact, son corps sans vie entrainé dans la mer par une vague, finit par pendre mollement au bout de la corde.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 4 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Ven 25 Juin - 17:56

Des grêlons de plus en plus gros s’abattaient sur le navire dans un fracas épouvantable et le vent les faisaient tourbillonner dangereusement. Ils détruisaient tous ce qu’ils atteignaient, fracassant les mats, déchirants les voiles, pourtant repliées, explosant les canons de fer avec violence.
-ARKENGE ! C’EST LA MERDE ! ON NE PEUT PAS RESTER SUR LE PONT, hurla un disciple à coté de lui, pour se faire entendre dans la tempête, alors qu’ils tentaient de tenir un mat à l’aide d’épais cordages.
Soudain, une corde claqua, puis une autre, et dans un grincement sinistre, le mat s’effondra, avant de couler dans la mer, emportant deux disciples, à qui les cordes de sécurité lâchèrent sous la violence du choc. Arkenge eut tous juste le temps d’attraper l’ecaflip à coté de lui et de se téléporter pour éviter le coup.
Ils rejoignirent le capitaine à la barre, qui tentait tant bien que mal de tenir le cap, alors que le navire était balloté par les vagues tel un vulgaire fétu de paille.
-On ne peut pas rester ici, il faut descendre ! cria Arkenge.
-Il faut que quelqu’un reste à la barre, répondit le capitaine, alors que les grêlons tombaient autour d’eux.
-Je vais rester !
-Et puis quoi encore, tu ne connais pas la direction et tu n’aura jamais assez de force pour tenir la barre ! Je reste ! Descendez-tous !
-On ne peut pas te laisser sans protection !
-Tu vois une meilleure idée ? Allez ! Dépêchez-vous !
Arkenge sonna la cloche d’alerte et tous les disciples, sans se poser de question, se décrochèrent et se refugièrent dans les cales.
-Tu as intérêt à rester en vie capitaine, parce que tu as une femme qui t’attend à Sufokia ! lui hurla Arkenge avant de se téléporter dans les cales.

En bas, l’ambiance était vraiment lugubre. A son arrivé, tous levèrent la tête vers lui. Une vague violente percuta le navire et Arkenge dus se rattraper à une poutre pour ne pas finir à terre. On pouvait entendre la tempête gronder à travers les planches du navire.
-Tu lui fais confiance Arkenge ? balança une voix.
-Je crois que l‘on à pas trop le choix, c’est le seul à connaitre la route, répondit le xelor.
-SI ca se trouve, il à fait exprès de nous envoyer dans cette tempête !
-Vous voyez une autre solution ? Quelqu’un se propose pour monter sur le pont et conduire le navire à Frigost ? demanda violement Arkenge.
Personne ne répondit.
-Et voila… Vous me dégoutez ! Avant de critiquer les autres, remettez votre courage en question ! Vous vous êtes tous précipitez dans les cales ! Il respira profondément. Il avait un peu trop tendance à s’énerver ces temps-ci. Il devenait nerveux. Bon ! Ou est Eva ?
-Elle est ici !
Evangelynne était allongé au sol, le visage pale, une main sur le front.
-On peut dire que le bateau ce n’est pas fait pour toi, dit Arkenge en s’asseyant à coté d’elle, lui prenant la main.
Ils restèrent ainsi quelque temps, ballotés par le vent et les vagues, en silence. Puis quelqu’un demanda :
-Arkenge, si tu nous disais ce que tu compte faire une fois arrivé sur Frigost ?
-C’est simple, on débarque sur l’le, on coule leur port avec tous les navires, on met la ville à feu et a sang, on ravage les champs, on se rend au château et je le détruis pierre par pierre jusqu'à ce que je trouve le Comte, et l’Apôtre, et la je les tues.
Tous rigolèrent.
-Et si quelqu’un se met sur ta route, demanda un sadida.
-Je défonce quiconque se mettra sur mon chemin. Ce sera facile étant donné qu’il n’y aura que des humains pour se mettre sur notre route. Ils n’ont pas accès à tous nos pouvoirs…
Eva toussa et dit faiblement :
-Sauf si tous les humains sont comme Souffle…

Combien de temps ils passèrent enfermer dans les cales, à écouter gronder le tonnerre, et les grêlons percuter le navire avec violence. Puis soudain, un craquement sourd, qui traversa tout le navire, et celui-ci se stabilisa, envoyant tout le monde à terre sous la violence du choc.
Arkenge se releva avec difficulté.
-Je crois que l’on ne bouge plus, dit un disciple.
Arkenge se dirigea vers la porte et monta sur le pont, soutenant Eva, qui avait du mal à tenir sur ses jambes, avec un iop.
Ils furent tous aveuglé par la lumière blanche qui se reflétait sur un pont recouvert par des milliers de grêlons. Deux des quatre mats était détruit et les voiles pendaient lamentablement, trouées. Arkenge monta à la barre. La il vit la barre maculée de sang, avec le capitaine mort.
-Merde… Il devait rester en vie…
Eva lui posa une main sur l’épaule.
-Il nous a guidés jusqu’ici, il a tenu parole. On a échoué sur une ile, dit-elle en le détournant de cette vision macabre.
Arkenge se laissa guider jusqu'au ponton d’où ils eurent une vue magnifique de l’ile sur laquelle ils avaient atterrit.
Un soleil aveuglant tombait sur l’ile. La lumière se reflétait sur la neige qui recouvrait l’ile, ile plutôt petite, entourée par une eau glacée à perte de vue. On pouvait voir au loin une forêt d’arbre qu’Arkenge ne reconnaissait pas.
Le bateau avait percuté un ponton, visiblement veux, qui menait à une bâtisse d’où n’émanait aucune lumière.
-Mais… On n’est pas sur Frigost la… dit Evangelynne.
Arkenge se tourna vers les derniers disciples qui débarquaient du navire, navire d’où s’effondrait un troisième mat dans la mer, dans un grincement sinistre, tandis que le navire finissait de couler.
-Je crois que l‘on est dans la merde, dit Arkenge, consterné.
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Message  Arkenge Ven 2 Déc - 19:39

Retrouvez la suite et bien plus sur la Taverne du Bwork qui crache, forum officiel de Dofus
Je post sous le pseudo de Celeia.
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