Covenant Of Resurection
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Lun 26 Avr - 23:19

Arkenge était effondré sur sa chaise. Il n’arrivait plus à respiré… D’innombrables questions se bousculaient dans sa tête. Il se sentait humilié, trahis par ses parents.
Ils voulaient mettre un terme à l’existence de plusieurs milliers de disciples, pour le simple plaisir d’un Dieu unique, qui leur apporterait le bonheur ? Pourquoi ? Ils étaient eux-mêmes des disciples, c’était ridicule !
En face de lui, Pazis le fixait, attendant une réaction.

En tentant de contrôler la haine qui le tenaillait, il demanda :
-Comment savez-vous tous ça ?
-C’est simple, je faisais partit du groupe chargé d’intercepter et d’éliminer la secte, et ce, dans le plus grand secret.
-Une organisation créée par les dieux ?
-Non, par des disciples… et des humains nous ont aidés.
-Des humains ? demanda-t-il agressivement, en serrant les poings.
-Tous ne partageaient pas le point de vue du dieu unique, car sur le monde des douze, l’emprunte des dieux est puissante. Et malgré le fait qu’ils soient humains, les dieux ont toujours accepté leurs choix, sans jamais les obliger à devenir des disciples. Donc…
-Mais pourquoi mes parents, des disciples, ont voulut causer leur propre perte ? dit il en se levant de sa chaise.
-Le pardon divin, et tout le bordel que prêche la secte attire beaucoup de monde répondit Pazis, avec un vague signe de la main.

Arkenge hésita un moment avant de poser la question qui commençait à l’inquiéter, alors qu’Adalrik et Vérité étaient au plus mal et qu’il avait des menottes aux poignets.
-Qu’allez-vous faire de moi ?
-La véritable question est : que cherche-tu en venant me voir ? Moi je vais te dire... Tu veux que je t'aide car je sais comment atteindre les dieux, mais ce sont les dieux qui ont besoin de toi... Que va tu faire? Quel question va-tu me poser maintenant?

Il réfléchit. Qu’allait-il choisir ? Aider les siens, sauver les dieux qui l’avaient tant malmenés, ou bien outrepassé tout ses devoirs, et continuer sa quête de vengeance ?

-Je voudrais savoir… commença-t-il. Pourquoi ont-ils tué ma sœur ?
-Certainement pour récupérer les dofus. Elle a dus se mettre sur leur chemin, et ce qu’il ne fallait pas faire…

Ce qu’il ne fallait pas faire ? Cette phrase ne l’aidait vraiment pas à se calmer et à réfléchir…
Les dieux l’avaient chassé ouvertement, et maintenant, il devait les aidé à sauver leurs peaux ?... Non, pas que la leurs, aussi celle de milliers d’innocents… Mais abandonner sa famille… Enfin sa sœur, car ses parents ne méritaient même pas d’être connus ! Oui… après tout… C’était à cause de ce ‘’prêtre’’ et de cette ile que tout avait commencé. Il suffisait de détruire le marteau et rendre les dofus aux douze pour que tout rentre dans l’ordre ? Il vivrait en paix ?...

-Je me dois de te dire, Arkenge, avant que tu ne prennes ta décision… Nous avons un contact avec les dieux, il ne leur parle pas souvent, mais…
-Mais ?
-On sait que la légende est réelle,… Que la machine existe…
-Abrégé… dit-il impatient de savoir ou le sadida voulait en venir.
-Mais cette dernière faiblis, après cent ans d’utilisation…
-Comment ca elle faiblit ?
-C’est simple… Le sort touche à sa fin. Et quand la puissance de Frigost se réveillera, son courroux sera terrible ! La première chose qu’elle fera sera de tout faire pour ne pas retomber dans l’oublie… Elle attaquera le monde des douze, et détruira les dieux.
-Les dieux les repousseront ! clama-t-il en frappant sur la table
-Rappel-toi la secte ! Les dofus ne sont certainement pas le seul moyen qu’ils avaient ici. Ils sont partout sur le monde des douze, parmi les disciples, les humains, tu ne peux faire confiance à personne ! De plus, il suffit que les disciples perdent la foi pour que les dieux s’écroulent !
Arkenge se leva, et commença à faire les cents pas, sous le regard du sadida.
-L’armée s’en chargera alors !
-Bien sur, laquelle ? Bonta et Brakmar s’entre-déchirent… Amakna dépend de ses mercenaires, sinon la garde royale est trop peut nombreuse, quand à Asturb, n’en parlons pas…Un ramassis de bandits, des vauriens…
Arkenge, je ne veut pas te cacher la vérité. On à besoin de toi, car tu es seul à savoir ou est l'arme, et comment s'en servir. C'est la seul raison pour laquelle tu es en vie!

Arkenge refusait d’y croire.
-Vous n’allez tout de même pas me demander de…
-Ce serait une occasion de laver tes parents…
-C’en est hors de question, je ne sais même pas utiliser la machinerie.
-Alors tu sais ou elle est ? demanda Pazis en se levant.
-Non, je l’ai déjà vue, en rêve… dit-il en retombant sur sa chaise.

-C’est le seul moyen… Et tu le sais ! Détruit l’ile avec l’arme de ton père ! dit-il en s’asseyant à son tour.
Arkenge repensa à tout ce qu’il avait entendus ces deux dernières heures…
-Je… je refuse… répondit-il faiblement.

Pazis se leva.
-Tu n’as pas le choix, répare les erreurs de tes parents ! Ou tu nous détruiras tous !!
Arkenge se leva, et se dirigea vers le drap qui barrait l’accès au bureau.
Il se retourna et foudroya du regard Pazis :
-Je ne suis pas responsable des actes de mes parents ! Je détruirais Frigost, et tuerait ses habitants un à un… Mais je n’utiliserais pas le marteau.

Pazis dit alors :
Tu sais, on n’avait espérer l’aide d’un mercenaire, un sacrieur qui contrôlait autrefois les dofus… On l’avait capturé et emprisonné depuis près de cinquante ans…
Celui qui la lâché sur toi… Et qui veut la mort de ceux qui t’entourent, fait partie de la secte….
Il vit Arkenge continué à s’en aller.
-Eux ne reculeront devant rien pour atteindre leur but! Cria Pazis, penché au dessus du bureau, les mains sur celui-ci, fixant le dos d’Arkenge

Arkenge s’arrêta, une main sur le battant, et sans se retourner, dit :
-C’est pourquoi nous avons un point commun.
Et il sortit.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Mar 27 Avr - 22:31

Crylia était assise à une table, en pleine discussion intense avec Manzana, sur, qui, de Brakmar ou Bonta, avaient les plus justes causes de faire la guerre. Et chacune tenaient fermement sa position sur les biens fondés des entreprises de chaque cité.
Pazis n’avait pas tort… Ce n’est pas en étant divisé comme ça que l’on gagnera si Frigost nous attaque.
-Il n’en tient qu’à toi d’en parler à tes compagnons… Après tout, ils te suivent depuis le début… lui murmura Pazis
-Ce n’est pas exactement voulut mais c’est comme ca qu’on peut le voir…
-Au fond de toi, tu es content qu’ils soient la.
Alors ils s’approchèrent de la table, et Pazis arrêta la conversation des deux filles en frappant sur la table de toutes ses forces. Ce qui eut pour effet de faire tomber Crylia de sa chaise et de faire sursauter sa compagne.
-J’ai tout dis à Arkenge et…
-Il sait comment tu t’appelle ? demande Crylia horrifiée.
-Ne t’inquiète pas, je ne suis pas la pour vous arrêter. Bref, je lui ai tout dis. Il vous répétera ce qu’il sait… Manzana, je dois partir avec eux…
Cette dernière le fixa sans broncher.

-Quoi ? Encore un ? Oh la merde ! On va être combien comme ca dans le groupe ? Va falloir qu’il se calme celui qui écrit.
-Et il reste encore trois places dans le groupe.
-Merde, comment on va pouvoir donner du temps de parole à tous ?
-Tinquète, il trouvera bien un moyen de libérer une place…
-Tu ne crois pas si bien dire…
-Hein ?

-Comment ça tu veux partir avec eux ? Tu crois que tu peux abandonner Brakmar comme ca ? L’armée a besoin d’un chef ! clamât-elle en se levant.
-Tu sais pourquoi je fais sa, il en va de la survie du monde, répondit-il calmement.
-Si on perd cette bataille, Brakmar ne pourra pas gagner contre Frigost ! dit-elle en indiquant les troupes du doigt
-Si Bonta la perd, on ne pourra pas utiliser la sienne !
-On à que faire de Bonta, Brakmar a toute ses chance !
-NON ! hurla Pazis en écrasant la table. Il faut rallier toutes les nations ! Cet ennemi ne peut être vaincu seul !
-Mais nous avons besoin d’être guidé, de t’avoir ! dit-elle les yeux embués de larmes.
-Tu es la pour eux.
-Mais qui sera la pour moi ? cria-t-elle, une main sur le cœur, des larmes coulant sur ses joues.
Alors Pazis se calma, et la prit dans ses bras.
-Qui sera la, pour moi, quand ton cadavre aura rejoins tout ceux du clan chargé de traquer cette foutue secte, pleurât-elle, la tête contre sa poitrine. Qui me protégera moi ?
-Je serais toujours la pour toi. Sache-le.

Cette nuit, Arkenge fit un cauchemar, ou il revoyait cette horloge, il voyait la nuit du massacre, les rue en flammes, la mort partout, et la même chose, ici sur le monde des douze. L’odeur de la cendre, du sang, de la mort… Ses yeux étaient agressés par la luminosité des flammes et les crépitements de ces dernières, le bruit des poutres qui s’écroulent, carbonisés, les cris des hommes, des femmes et des enfants, la résonnance des pas de ceux qui court pour échapper à leurs assassins l’étourdissait.
Alors il vit Neya apparaitre au milieu des flammes.
-Et bien, tu avance vite… Tu sais pourquoi les parents avaient ces dofus et pourquoi ont est mort. Bref, ce que tu cherche depuis le début… Tu peux arrêter maintenant… Tu peux retourner sur l’ile d’Otomaï vivre une petite vie tranquille…
-La guerre frappera partout, si ce que Pazis m’as dit est vrai, l’armée est énorme… On ne peut se cacher, juste faire face et combattre ! dit-il en serrant les poings.
-Tu as pourtant les réponses à tes questions, tu rends les dofus, et tu te tire… Ce serait tellement facile… Mais toi tu préfère lutter pour ceux qui t’ont harceler, détruit, toi, moi, et nos parents…
A ces mots, il serra les dents, sentant ses veines palpiter.
-Nos parents n’ont eu que ce qu’ils méritaient !
-Bon, d’accord… Alors, que vas-tu faire ? Tu m’as donné des frissons dans le dos tout à l’heure, l’air sur, le regard déterminé, tu es bien comme notre mère au final…
-Je ne sais pas trop… Pazis dit qu’il faut organiser une défense générale, l’union de toutes les régions et des armées… Il dit que Brakmar acceptera car elle n’est pas aussi bornée que Bonta… Je pense qu’Amakna et Asturb seront un peu plus dur à convaincre, mais la ou sa va poser problème, c’est…
Il s’assit sur un rebord d’une maison en flamme.
-Bonta, avec sa fierté… Elle risque de tout mettre en l’air…
-Elle s’alignera comme les autres ! Ou voila ou sa les mèneras, dit-il en indiquant le carange autour de lui.
-Et tu crois pouvoir faire quoi ? A part le chef de la cité, en l’occurrence l’intendant en ce moment, vu que chef, il n’y a point, peut commander les armées… Si jamais il refuse, tu compte le tuer ?
-Si je dois en arriver à cette extrémité…
-Sait-tu ce qu’est le comble pour quelqu’un qui défend la liberté ? C’est de forcer les hommes à se battre pour elle…
-Il y aurait forcement un moyen de la faire plier… Elle n’est pas idiote ! Surtout si Brakmar vient sans arme…
-A ouais, surtout après la taule qu’ils ont pris à la gorge du Meulou… Si tu veux rallier les peuples, tu devras le faire avec puissance ! Mais si tu veux respecter leurs libertés, ne les forces pas contre leur grés rétorquât-elle en riant.
-Tu me parle de les rallier, mais je ne sais toujours pas comment faire…
-Tu trouveras…
Et elle s’effaça dans la brume et la fumée des incendies, comme un rêve…

Il se réveilla en sursaut. Il se leva pour aller boire. Il entendait le bruit de la pluie sur la toile, plutôt faible, et du tonnerre au loin. L’orage s’éloignait. Il devait être tôt encore, car tout le monde dormait dans la tente.
Il sortit un moment, et vit un feu de camp, avec quatre gardes autour, tentant de se réchauffer au-dessus de la maigre flamme.
Il vit qu’ils souriaient, semblaient joyeux malgré ce temps, cette époque et le combat qui s’annonçaient. Il entendit que les iops allaient mieux, voila pourquoi ils étaient aussi contents.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Mer 28 Avr - 22:56

Le sol était boueux, une horreur pour avancer, et pour combattre, alors, malgré la récente remise sur pied des iops, les combats n’allaient pas reprendre de si tôt. Le froid de la nuit ne s’en alla pas durant la matinée, et le brouillard n’arrangeait rien, installant une humidité constante sur la plaine.
-Je hais ce temps, j’ai les poils qui vont friser commença Pazis en ronchonnant.
-Allez, ne t’inquiète pas, je te ferais une jolie coupe, répliqua Crylia en sortant une paire de ciseaux. Ça va Arkenge ? Tu n’as rien avalé.
-Je n’ai pas très faim… commença celui-ci, la tête dans les mains. Il regardait au delà de la tente, en direction de Bonta. Alors il demanda :
-Comment pourrait-on rallier toutes les régions en une seule armée ? Qu’elles soient d’accord ? Qu’elles s’unissent sans se mettre dessus ?
-Il faudrait un symbole fort, un truc qui les mettent tous d’accords… Toi qui est chef Pazis, que peux-tu nous dire ?
-Les hommes sont près à tout pour une chose qu’ils aiment, qu’ils admirent, il faudrait forcer leur respect, les rallier sous… une même bannière…
-Comme créer un nouvel ordre ? tenta Crylia.
-Non, le mot est trop faible. Il faudrait… une alliance… Représenter par un homme, quelqu’un qui arrive à terrasser des armées, des dragons à lui seul…

-Coucou, c’est moi !
-Adalrik !! Comme je suis contente de te revoir en vie…

Arkenge ?
-Ouais, ouais, ravis ouais…
Adalrik le prit et le souleva, avant de le serrer dans ses bras.
-Moi aussi je suis content de te revoir mon pote !
-Mais tu va me lâcher oui ? Tu es bien vite rétablie dis-donc!
-Alors, vous avez trouvé Pazis ?
Le sadida se leva avant de lui serrer la main.
-Je suis Pazis, commandant en chef de l’armée de Brakmar, sous le conseil.
-L’armée de Brakmar ? Ils nous ont retrouvés ? s’exclama-t-il, horrifié.
-Tu as encore tout suivit toi, dit Arkenge en s’asseyant.

Crylia lui expliqua la situation, ainsi que les derniers événements

-Comment va Vérité ?
-Elle se faisait occulter par la trousse de soin, elle allait bien… Par contre elle va avoir ze cicatrice pile au dessus du sein…
-C’est pas commun pour des eniripsa d’avoir des cicatrices…
-Et encre moins commun pour un iop d’être aussi précis… continue Crylia en riant.
-Ouais mais elle, enfin nous, on à, je veux dire que, voila quoi… dit Adalrik en haussant les épaules et en rougissant.
Il s'explosa dans un fauteuil.
-Vous parlez de quoi alors ? changea-t-il habillement de sujet.
-Un moyen de rallier tout les peuples à notre nation…
-Tiens ? Ça me rappel quelque chose ca… Dans mon expérience de grand monument de l’histoire des routes d’Asturb…
-Dans ton statue de bandit quoi.
Adalrik fit comme si il n’avait pas entendus.
-…Les roublards que je connaissais suivait leur chef par admiration, mais aussi par la crainte ! On ne peut gouverner uniquement avec de l’amour, on ne peut se faire obéir si on ne fait que vous aimer.
-Tu te rends compte de ce que tu dis ? commença Crylia, scandaliser, en fidèle bontarienne. On ne peut forcer ou contraindre quelqu’un à combattre. Il faut l’avis de tous, l’avis du peuple !
-Et voila ou ca les à menés, dit Adalrik en pointant du doigt en direction de la gorge du Meulou.
Pazis si mit à son tour :
-Il a raison, Bonta et ses fonctionnaires, des formulaires même pour se gratter le cul ! Et je ne te parle pas des hauts-gradés… Il leur faudrait des jours pour planifier une attaque, même un raid… Et pourquoi ? Parce qu’ils demandent l’avis de la population, de chaque personnes, même de ceux qui ne connaissent rien à la guerre ! C’est un système qui est rapidement rongé par la corruption !
-Parce que c’est mieux à Brakmar ? Ils sont sous une dictature totale ! On décide à leurs places, sans leurs demander leurs avis. Une unique personne qui décide de tous ! rétorqua la cra
-Mais pour les grands événements, comme la guerre,
-La guerre appartient aux guerriers, pas aux paysans, aux fonctionnaires ! reprit Adalrik, et je persiste et signe, il faut une poigne de fer pour faire un bon dirigeant ! Et nous pas une assemblée de vieux croulants !
-Dit quelque chose Arkenge ! dit Crylia en se tournant vers lui. Soutient moi!

Arkenge avait le regard au loin, fixant un point invisible…
-Je pense que… les gars ont raison…
-QUOI ?
- Pour les systèmes politiques et économie, j’approuve Bonta, mais pour la guerre, Brakmar est bien mieux organisée. Et je sais qui pourrait représenter notre union contre Frigost…
-Mais bien sur c’est… commença Adalrik.
-C’est toi Adalrik, fini Arkenge.
-Hein ? Lui ? Pourquoi lui ?
-Car c’est un guerrier qui n’a peur de rien, qui à maintenant une très bonne raison de se battre, je parle de Vérité, et qui défendra la vie à n’importe quel prix.
-Mais…
-La discussion est clause ! On partira dès que Vérité ira mieux, on ira à Bonta. Alors il se leva et sortit de la tente avant de disparaitre dans la brume.
Ils se regardèrent entre eux dans la tente, puis Crylia couru après lui.

Il avançait, serrant les poings, remuant toutes ses pensées. Il avait très bien vu ou ils voulaient en venir… Pourquoi lui ? Il en avait marre ! Qu’on lui foute la paix un peu… Il voulait juste débarquer sur l’ile, mettre un peu le boxon, leurs faire bouffer leur dieu Unique, Ah, je me marre, et rentrer tranquille. Il se serait trouver une petite place tranquille au soleil et il aurait vécu seul, en ermite, laissant le monde avec ses problèmes.
Pourquoi il se battait maintenant ? Pour ne pas mourir, sauver SA peau, et finir sa vie pépère… Et ils voulaient qu’il soit le chef d’un nouvel ordre ? Et que le marteau soit le symbole ? Un symbole qui allait peut-être tous les tuer ? Et puis quoi encore ? De toute manière, l’ile n’avait plus besoin du marteau ou de l’horloge pour sortir de son sommeil, apparemment, elle c’était débrouillée seule.
Il shoota rageusement dans un seau qui était la, et se fit mal en pied avant de voir que le seau était plein de barre de fer coupé en morceaux. Au fil de ses dérivations, il c’était retrouvé devant la forge, où travaillaient un sacrieur et son apprenti, un humain. Ils travaillaient ensemble, faisaient de leur mieux pour créer des armes digne de ce nom. L’humain, malgré son manque de pouvoir, arrivait à suivre le rythme du sacrieur qui enchainait les fontes et les coups de marteaux.
La chaleur était agréable ici…
Il entendit quelqu’un crier son nom dans la brume.
-Et merde… murmura-t-il.
Et il s’enfonça dans la brume.

Il percuta Crylia au détour d’une tente, avant de se retrouver sur les fesses.
-Et alors, Ark, c’est des manières de faire ca ? Je te cherche partout, je t’appel, et toi tu fuis…
-J’ai besoin d’être seul, un moment, d’être un peu tranquille…
-Tu ne me vireras pas comme ca ! J’ai très bien vu que tu avais compris ce que l’on pensait ! Tu es le seul à avoir vu le marteau, tu t’en es même servis une fois, et si tu ne peux utiliser le marteau, l’aiguille reste tout de même une bonne alternative ! Adalrik est fort et courageux, mais il lui manque l’esprit, ce petit truc qu’on ceux qui vous leur vie au feu !

Arkenge sentit cette bête s’éveiller en lui. Elle parlait, mais ne savait pas. Il y avait tellement plus qu’une simple utilisation d’arme.
-Tu dois utiliser ces armes !
-NE DIS PAS ÇA !!! hurla Arkenge, les poing serrer devant lui.
Sous la surprise, Crylia recula de quelques pas.

-TU NE SAIS PAS ! Tu ne sais pas ce que sa ma couté d’utiliser ces armes ! Tu ne sais pas ce que j’ai enduré durant la bataille contre le sacrieur ! Tu ignore la douleur que j’ai subit, alors que l’aiguille prenait possession de mon corps ! Je ne contrôlais plus rien… Je ne ressentais plus rien. Tout mes sens étaient guidés par la mort ! Je suis devenu un monstre ! Après avoir décapité l’ennemi, je jubilais, j’ai sentis son sang sur mon visage,… et ca ma comblé de joie… Il m’en fallait plus… Et je me suis tourné vers vous ! Je ne faisais plus la différence entre… entre… Qui sait ce qui serait arrivé si ce salaud n’avait pas utilisé une magie aussi puissante pour revenir des morts et se procurer une nouvelle tête, et détourner mon attention ? Si je ne m’étais pas évanouis ? Vous seriez mort ! MORT ! Je refuse de réutiliser ces armes !

Crylia garda le silence, soutenant son regard, sans défaillir. Arkenge y vit de la pitié.
-Ça ne t’était pas arrivé avant que l’aiguille ne prenne cette teinte noire.

-C’est à cause du dofus ébène… Et je ne contrôle pas quel dofus je veux utiliser… Imagine que sa arrive lors d’une bataille rangée ? Ce sera un massacre chez eux, mais aussi dans mon propre camp, et par mes mains… dit-il, une expression de dégouts dans les yeux, alors qu’il fixait ses mains.

-Pazis nous à raconté la discussion que tu avais eu avec lui.
-Quand ?
-Hier soir, pendant que tu dormais… dit-elle d’un air coupable. Sache que si tu ne crois pas en toi… Moi… Oui…
Elle se pencha et l’embrassa fugitivement sur le bout des lèvres avant de se retourner et de disparaitre dans la brume.

Alors Arkenge sentit quelque chose bouillonner en lui. Non pas cette bête de haine et de destruction mais autres chose, de bien plus fort. Un mécanisme qui ne c’était jamais mis en marche chez lui venait de s’activer brutalement, comme une horloge…
Une chose qui, il le savait, n’aurait jamais du s’activer, pas maintenant en tout cas, pas alors qu’il ne devait plus rien avoir à perdre… Pas alors qu’il savait qu’il ne survivra pas au combat contre Frigost, car l’aiguille lui avait volé du temps… Et il en était conscient.

Tout se paye Arkenge… Tout se paye…
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Sam 1 Mai - 23:21

La brume ne semblait pas vouloir se dissiper, alors Arkenge, Adalrik, Crylia, Vérité, et maintenant Pazis décidèrent de se mettre en route vers la grande Bonta.
Une agitation régnait dans la tente, Adalrik réunissait des affaires, Arkenge faisait les sacs, tandis que Crylia et Pazis réunissaient des plans et des informations sur Bonta, qui pourrait les aider au cas où ça tournerait mal. Pazis avait les yeux rouges et gonflés, comme si il avait beaucoup pleuré.

Vérité était au médical, se faisant examiner une dernière fois.
Crylia était penché sur une carte de Bonta assez vieille quand elle demanda à Pazis :
-Tu as dit à Manzana qu’on parait aujourd’hui ?
-Je lui en aie parlé toute la nuit. Elle ma supplié de ne pas partir, de rester ici, pour l’armée, pour elle… J’ai finit par lui dire que je partirais avec vous quoi qu’il arrive. Elle a fondue en larme et a courut hors de la tente. Je ne l’ai pas revue depuis…
-Je suis désolée.
-Non, ce n’est rien. Je savais que ce jour allait arriver, mais pas si tôt, dit-il dans un soupir.
Crylia lui posa une main sur l’épaule.
-On a tous payés un lourd tribu pour la guerre, alors qu’elle ne fait que commencer… Il faut rester courageux, la tête haute, le regard sur ! Bombe le torse merde ! Tu fais partis de ceux qui vont sauver le monde ! On soutient Arkenge car on croit en lui ! On ne peut que gagner !
-OUAIIIS !! hurla Adalrik en levant les bras et en jetant en l’air deux sacs à dos.
Arkenge tourna la tête… et sourit… merci…

-Hey, vous avez pensé à un nom pour ce nouvel ordre ? demanda Pazis en rattrapant les sacs.
-Alors là, aucune idée…
-Tu ne réfléchis pas trop Adalrik… Ah, non, j’ai rien dit, dit Crylia en souriant.
-Il faudrait un truc qui fasse peur à nos ennemis, et qui instaure le respect de nos alliés, un truc qui claque, qui évoque la justice divine face à des païens !
-Je croyais que c’était nous les païens… dit Adalrik en tentant de réfléchir.
-Du point de vue de Frigost peut-être, mais pas sur nos terres ! répliqua Pazis.
-Un truc qui… voudrait dire que quoi que fasse nos adversaires, ils seront sans défenses face à nos pouvoirs ! Qui eux, viennent de nos dieux ! Ont est investis d’une missions divine…
-L’Inquisition…
-Ouais, ca déchire ca, Arkenge…
-Ca fait dark, c’est sympa, dit Pazis en rigolant
-Mouais…

Vérité arriva à ce moment, le visage pale, les mains qui tremblaient légèrement, les yeux lourd, très fatiguée, mais souriante.
-Who, tu es sur de vouloir venir dans cet état ? demanda Adalrik en l’embrassant.
-Il est hors de question que je reste en arrière ! Ca va faire quatre jours que je suis clouée au lit, j’ai besoin de bouger.
-Je décline toute responsabilité si tu as un accident.
-Ca, on sait Ark…
-Bon, allez, prenez chacun un sac, je les ai bien remplis, on devrait pouvoir tenir deux semaines, mais Bonta n’est pas aussi loin.
-Oui, trois heures de dragodindes, au galop. Et si le temps est au beau fixe, mais avec ce brouillard.
-Allez, on se bougeeuuuh ! dit Adalrik en sortant de la tente, et partit en direction des enclos, suivit du groupe.

Malgré la brume, la route fut rapide, et ils atteignirent Bonta le soir. Ils purent voir la ville du haut d’une colline verdoyante.
La brume c’était levée, et le couché de soleil sur la ville était magnifique.
L’entrée était faite de pierres blanches, surmontée d’une épée de fer blanc. Les maisons étaient faites de la même pierre, rendues jaunes par la lumière du soleil.
Une longue file de réfugié s’étendait devant l’entrée. Le groupe dut attendre près de deux heures dans la file. A coté d’eux, une enutrof rouspétait contre l’administration de la cité. Ils arrivèrent au niveau d’un chariot d’une famille, uniquement composé d’humain. La mère, assise devant, plutôt jeune, tenait dans ses bras un bébé, tandis que le père tentait de faire avancer le chariot. En regardant autour de lui, Arkenge vit que ce n’était pas les seuls humains à chercher la protection de Bonta. Il se demanda alors s’ils croyaient à ce Dieu unique, s’ils étaient près à tuer des disciples pour mieux vivre. S’ils s’avaient ce qu’il était chargé de faire, le soutiendraient-ils ? Ou bien tenteraient-ils de l’arrêter ? Sur ces questions, les cinq arrivèrent devant l’entrée, et ce firent stopper par les gardes.

-Halte la, identité, motif de votre arrivé, rien à déclarer ? demanda le garde.
-On est… commença Arkenge.
-Marre de ces administrations, je suis Evangelynne, Capitaine de la troupe de Choc de Bonta, mercenaire des Quatres et membre de la Confrérie Blanche dit alors Crylia en brandissant un insigne en métal blanc où on pouvait voir la tête d’un dragon surmonté de deux flèches croisées.
-Oh putain ! s’écria Pazis en reculant.
Adalrik en tomba de sa monture, tandis qu’Arkenge essaya de comprendre ce que Crylia venait de dire, et que Vérité avait la bouche grande ouverte, sous l’effet de la surprise. Les gardes se jetèrent à terre en signe de respect.
Partout autour d’eux, les gens s’agenouillèrent, tentant de prendre une main à la cra et à l’embrasser, en murmurant :
-Notre sauveuse…
-La tueuse de dragon…
-Elle est de retour à la cité…
-On a gagné la guerre !

Crylia, ou plutôt Evangelynne repoussa aimablement ceux qui étaient près d’elle.

-Capitaine, on ne pensait pas vous revoir, une rumeur disait que vous étiez morte…
-Et bien non, je suis toujours vivante… Je me rends au palais.
-Permettez que l’on vous escorte.
-Ce n’est pas…
Une dizaine de garde sortirent de la caserne, à coté de l’entré, et entourèrent le groupe.
-ECARTEZ-VOUS ! Faites place ! Laissez passer ! hurla le garde de tête en repoussant eux qui se mettaient en travers du chemin.

Ils virent alors le quartier pauvre de la cité, une rue bondée de chariots, de voyageurs, unique, elle se divisait en des dizaines de petites ruelles sur les cotés, permettant l’accès aux zones sombres de la ville, où le crime régnait malgré l’effort de la garde, et des soldats patrouillaient partout. Partout des étales de marchands, des colporteurs qui faisaient du porte à porte. Des enfants couraient et jouaient dans toute cette activité, habillés de guenilles, les pieds nus.
Partout les manants tournaient la tête vers ce convoi, pour le moins particulier. La nouvelle du retour du Capitaine de la troupe de Choc fit rapidement le tour de la cité, et très vite, les gens se massèrent sur les bords de la route, pour apercevoir la cra.
Arkenge s’approcha d’Eva et lui murmura.
-Pourquoi nous avoir rien dit ?
-J’avais peur de vous effrayer à ce moment… Je suis désolé de vous avoir caché tout ça…

Quand on avançait dans la cité, on devait franchir un autre poste de garde, et on arrivait dans le quartier riche de la ville. Ici c’était différent, pas de petits marchands tentant de gagner leurs vies, mais de majestueux hôtels de ventes, des ateliers d’où sortaient des fumées noires, témoignant de l’activité des forges, des effluves de pains cuits au four.
Ici, il y avait de grandes écoles où les enfants apprenaient la vie de tous les jours, des universités majestueuses où se réunissaient les plus éminents scientifiques, ainsi qu’une bibliothèque où était regroupé tout le savoir de la cité et des temples pour les dieux.
La grande rue était majestueuse ici, de gigantesque statues de marbre bordaient les bords, et le sol était pavé de ce minerais. Chaque maison avaient sa propre architecture, chaque habitants respiraient le luxe et la réussite ici, habillé avec grâce et chic.
Du haut de leurs fenêtres, ou bien massés sur les cotés, les gens jetaient des fleurs sur le chemin du groupe, acclamant la cra.
Vérité, qui n’avait jamais vu de décors aussi enchanteurs regardait partout, chaque détails, chaque bâtiments.
-Je crois que tu es connus ici, reprit le xelor.
Evangelynne rigola.
-Il faut dire que j’ai rendue des services à la cité.
-En tout cas, pour une arrivée en discrétion, c’est râpé…
-Avec l’administration et tout le bordel, on aurait franchis les portes du palis et obtenus l’entretien avec le conseil dans des mois ! On va au plus rapide. Ca te permettra d’expliquer la situation et de repartir le plus vite possible.
-C’est pas faux…

Le palais se dressa alors devant eux. Il était à coupé le souffle, dans la luminosité rougeoyante de l’aube. Un parvis de marche permettait d’accéder a une lourde porte en chaine, surmonté d’un fronton gravé avec précision. Une véritable petite armée ce tenait la, au garde à vous, avec, devant, une dizaine de personnes assez âgés, et de toutes races, humains comme disciples, et sur le coté, trois généraux, qui firent de grand signe à Eva, qui leurs répondit.
-Les vieux devant, ce sont les membres du conseil, à qui ils faut faire bonne impression, les trois là-bas, ce sont Dajo, Snoop-green, et Kassos, mes partenaires lors des batailles rangées. Et les hommes derrières sont ma troupe d’élite, tous sous mes ordres, une cinquantaine de soldats, tous choisit par moi, expliqua Eva.

Les soldats repartirent vers la porte, laissant le groupe seul face a tout ce petit monde.
Un des sages avança vers Eva et lui serra le poignet, signe de respect entre anciens et jeunes guerriers.
Ca allait commencer…
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Dim 2 Mai - 19:32

-Ma chère Evangelynne, je suis heureux que vous soyez enfin de retour parmi nous, nous commencions à désespérer de ne jamais gagner cette guerre, mais maintenant que vous êtes la , les quatre sont enfin réunis, et nous allons pouvoir botter brakmar hors de nos plaines.
-Moi aussi je suis heureuse d’être efin rentré Sage. Mais je dois vous informer de sujets assez…
-Maintenant que vous êtes la, et comme le soir commence à peine, nous allons organiser une fêtes gigantesque dans la grande salle, en l’honneur de notre prochaine victoire, tout le gratin sera invité, ainsi que vos amis ? dit il en regardant le groupe.
-Je vous présente des amis, ils m’ont beaucoup aidé pour venir ici.
-Et bien, plus on est de fou, plus on rit ! Mais vous n’allez pas rester planter la, venez, j’ai plein de choses à vous raconter.
Il prit la cra par le bras et l’entraina vers l’entré du palais, suivit de tout les dignitaires. Ils passèrent les portes. C’étaient un hall immense, tout de marbre blanc. Sur les murs, d’immenses tableaux représentant des batailles et sur les cotés, entre les portes qui donnaient sur des salles et des couloirs encore plus beau que le hall qu’ils traversaient, des statues de grand guerriers, symbole de victoires. Au plafond, de magnifiques gravures en relief, des peintures de toutes les couleurs entouraient un immense lustre de cristal, et, au sol, un épais tapis brodé d’or fin recouvrait le sol de pierre. D’immenses fenêtres entourées de rideaux pourpres, donnaient sur l’extérieur, et la beauté de la nuit, les étoiles et la lune semblait renvoyer la lumière dorée qui émanait du palais.
Les femmes ici, étaient toutes dans de longues robes élégantes, habillées par les plus grands tailleurs de la ville, des bijoux aux doigts et aux cous, des sourires sur toutes les bouches, des coiffures majestueuses. Eva, avec sa tenue de combat faisait vraiment contraste.
Arkenge était éberluer par tant de splendeur et tant de richesse, partout où il posait les yeux, ce n’était que marbre, rideau rouge, fenêtres d’argent et bordures d’or.
Le Sage les guidèrent a travers ce dédale de luxe et de richesses jusqu’à des appartements, où le groupe découvrit, dans chacune de ces suites royales, un immense lit à baldaquin, des miroirs qui touchait le sol, des meubles faits d’un bois travailler avec grâce et professionnalisme.
Les salles de bains étaient encore plus impressionnantes, de grande baignoires, ancrées dans le sol, au centre d’une pièce, faite de pierres bleues et blanches, entourées par des éviers, des meubles, des miroirs.
-Whoo
-Tu l’as dit Ark, ce n’est pas souvent que l’on voit ça, dit Adalrik en se jetant sur le lit, rebondissant, et s’enfonçant dans les couvertures et les oreillers.
Vérité n’osait pas bouger, craignant de salir. Elle se dirigea vers une commode et l’ouvrit, découvrant des robes et des boites à bijoux contenant mille trésors. Ces yeux brillaient de joie.
Pazis ronchonnait dans son coin.
-Ainsi donc, voila où va l’argent des impôts, tout pour satisfaire l’aristocratie, et rien pour le peuple !
- Déride-toi Pazouille, dit Adalrik en lui envoyant un coussin.
-Je vous emprunte Evangelynne, j’ai de nombreuses choses à lui dire, dit le Sage.
-Je vous suis.
Eva sortit de la suite, en fermant les portes derrière elle.

-Je veux une robe pour la fête de ce soir dit Vérité d’un ton enthousiaste en se regardant dans le miroir face à elle, dans une robe beaucoup trop grande. Ce n’est pas à Brakmar que l’on aurait pus assister à des fêtes pareilles !
Un cousin, envoyer par Pazis, vola à travers la pièce, et percuta Adalrik.
-C’est révoltant d’afficher un tel luxe ! Enfin, vous n’avez donc pas vue la situation des gens dans le quartier pauvre que l‘on a traversé ?
-Moi ce qui m’étonne le plus, c’est la position de Cry, euh, Evangelynne.
-A tu m’étonne, répliqua Adalrik en envoyant deux coussins sur Pazis, qui esquiva en se glissant derrière le gros fauteuil où c’était assis Arkenge, qui reçus les coussins dans la tête.
-C’est clair que c’est étrange, mais avoir un tel allié dans l’Inquisition, c’est magique ! répliqua Pazis.
-Ainsi donc, tu à complètement abandonné ton statut de chef des armées de Brakmar ? demanda Vérité en le regardant à travers le miroir, alors qu’elle avait enfilée une autre robe.
-Bof, je n’étais pas vraiment le chef. Oto avait plus de pouvoirs que moi, et puis il y avait Manza… Et d’autres.

Quelqu’un toqua alors à la porte
-Je suis une gouvernante, je viens pour vous guider jusqu’à la salle des tissus, pour vous confectionner un habit, pour ce soir.
-Chouette, cria Vérité alors qu’elle allait essayer une autre robe.

Arkenge ouvrit la porte et tomba nez à nez avec une humaines, habillé sobrement par rapport au reste du décor.
-Vous me suivez ?
-C’est partit dit Adalrik en refermant la porte.
Le groupe suivit la servante à travers un véritable labyrinthe de luxe. Ils croisèrent de nombreux domestiques, qui portaient des habits, tiraient des chariots, où qui couraient, un rouleau de papier à la main. Les couloirs étaient eux aussi richement décorés, des blasons, des reliefs, des peintures, des fenêtres immenses qui donnaient sur Bonta, qui finissait ses activités. Sur les murs, des chandeliers, que des xelors allumaient en se téléportant, alors que la lumière du jour avait disparu. Ils traversent de nombreux salons, meublés de canapé, de fontaines, de plantes où étaient assis de riches gens, discutant de la fête de ce soir.
La population du palais était aussi bien composés de disciples que d’humain, et ceux, autant chez les domestiques que chez les bourgeois.
Ils arrivèrent devant une porte surmontée d’une paire de ciseaux gravée dans le mur, et remplis d’argent.
La salle était très grande, partout des mannequins de bois, de différentes tailles, recouverts de robes, de chapeaux, toutes les créations n’étaient pas finis. Sur les murs, de grand rouleaux de tissus qui se déroulaient sur le sol côtoyait des têtes de bois, sur lesquelles reposaient de grand chapeaux.
Partout des étagères, remplis d’outils en tout genre, de la simple paire de ciseau, à une faucille. Le mélange des couleurs était sublime.
Au milieu de ce tourbillon de couleurs se tenaient un osamoda, qui, aidé de ses invocations, créait une robe.
- Ma non, ca né va pas du tout, mé que me fais-tou ? Non, y é t’ai déjà dit, ché le bleu magné ne va pas avec le jaune oriar.
-Bhé…
-Y é ne veut pas le savoir, tou me retire cette horreur tout de souite.

-Excusé-moi ?
-Quoi ? Vous né voyez pas ché y é souis occupé ? Rah, si y é souis toujours dérangé, comment voulez-vous que je fasse du bene travail ? Toujours dérangé ici, c’est incroyabile !
-Il s’agit d’habillé ces quatre personnes.
-Maa fallait le dire tout dé souite ! Par ici ! dit il en indiquant une porte, au fond de l’atelier.
C’était une pièce mieux rangée que l’atelier. C’était tellement meubler qu’on ne voyait plus les murs, de nombreuses armoires, des commodes avec d’innombrables tiroirs, même au plafond, il y avait des rangements.
-Alors, on commence par la pétité hein ?
-Ouuui, dit Vérité, plus excitée que jamais.
-Alors, (il fouilla dans une armoire avant de sortir une robe courte, de couleur marron) ca ? Non, pas ca, il faut faire ressortir la couleur des yeux… L’expressioné dou visage ! (il range la robe) Ca ? Maaa non ché yé fais ? Et les cheveux alors ? Bete ché y é souis ! dit-il en jettant la robe.
-Bon, on va s’assoir nous…
-Bene, bene ! dit-il en sortant une longue robe bleue, avec les cols et les coutures d’un blanc argenté. Essayé donc moi ca ma pétité.
-Je me change ou ?
Allé allé, faite pas votré timide, y’en ai vou d’autre !
Vérité se changea. L’osa lui sauta dessus, remetant en place le col, remontant une manche, bassant l’ourlet de la robe, en marmonant.
-Maa voila qui est magnifiqué, touté la splendeur dé l’artiste rassemblé dans une ounique pièce ! Redressez-vous ! Le dos droit, le front haut ! Ma ché ? Ne soyez pas intimidé commé ca ! Admirez-vous ! dit il en la guidant vers un miroir.
Adalrik en la voyant tourné devant le miroir, dans cette robe, qui mettait en avant ses courbes , la grâce de ses mouvements sentis son cœur faire qu’un tour.
Pazis s’approcha.
-Alors la, chapeau, un joli coup de ciseau maitre.
-Yé sait yé sait, c’est mon métier ! Passons a vous, je vous vois déjà, avec votré carrure das un costume magnifiqué ! Pétité ! Allez voir mon assistante, elle vous pretera des bijoux ! Une fleur n’est niente sans ses pétales !
Pour Adalrik ce fut un peu plus long, sa carrure l’empêchant de rentré dans les habits, le maitre dut confectionner des pièces lui-même.

Pendant ce temps, Pazis et Arkenge discutaient de ce qui allait suivre.
-Je pense que c’est mort pour ce soir, avec le monde qu’il va y avoir.
-Tu as déjà assisté à ce genre de fete Pazis ?
-Parfois à Brakmar, mais c’était rare, et pas aussi fantastique. Bonta à vraiment les moyens.
-Que veut-tu dire par ‘’c’est mort pour ce soir ?’’
-Tout simplement que la fête va durer toute la nuit, voir plus ! Et que les dignitaires ne seront pas en état de parler de l’Inquisition ! Il faudra bien attendre deux jours que tous ce remettent de cette fête !
-C’est beaucoup trop long ! s’alarma Arkenge.
-Ouais, mais on ne peut rien y faire… La fête, d’après ce que j’ai put voir de la richesse de Bonta, sera somptueuse, pourquoi ne pas en profiter…
-Tu plaisante, on n’a pas que sa à faire !
-Tu m’as mal compris la… Tout le gratin sera réuni dans la même pièce, dit Pazis en souriant.
- Tous les hauts placés de la ville ? demanda Arkenge
-Tous ! Absolument tous…
-Ca va être intéressant…

-Ma, voila un bel homme ! dit l’osa en regardant Adalrik.
Arkenge le regarda. Il était dans un costume rouge et blanc, un large emblème des iops sur le devant, un pantalon noir, une ceinture blanche, une paire de botte noire, des gants noirs. Jusque la tout allait bien, c’était la classe, mais c’était sans compter sur la présence des froufrous au niveau des épaules, ou le long des bras.
-Pas de commentaires…
-AHAHAHAHAHAHA
-J’ai dit pas de commentaires !
-Ah, mas je ne fait pas de commentaires, ahah, je me fou juste de ta gueule ahaha…

-A vous, le xeloré !
-Gloups…

Ils se retrouvèrent tous dans la suite, avec leurs tenues sous le bras.
-Il avait un drôle d’accent le gars non ? demanda Adalrik.
-Whaa super, je n’ai jamais vécu ca !
-Ca doit te changer des taudis de Brakmar.
-Tu n’imagine pas à quel point, je dois être en train de rêver !
-Oui, elle va etre unique, dit Pazis en souriant.
-Arkenge le regarda, puis tourna la tête pour se regarder dans le miroir. Il le fallait.

-Il est l’heeure ! dit Vérité, qui ne tenait plus en place. Elle se regarda a nouveau dans le miroir, pour remettre s robe en place. Alala, j’ai hâte d’y être !!
-Tu es magnifique comme ca !
-C’est vrai Adal tu trouve ? Toi aussi.
-Prfuu
-… Franchement, pourquoi je suis le seul à avoir ces trucs aux manches !
Arkenge se regarda dans le miroir. Une robe assez longue lui tombait jusqu’aux pieds, avec dans le dos, le motif de deux aiguilles entrecroisées. Il portait une paire de botte et des gants bleus nuits. Une ceinture en forme de montre, assez discrète et un haut chapeau complétaient l’ensemble.
Ca lui allait plutôt bien…
La domestique qui les avait accompagnés vers le tailleur revint.
-Il est temps de se rendre au bal, si vous voulez bien me suivre.

Ils firent le même chemin que pour venir, mais en sens inverse, retraversant des salons, des couloirs de marbres.
Arrivé dans le hall, ils furent stupéfaits par la quantité de personne réunis ici. Partout, des disciples, des humains, rivalisant de grâces, de chic, de beauté, partout, le luxe, la richesse, mettant en valeur le décor général de la salle.
-J’espère que l’on trouvera Eva assez facilement dans la foule
Une longue file s’entendait jusqu'à dehor, et on pouvait apercevoir, à l’extérieur, des chariots tirés par des dragodindes se garer, laissant descendre toujours plus d’aristocrates.
Alors une cra magnifique apparut en haut des marches, dans une robe rouge, très longues et très ample, le haut laissait voir une épaule et un bras complètement nu. Alors Arkenge reconnut Crylia, où plutôt Evangelynne. Elle était entourée de personnes qui semblaient très haut placés. Quand elle les vits elle fit de grand signe, et ils montèrent la rejoindre.

-Et ba dis donc, Eva, en voila une belle robe, commença Vérité.
-Eva ? Je dois dire que ca change du moment où on c’est rencontré…
La cra rougit.
-Ainsi donc voila ta vraie place… dit Pazis
-Je suis plus à l’aise sur le terrain qu’ici, c’est incroyable comme ca ne m’avait pas manqué de toujours devoir sourire, faire semblant… Regardez-les, tous, ces riches, ils ne sont la que pour recevoir la meilleur place au près de l’Intendant.
-A oui, l’Intendant est la aussi, dit Pazis dans un sourire en regardant Arkenge.
-Bon, on y va ? invita Eva.

Au bout du hall, ils montèrent un escalier immense, et devant eux se dressèrent une double porte en chêne gigantesque, qui atteignait le plafond. Les gardes durent se mètrent à deux pour l’ouvrir et Arkenge crut rêver.
La salle de bal…
Elle était immense, près de dix mètres de haut pour cent mètres de long !! Une salle magnifique, encore plus belle que le reste du palais ! Elle était en ovale, et la porte par laquelle était entré Arkenge en était une extrémité. En entrant, on accédait à un balcon qui donnait sur la salle. On descendait par des escaliers de marbres, de chaque cotés. Le balcon était supportait par de fines colonnes de marbres, et sous lui se trouvait un buffet où tout les plats du monde des douze était représentés. Il y avait de quoi nourrir des centaines de gens.
Face au balcon se trouvait la salle de bal en elle-même, là où très bientôt, une foule de personnes allaient danser.
Le sol était un parquet finement ouvragé, où apparaissaient de nombreux motifs gravés avec précisions. Les murs étaient recouverts de sculptures, recouvertes de feuilles d’or resplendissantes, ainsi que des chandeliers. Le plafond soutenait un lourd lustre en cristal, immense, où brulaient des milliers de bougies, qui diffusait une lumière vive sur la salle.
Face au balcon, de l’autre coté de la salle, et entourant à moitié cette dernière, de grandes fenêtres, de près de neuf mètres de haut, donnant sur un balcon extérieur, et des fontaines, où se reflétait la lumière de la lune.

Très vite la salle fut remplie par d’innombrables disciples, humains, fonctionnaires, dignitaires… Pazis avait vu juste, tout le gratin était la !
Arkenge et le groupe était resté en haut du balcon, tandis que tous les convives descendaient.
Alors le Sage apparut:
-Cette fête, mes enfants, est pour célébrer le retour d’Evangelynne à nos cotés ! dit-il en la prenant par l’épaule.
Des applaudissements nourris se firent entendre.
-C’est le signe que nous attendions tous ! Brakmar sera repoussé ! Grace à l’union des quatre plus grands généraux de Bonta !
De nouveaux applaudissements. Le Sage attendit qu’ils s’arrêtent.
-Mais ce soir, là n’est pas le sujet, alors profités de la fête et soyers heureux ! Musique !

Alors la musique commença. Arkenge jeta un regard en bas du balcon. Tous les hauts placés de la ville était la. C’était ce soir ou jamais !
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Lun 3 Mai - 22:38

Un orchestre important ce tenait au sud de la pièce, composé d’une dizaine de musiciens, qui se firent une joie de remplir la salle de leur musiques. Bientôt, le Sage ne fut plus le centre d’attention, la piste de dance prenant sa place. Alors il se retourna vers le groupe et dit :
-Allez donc vous amuser, ce soir, vous dormirez en paix.
-Ouais, viens Adalrik, on va danser !
-Mais je ne…
-Hey, Ark, pourquoi tu n’irais pas proposer à Evangelynne de danser avec toi ? Je m’occupe de tout, dit Pazis en le poussant de l’épaule.
-Ah ! Fou moi la paix, je n’ai pas envie de danser !
Mais si, regarde, elle est la bas.
Eva était entourée de dizaines de filles qui n’avait jamais quittées l’enceinte du quartier riche de la ville et qui lui poussaient des centaines de questions. Cette dernière semblait ravie de répondre à un maximum de questions. Alors un jeune humain vint lui proposer sa main. Elle regarda en direction d’Arkenge, qui tourna la tête, puis accepta, avant d’être entrainée vers la piste.
-Oh, tu es vraiment bête, elle voulait que ce soit toi !
-Ca ne m’intéresse pas, dit-il, remplis de jalousie.
-Tu mens…
-Va te faire foutre !!
C’est dans cet accès de colère qu’il alla s’assoir sur un des sièges, sur le balcon, qui surplombait la piste, mais de voir Eva danser avec ce jeune coq, et aimer ca, lui retourna l’estomac. Il décida de descendre au buffet, pour grignoter un truc, et passer ce sentiment sur quelque chose.
Le buffet était impressionnant, il y avait la haute gastronomie d’Amakna, mêlée aux plats typiques de Bonta. Il y avait de tout, sauf de la nourriture Brakmarienne.
Il prit une assiette, mais vit que toutes les tables étaient prises, et il avait nullement envie de se joindre à toute cette populace. Il longea la salle de bal sur la longueur, pour atteindre le bout, et le balcon extérieur.
Il sortit et trouva l’air un peu frais, après l’ambiance de l’intérieur. La porte vitrée filtrait la musique, mais laissait entendre le brouhaha intérieur de tous ces gens en train de parler, de danser. Sur ce bruit de fond, il s’assit sur le rebord de marbres, face à la lune et mangea, contemplant Bonta endormie.
Le palais faisait comme un phare dans la nuit, éclairant les bâtiments qui l’entourait de sa lumière festive.
Alors qu’il rêvassait tranquillement, bercer par la musique du bal, hypnotisé par ces robes aux couleurs chatoyantes qui tournaient, encore et encore, pendant près de deux heures, il entendit quelqu’un s’adresser à lui.
-Ainsi commence la première action de l’Inquisition, je me demande comment ils vont réagir ?
-Bonjour à toi aussi Neya…
-Tu commence à être habitué non ?
-Je suis surtout complètement fou, sinon pourquoi tu serais la, à me parler ?
-Tu as la classe dans ces vêtements, petit frère…Sa me rappelle… Non, rien…
Apres un silence passé à regarder les danseurs, elle dit,
-Je dois dire que je suis impressionnée… Tu as vite pris ta décision.
-Si ce que Pazis à dit, Frigost va bientôt se réveiller, si ce n’est déjà fait, on a plus le temps à palabrer !
-Tu sais qu’il y a aussi ceux qui n’ont pas voulut de cette guerre sur Frigost ? Sans parler de ceux qui ne sont pas de ton avis, ici même !
-On à dépasser ce stade Neya. Eux n’ont pas reculé lors du massacre des disciples sur cette ile, au nom d’un Dieu imaginaire !
-Et le plus drôle, c’est que si tu gagne, ils diront la même chose en face…
-Non… Car, en face, il n’y aura plus rien si je gagne…
-Enfin tu te décide à agir dignement…

-Alors, tu accompagne Evangelynne ? Et comment t’appelles-tu ?
Alors Neya disparut. Arkenge mit un moment avant d’arracher son regard aux tournoiements hypnotique des robes, pour voir qui lui avait parlé. Il s’agissait du Sage en personne, appuyé sur la rambarde de marbre, à coté de lui. Il tourna la tête, cherchant Neya, mais ne la vit plus. Il regarda sa montre. Neya lui avait parlé pendant deux heures ?
-Euh… Je m’appel... Loortal, simple xelor, de passage ici, dit-il en regardant le Sage.
Il ne l’avait jamais vu de si près. C’était un pandawa, plutôt grand, à l’air enjoué, une chope à la main, comme à leurs habitudes, dans une veste et un pantalon gris, très sobre, comparé au reste des convives.
-Et qu’est ce qui t’amène ici Loortal ?
-L’espoir d’un monde meilleur…
-AH ! Tu as bien fait de venir ici alors, car Bonta se bat pour un monde meilleur depuis des années face à Brakmar, mais ces félons font tout pour contrôler le monde, contrecarrer nos plans et détruire nos postes…
-On m’a tenu le même discours à propos de Bonta. Et il s’en alla, laissant le sage outré.
Il n’avait vraiment pas envi d’entendre toujours le même baratin à propos du mal, du bien, gnahgnahgnah…

Il rentra dans la salle, la retraversa, mais se fit arrêter par une fille magnifique en robe rouge.
-Tu viens danser Arkenge ?
-Evangelynne ? Je ne t’avais pas reconnus…
-Aller, viens ! Adalrik et Vérité s’amusent, alors pourquoi pas nous ?
Elle prit le xelor par la taille et posa une main sur son épaule, avant d’entamer quelques pas.
La différence de taille ne semblait pas la gêner, mais elle provoquait des sourires autour d’eux.
Ils dansèrent ainsi pendant une bonne heure, enlacé l’un dans l’autre. Arkenge oublia tout, tout, il n’y avait plus qu’eux deux, au milieu de nulle part, fini la guerre, fini Frigost, els dieux, tout ce bordel. Seul comptait les bras d’Eva. Alors il demanda.
-Que faisais-tu pendant que l’osa nous faisaient des habits ?
-Je m’entretenais avec le Conseil, présidé par l’Intendant, le Sage et les autres… Je leurs ait éxpliquer la situation et…
-Et ?
-Sa ne les gènes pas que tu sois ici, ils savent qui tu es, et le Sage voulait te le dire gentiment… Tu ne l’as pas croisé ?
-Non, non… Il s’en voulait un peu de l’avoir rembarré aussi vite… Tu leur à expliqué la situation avec Frigost ?
-C’est la le problème… Ils acceptent toute alliance…
- Bah n’y a pas de problème alors !
-Sauf avec Brakmar….

L’horloge du clocher sonna trois heures du matin.
Alors il n’avait pas le choix, il fallait le faire Très bien !
Préparez-vous, Bontariens, ce qui va suivre restera gravé dans les mémoires.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Mar 4 Mai - 18:58

Ils dansèrent encore un moment, dans le silence, enlacé l’un dans l’autre, seulement guidé par la musique, au milieu de cette mer d’habits brillant, de ce luxe insolent, qui faisait penser au xelor qu’il rêvait… Arkenge ne voulait pas que ce moment de pur bonheur s'arête pour lui. Plus rien ne comptait, si ce n’était cette cra, en face de lui, qui lui souriait doucement. Il appréciait vraiment ce moment, après avoir passé des jours, des semaines dans l ‘horreur, il se sentait maintenant, dans les murs de ce palais d’or et d’argent, en sécurité total.Plus rien ne semblait pouvoir l’atteindre ici, en sécurité, dans les bras de celle qu’il… Qu’il aimait ? Il souri doucement… Oui, pourquoi pas ? Après tout, pourquoi vouloir abandonner tout ses sentiments ? Il n’était pas sur de survivre à ce combat contre Frigost, alors pourquoi ne pas profité de la douceur d’une femme ?
Non… Il refusait ! Il refusait de mourir, de laisser Eva seule derrière lui, de la laisser en proie à ce monde. Il avait une nouvelle raison de se battre, une raison plus puissante que la foi, ou que l’amitié ! Une raison plus puissante que le désespoir ou la souffrance ! C’était l’amour !
Sur ces pensées, il se serra contre elle, et elle fit de même. Alors il posa sa tête contre elle et elle sur le haut de sa tête.
La vie… La vie, une valeur inestimable… Il sentait son cœur, et celui de la cra battre en harmonie, il l’entendait, un rythme régulier, hypnotique, aussi fascinant qu’une horloge…
Alors, difficilement, il s’arracha à ses bras, une souffrance énorme sur le cœur. Ce n’était pas le moment de faiblir, pas le moment de se reposer. Après la guerre, il aurait tout le temps d’apprécier ces moments. Il devait agir maintenant

-Eva, il faut que l’on monte au balcon, dit Arkenge en arrêtant de danser au centre de la piste, au milieu de tous ces aristocrates, l’air grave, en fixant celle-ci dans les yeux.
Il l’a trouvait magnifique dans cette robe rouge, qui laissait voir son épaule et son bras gauche. Il sentait le contact de son dos nu contre sa main. Voila à quoi devait ressembler un ange…
-Pourquoi ? Tu as prévu quelque chose ? demanda-t-elle inquiète, regardant autour d’elle.
-On peut le dire comme ça. Il détourna le regard. Allez, viens!
Il lui prit la main, pour sentir le contact de sa peau contre la sienne, et l’entraina au niveau des marches en marbre, esquivant ceux qui ne lui adressaient même pas un regard. Eva sentait la main du xelor trembler dans la sienne.

Il tourna la tête à la recherche de Pazis et le vit, à l’autre bout de la salle, devant le balcon extérieur, tournant le dos à la majestueuse porte d’or. Il lui faire un signe complexe de la main et Arkenge acquiesça. Alors le sadida se tourna vers la porte et la ferma puis la scella avec ses ronces. Personne ne pourra sortir de la salle par la, Arkenge faisait confiance à la magie du sadida.
Il monta les marches. Ici, tous les sièges des conseillers, du Sage et de l’Intendant, tournés vers la salle, étaient vides. Ils devaient être en bas, en train de s’amuser. Ils devraient plutôt se concentrer sur le problème de Frigost. Si Brakmar était au courant, Bonta devait l’être. Il allait changer ça, et ils ignoraient ce qui allait se passer. Toutes les personnalités importantes de la ville étaient ici. L’action qu’il entreprenait allait révolutionner le cours de l’histoire de Bonta.
Alors il fit signe à Adalrik de fermer les portes de la salle de bal. Ce dernier prit les deux gros anneaux, et, en faisait jouer ses muscles, ferma les portes, dans un grincement caché par la musique. Les gardes, de l'autre coté, le virent faire et coururent dans sa direction, mais c’était trop tard. Dans un sourire, le iop scella la porte en plantant son épée au travers des deux portes. Les coups donnés par les gardes sur celle-ci étaient étouffés par le bruit de la salle. Puis il rejoint le xelor et la cra, au bord du balcon. Eva, qui n’avait pas vue la scène lui glissa quelque mot :
-Il m'inquiète Ark aujourd'hui...
-Tu veux dire plus que d'habitude? lui répondit le iop.
-Que prépare-t-il ?
-Tu le sauras bien assez tôt !

Arkenge regarda la piste, en bas, et eu un serrement au cœur. Il n’arrivait pas à croire qu’il allait faire ça ! Pas lui ! Pourquoi lui merde ! Ah, pourquoi, ça il le savait, mais il espérait pouvoir y échapper, après tout, il y avait des personnes plus qualifiés que lui pour faire ça. Il n’en revenait pas. N’y avait-il donc aucun moyen ? Aucun moyen qui l’obligeait à faire ça ? Il avait des sueurs froides qui lui coulait le long du dos et qui le faisait frissonner, malgré la chaleur de la salle. Il fut pris d’étourdissement.
Pourquoi tout ne se passait jamais de la manière la plus facile ? Pourquoi toujours faire compliquer ? L’intendant ne pouvait pas s’en charger ?
Il sentait son pouls accélérer et recula du bord, et sentit une main se poser sur son épaule. Il tourna la tête et vit Adalrik lui sourire. Non, Evangelynne venait de lui donner la confirmation, c’était le seul moyen de rallier tout les peuples, de faire en sorte que Bonta et Brakmar soit alliées.
Pazis montait les marches, Vérité derrière lui.
Tout le monde était la. Ce n’était pas pour lui qu’il faisait ça, mais pour le monde des douze, pour la survie de ses amis, de ses idéaux, de sa foi envers les dieux, malgré ce qu’ils lui avaient fait, même si le meurtre de sa sœur ne restera pas impunis.
L’Inquisition allait lancer sa première action, et Bonta sera le témoin de celle-ci.

Arkenge frappa deux fois dans ses mains, alors une immense onde de choc traversa la salle sur toute sa longueur. Ils étaient maintenant coupé du temps. Aussitôt la musique s’arrêta et tout le monde tourna la tête vers eux. Arkenge monta, début sur la rambarde, pris une grand inspiration, et clama haut et fort:

-Frigost, ennemie de toujours du monde des douze s’est réveillé ! Pour cette raison, l’Inquisition prend le contrôle total de Bonta et de son armée. Le chef de celle-ci devra donner tout ses pouvoirs au maitre de l’Inquisition pour permettre à ceux-ci de lutter contre la menace Frigost ! Ceci n'est pas une demande, mais un ordre!
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Mer 5 Mai - 20:00

Un silence se posa sur la salle. Un silence lourd, pesant, plus personne ne disait rien. Les danses, les chants, la musique, tout semblait s’être arrêter avec ses paroles. Tous les regards étaient tournés vers lui, abasourdis, n’en croyant pas leurs oreilles. Qu’est ce que ce petit être avait dit ? Il attendait une réaction, là, debout sur la rambarde, à balayer la salle des yeux, scrutant des visages, dissimulant son trac, sa peur.
L’Intendant sortit de l’ombre et s’avança face à Arkenge.
- Un ordre ? Un ORDRE ? AH ! Je rêve ? Qui ose ME donner un ordre, dit-il en appuyant bien sur le mot. L’Inquisition ? Mais qu’est ce donc ? Je n’ai jamais entendue un nom aussi ridicule !

-Je me nomme Arkenge ! Je suis le maitre de l’lnquisition ! dit-il en brandissant l’aiguille magique de sa montre, qui pointait sur le dofus pourpre. Et je vous ordonne de mettre vos troupes sous mon commandement pour combattre Frigost ! rajouta-t-il en le désignant de la pointe de son aiguille.
Il prononça ces mots d’un ton déterminé, foudroyant du regard l’Intendant. Mais au fond de lui, chacun de ses mots lui faisait mal. Comment pouvait-il espérer les convaincre ? Mais il ne reculerait pas ! Il resterait ferme !

-Frigost ? demanda Danathor d’un ton enjoué, en soulevant un sourcil. Il partit dans un fou rire, vite reprit par toute la salle. Arkenge se sentait ridicule, et infirme face à cette salle, qui se moquait de lui.
-SILENCE !! hurla Adalrik en lançant un poignard qui frôla l’oreille de l’Intendant et se planta dans le mur derrière lui, sous les cris de surprises des invités. Arkenge parle, dit-il calmement en croisant les bras.
-De quel droit ? commença Danathor, outré, en regardant le couteau vibré dans la pierre derrière lui.
-Vous avez intérêt à m’écouter ! reprit Arkenge d’une voix forte, qui emplissait toute la salle. Frigost s’est réveiller, et, pour combattre sa puissance, nous n’avons d’autres choix que de rallier tout les peuples sous une même bannière et…
-Et comment peux-tu avancer de telle énormité ? le coupa l’Intendant. Tu dis que Frigost est sortit de son sommeil de cent ans, comme ca, pouf, dit il en rigolant, suivit de toute la salle. Il se calma. C’est ridicule ! Tu remets en cause une action des dieux eux-mêmes !
Arkenge voyait la une bonne ouverture pour attaquer.
-Pourquoi feignez-vous ainsi l'ignorance Intendant ? Vous savez que Frigost c’est réveillée…

A ces paroles, la salle devint silencieuse, Arkenge repris espoir, l’Intendant venait de faire une grosse erreur, mentir ouvertement… Tout le monde fixait Danathor, qui serra les poins. Si le xelor avait raison, pourquoi ne pas les avoirs prévenus ? Depuis quand le savait-il ?
-Et comment peux-tu le garantir ? demanda Danathor, un peu moins sur de lui, tentant de se rattraper.
-Mon petite doigt me l’a dit, dit Arkenge en désignant Evangelynne, qui était resté dans l’ombre. Eva vous l’as dit, il y a quelque heures, et vous lui avez confirmé que vous le saviez ! dit le xelor en pointant Danathor du doigt, et ce, depuis près de quatre jours !!
L’intendant recula, comme frappé par un coup de poing dans le ventre.
Des rumeurs parcoururent la salle.
-Et vous n’avez rien fait !! l’enfonca Arkenge.

Tout le monde connaissait Frigost ici, grâce à leur statut de riches, ils avaient accès à la culture. Et ils commençaient à se rendre compte que si le xelor ne mentait pas, ils étaient mal.
-Pourquoi n’avait-il rien fait ?
-Ce xelor est fou !
-Pourquoi ne pas lever une armée ?
-Et si Brakmar s’alliait à Frigost ?
Danathor leva la main pour que le brouhaha s’arête.
-Evangelynne ? Que fais-tu là-haut ? Que fais-tu avec ce fou ?


Eva n’en croyait pas ses oreilles. Arkenge avait dépassé toutes les limites ! Comment, comment pouvait-il réclamer la royauté ainsi ? Ce n’était pas qu’une affaire de couronne, mais d’histoire, de culture ! Ce en quoi elle se battait depuis toujours, l’indépendance, allait être détruit s’il continuait ainsi… Il ne pouvait pas demander ça ! Il ne pouvait pas être aussi égoïste ! Elle le vit la regarder, une lueur étrange au fond des yeux.
Non…, il ne le faisait pas pour lui…, mais pour la survie du monde des douze.
Mais il allait réduire à néant des années de lutte en faisait ça. Il ne s’en rendait pas compte de la portée de ses actes ! Il allait détruire ce pourquoi des milliers de Bontariens c’était battu, se battait, et se battront toujours ! La liberté, la démocratie !
Quand elle entendit son nom prononcé par Arkenge, elle sursauta. Puis l’Intendant lui posa la question.

-Je suis ici, car,… Elle réfléchit le plus vite possible… Qu’allait-elle faire ? Elle ne pouvait pas abandonner sa ville, sa démocratie… Mais Frigost allait tout raser s’ils ne faisaient rien, et il fallait que quelqu’un se lève contre cette ile damné !
-Je suis la car je crois en Arkenge !
L’Intendant n’en croyait pas ses oreilles, et la foule recommença à s’agiter. SI le meilleur des généraux de guerre faisait confiance à cet homme, que fallait-il faire ?
-Tu crois en ce xelor ? Tu préfère te soumettre (il cracha ce mot comme si c’était la pire des injures), te soumettre à cet homme plutôt que de lutter au coté de Bonta ? Tu préfère abandonner la liberté ? Hum… Et bien oui, je savais que Frigost était réveillée ! avoua-t-il en souriant.
Alors des protestations se levèrent de la salle, contre l’Intendant. Arkenge ne s’attendait pas à ça. Qu’il avoue aussi vite ? Impossible ! Il avait autre chose derrière la tête, c’était obligé !
-Et c’est pour ca que j’ai levé une armée, en plus de celle qui va détruire Brakmar, pour lutter contre Frigost, et nous mener à la victoire !!
Il cria presque ces trois derniers mots. La foule était envouté par son talent et l‘acclama.

Arkenge était abasourdis… Comment pouvait-il avoir la force de faire ca ? La bataille à la gorge du Meulou leur avait couté chère, et maintenant, il disait qu’il avait les moyens de lever une armée, en plus de celle qu’il avait déjà ? Impossible !
-Oui, composé de l’élite de Bonta, elle sera dirigée par les quatre grands ! Et nous botteront deux ennemis au lieu d’un ! Bonta n’a jamais été aussi puissante !
La salle était remplie des applaudissements des aristocrates, qui acclamaient Danathor.

-Quel charisme, glissa Adalrik à Arkenge, tétanisé par ce retournement de situation.
-Merde… souffla celui-ci, comment peut-il avoir deux armées ?
-L'armée gilette, deux lames, TA-TA! dit-il en mimant un geste de coupe, du tranchant de la paume, tout en souriant.
- Comment peux-tu déconner maintenant ? s’énerva le xelor.
-Il ment, c’est tout… C’est tellement facile… Mais sa suffit pour convaincre ces bourges… Tant qu’ils conservent leurs places, leurs argents, ils se contrefichent du reste.Et je sais de quoi je parle, mes parents étaient comme ça...
-Il faut que l’on fasse quelque chose, et vite ! dit le xelor.
-Reste calme, respire à fond, imagine que Danathor veuille simplement conserver le pouvoir, qu’il se fiche de la situation de ses sujets… Car c’est un roi en ce moment, enfin, tant qu’il n’y a pas d’autre roi pour la cité.
Le xelor ferma les yeux, respira longuement, serra les poings et reprit contenance.
-Je commence à en avoir plein le dos de ces enfoirés qui ne vivent que pour le pouvoir ! murmura-t-il.

Il se retourna vers la foule, qui commençait à s’enhardir contre le groupe. Pazis se plaça en haut d’un escalier, et Adalrik en haut de l’autre, empêchant les aristocrates de les atteindrais.
-Je crois que vous n’avez pas très bien compris la situation… commença Arkenge. Danathor ouvrit la bouche pour répliquer.
-SILENCE ! hurla le xelor en lui envoyant une aiguille d'un large mouvement du bras, qui le percuta de plein fouet. Des cris s’échappèrent de la foule. Il s’assit sur le fauteuil de l’Intendant.
-Vous me dégouté… Tous ! Pendant que des soldats se battent et meurent pour vous, pour que vous puissiez vous offrir des palais comme celui-ci, dit-il en désignant d’un large geste du bras, la salle, vous, vous faites des fêtes, vous vous amusez en ignorant la vérité, vous vivez dans la luxure ! Je vais faire simple. L’Inquisition prendra le contrôle de la cité pour les prochaines semaines, les prochains mois, le temps de repousser Frigost.
La foule recommença à s’énerver.
-Vous n’avez pas le choix ! cria-t-il en frappant l’accoudoir du poing. Quand l’Inquisition en aura fini, nous repartirons et laisserons la cité à votre Intendant, et à votre folie…
Puis, il laissa la foule s’exciter toute seule.

-Vous dites vouloir regroupé toutes les nations, mais Brakmar refusera de s'alliée a vous ! cria un homme dans la salle.
-Vous nous jurer que vous faite sa uniquement pour combattre Frigost ? demanda une feca.
-L’Inquisition repoussera Frigost et son armée, quoi qu’il arrive ? Mais qui peut parier que Frigost nous attaquera? répliqua un ecaflip.
-Mais...

-Assez de questions !!! cria Arkenge en se levant. Vous me suivez, ou vous quitter la ville, et sur le champ ! Et sans vos biens, qui seront vendus pour agrandir l’armée !! Que ceux qui veulent partir le fasse maintenant en montant les marches.
-Ils ne bougeront pas, ils craignent trop pour leurs richesses, souffla Pazis.
-Je vous laisse délibérer entre vous pour que vous vous décidiez…

Il prit ses aises sur le fauteuil, soufflant enfin.
Eva, derrière lui, était en larme, voyant partir la liberté de la cité pour de nombreux mois, ce pour quoi elle combattait, et ce qu’elle défendait. Ce que Brakmar voulait à tout prix faire depuis des années, Arkenge l’avait fait en une soirée: exercer un contrôle totale sur la ville.

Au bout de deux heures, les bourgeois qui s’étaient regroupés au fond de la salle revinrent vers le balcon intérieur, avec un enutrof devant eux.
-Ils sont dégouté, ils voulaient s’enfuir par le balcon, mais mes ronces les en ont empêchés.
L’enutrof s’approcha.
-Nous voulons une preuve de vos actes ! dit bravement l'enutrof. Nos refusons de faire quoi que ce soit tant que vous ne nous avez pas prouvé votre valeur et le bien foncée de vos actions, et aussi que vous assuriez notre sécurité.

Vérité se leva, Arkenge n'avait pas tord, il fallait une union, et ces aristocrate ne pensait qu'à leur avenir.
-Je crois que vous n’avez pas très bien compris !
L'enutrof, intimidé, recula. Arkenge retint l'eniripsa par le bras avant de se lever.
-Une preuve ? Vous voulez une preuve ?
Il réfléchit rapidement, en regardant autour de lui, puis croisa le regard de Pazis.
-Vous voulez une preuve de ma bonne foi ? Je ne peux pas vous en vouloir… Très bien.

Dans deux jours, l’armée de Brakmar sera à vos portes…. Dans trois jours…, je les aurais stoppé, seul ! Et elle sera sous le commandement de l’Inquisition!
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Message  Arkenge Dim 9 Mai - 18:02

Les comtes, les duchesses, tous se turent. Même Vérité fut surprise d’entendre une telle chose, malgré le fait qu’elle en avait vue beaucoup depuis qu’elle avait quitté les taudis de Brakmar. Seul subsistait les gémissements de l’Intendant qui se tordait de douleur sur le sol, les deux mains sur le ventre, la ou l’avait percuté les aiguilles.
Personne n’osait bouger dans la salle, tous baisant les yeux. Le xelor émanait une aura d’autorité et de suprématie, debout, face à cette foule intimidée. Il dominait la situation.
-Quel est le symbole de pouvoir à Bonta, demanda Arkenge en se retournant face à Evagelynne.
Celle-ci avait les yeux embués de larmes, mais restait digne malgré tout, décidé à accepter la situation.
-C’est le bâton qui tient l’Intendant dit-elle en désignant ce dernier.
Le sadida descendit du balcon en bousculant ceux qui commettaient l’erreur de se mettre sur son chemin. Il arracha le bâton des mains de Danathor qui tenait de se rattraper à son bien, allongé par terre, malgré son état. Puis il rejoignit Arkenge et le lui donna. C’était un bâton assez grand, taillé dans du bois de chêne, il était assez lourd, et les gravures d’or ne l’allégeait pas. Arkenge sentit son poids dans ses mains, jusque dans ses épaules.
Alors le xelor se tourna vers les portes, que Pazis ouvrit. Il y avait de nombreux soldats derrière, tous dans la même armure, blanche, avec une épée d’un métal de la même couleur. Ceux plus près de la porte tentaient de l’enfoncer avec un petit bélier. En voyant la porte s’ouvrirent et le xelor apparaitre, ils lui sautèrent dessus, mais s’arrêtèrent net quand ils virent que le xelor tenait le bâton royal. Sur cette vision, ils s’agenouillèrent.
-Qu’est ce qu’ils font ? demanda Arkenge, indécis.
-La garde obéis à quiconque tient le bâton, ils ont été entrainés pour ça, répondit Eva derrière lui.
Un soldat, humain, visiblement le chef de la garde s’approcha, une hache à la main.
-Qui êtes-vous ? Et que faites vous avec l’emblème ?
Il était assez grand, et large d’épaule, une armure de plaques sur tout le corps, une épée à deux mains pendant dans son dos et une hache dans les mains. Il avait des cheveux blond coupé court, et des yeux bleus en amande qui scrutait tout ce qui se trouvait autour de lui. C’était un vétéran de la guerre et ça se sentait des son attitude, ses geste, sa posture. En le voyant, Arkenge sentait que si la situation ne s’améliorait pas rapidement, sa finirait en massacre…
-Tu parle à Arkenge, maitre de l’Inquisition et chef de Bonta durant la guerre contre Frigost, alors agenouille toi ! dit Adalrik en s’avançant. Aussi grand que le chef, ils se défièrent du regard.
-Peut-être pas en rajouté non plus… souffla le xelor, en reculant légèrement, sentant une lourde angoisse l’envahir. Cet homme ne le rassurait pas. Il émettait une ombre noir autour de lui. On sentait qu’il était près à tout pour protéger le palais.
-Que signifie cette action, nous ne somme pas en guerre !
- Conduis-nous à la salle du trône Soufle, je t’expliquerais… s’interposa Eva.
Ce dernier, après avoir reconnu le chef de la troupe de Choc, baissa sa garde. Arkenge respira un grand coup. Le garde les guida à travers le château, dans le dédale des couloirs de marbres obscurs dont les chandeliers étaient éteint, jusqu’à la salle du trône, suivit de sa troupe.
Une fois devant deux grandes portes de bronzes, il hésita, puis posa ses deux mains sur les battants qui s’ouvrirent dans une poussée.

La salle du trône était elle aussi magnifique et immense. Elle pouvait accueillir facilement près de milles personnes. Les murs, en blanc, étaient recouverts de motif en or, entourant de larges fenêtres, par ou rentrait les premiers rayons du soleil. Sur la gauche, une cheminé, surmonté d’un tableau représentant Jiva en train de bénir la cité. Le sol était un parquet de chêne, recouvert d’un tapis brodé d’argent et de cuivre fin. Le plafond était richement peint, et le lustre contenait facilement cinq cent bougies, accompagné de plusieurs autres lustres, plus petits, disséminé un peu partout.
Le trône au fond de la salle recouvert d’un épais drap rouge, symbole d’un linceul sur la royauté perdue, empêchait de le voir. A coté se dressait le trône de l’intendant, beaucoup plus petit.
Arkenge traversa la salle, le corps parcourut de frissons, chacun de ses pas résonnant dans l’immensité vide de la salle lui procurait le sentiment de se rendre à son exécution. Arrivé face au monument, il leva les bras, saisit le drap, et le tira d’un coup sec, dévoilant le trône royal.
Il était énorme, taillé d’une pièce dans un marbre gris-blanc, il s’élevait vers le plafond, des runes bleu marines s’étalant à sa surface, les accoudoirs était rond et épais, et le dossier droit. C’était un travail d’artiste.
Pendant qu’Arkenge effleurait le siège du bout des doigts, la salle commençait à se remplir des aristocrates qui venaient de la salle de bal, ainsi que des domestiques qui se réveillait. Très vite la nouvel fit le tour du château.
Il y avait un prétendant au trône, l’Intendant n’était plus rien.

Il se retourna et vit la salle pleine, avec, au premier plan, ses amis, qui lui souriaient.
Alors il en était la… Il avait réussis la première phase de son plan, il lui suffisait de s’asseoir sur ce siège, et l’armée de Bonta s’ajoutera à celle de Brakmar… Il se sentit transpirer à grosse gouttes… Pourquoi ? Il le savait… L’Inquisition, il n’y avait pas vraiment crus, il comptait laisser le commandement de l’armée de Brakmar à Pazis, et le commandement de l’armée de Bonta au chef des armées, dont Evangelynne. Depuis le début, il n’était qu’un symbole, pour rallier les peuples. Mais la, il les retrouvait propulser au devant de la scène, face à tout ces gens.
Il savait que s’il s’asseyait sur ce trône, ce serait pour des mois, à la vue de tous. Finis les fuites dans la nuit, dans la peur, traqué comme une bête. Sa faisait cinq ans qu’il fuyait, ca suffisait ! Maintenant, c’était à son tour de placer ses pièces sur l’échiquier, et il devait jouer juste !
Il fixa les visages de chacun de ceux qui l’accompagnaient :
Evangelynne, qui c’était fait passer pour une simple cra, pour ne pas les effrayer, rencontrer par un pur hasard, et qui se révélait être en faite Capitaine de la troupe de Choc de Bonta, mercenaire des Quatres et membre de la Confrérie Blanche…
Adalrik, un iop qui le suivait depuis quatre ans, depuis que sa sœur l’avait épargné… Il était collant, mais ses relations avec la pègre, et sa force les avaient aidé plus d’une fois.
Vérité, une eniripsa sur qui Arkenge avait attiré le malheur, pour ensuite la sortir des taudis de Brakmar. Ses soins était fort pratiques, même si elle avait faillit mourir.
Pazis, commandant en chef de l’armée de Brakmar, qui avait abandonné celle-ci pour soutenir la cause d’Arkenge, et la survie du monde face à l’invasion de Frigost. Il restait cependant le chef de l’armée de la cité Rouge, et de ce fait, un allié de poids.
Et lui, Arkenge, un xelor, embarqué dans une aventure pas possible à cause de ses parents qui avait voulut ressusciter Frigost, et vénérer un Dieu unique, à l’aide des dofus.
Voulait-il vraiment ça ? Quoi ? La survie du monde ? Il regard Eva… Bien sur ! Et le seul moyen pour ça était de repousser Frigost en ralliant toutes les armées sous le même pavillon, celui ide l’Inquisition !
Et il s’assit sur le trône.

Alors, dans un capharnaüm énorme, les personnes présentes dans la salle, les aristocrates, les domestiques, les gardes, tous, s’agenouillèrent devant lui.

Au petit matin, un nouveau drapeau flottait en haut de la plus haute tour du palais, montré du doigt par tous les habitants. Deux aiguilles entrecroisées, l’une avec des ailes de démons, l’autre avec des ailes d’anges, surmonté d’une couronne ornée des six dofus, le tout sur un cadran.
L’Inquisition…


Pendant ce temps, chez les dieux :
-C’est quoi ce bordel la ? Qu’est ce qu’il croit faire ? Il croit que je vais le laisser gouverner la ville que l’on protège depuis des années ? Mais il se croit ou ?
- Calme-toi Eniripsa…
-J’aimerais t’y voir Enutrof ! Ce n’est pas ta ville qui à été prise !! dit-elle en tapant du poing sur la table, réveillant Sadida.
-Moi je dis que c’est une bonne chose, car il est maintenant de notre coté, nous qui voulions le forcé à utiliser le marteau, il le fait de lui-même, ce n’est pas trop mal comme bilan non ? demanda Crâ.
-Je te pari que Frigost va être rayée de la carte en moins de deux mois ! Et que l’on pourra reprendre notre vie normale…
-Hey !! s’exclama Feca
-QU’est ce qu’il y a ? demanda Xelor
-Mais, maintenant, on n’a plus besoin de la peste !
Tous les dieux autour de la table acquiescèrent, sauf Sram, qui semblait se renfermer.
-C’est pas faux ça, étant donné que tous le monde va soutenir Arkenge, et donc nous soutenir !
-Sram, Sadida, il faut enrayer l’épidémie !!
-Doucement, doucement…
Les dieux regardèrent Sram, qui venait de parler.
-Attention…
Iop le coupa immédiatement.
-Ecoute moi bien squelette de mes deux couteaux, je ne veux même pas t’entendre émettre la moindre objection, le moindre son qui sort de ta bouche sera le dernier ! Alors tu te bouge ton cul et, avec Sadida, tu m’arête cette merde, est ce que c’est clair ?
Sram hésita un moment. Iop n’avait pas digéré le coup de couteau, que tout le monde croyait accidentelle, et Sram lui aurait bien fait bouffer son épée mais il savait qu’il était en terrain défavorable, et devait donc faire profil bas durant un certain temps. Mais il était hors de question qu’il abandonne ainsi, pas alors que son plan était aussi bien avancé…
-Très bien, dit-il en se levant de table, avant de suivre Sadida.
Derrière lui il entendit les dieux s’agiter.
-C’est génial, non seulement le marteau est dans notre camp…
-Mais en plus il va détruire Frigost !

Je ne crois pas que ce sera aussi facile…


Village de Sufokia, port d’attache, sur un ponton :
Sufokia était une ville merveilleuse pour quiconque aspirait au calme et au repos. Elle s’étalait sur la mer, soutenue par d’épais pilotis de bois où les artisans vivaient surtout de la pêche.
Une petite pandawa était assise par terre, devant sa maison, les pieds qui se balançaient dans le vide, au dessus de l’eau. Elle jouait avec une poupée en chiffon, son père à coté d’elle péchait.
-Papa, c’est quoi ce pavillon là ?
-Ca c’est le pavillon du navire qui fait la liaison entre ici et l’ile d’Otomaï lui répondit son père d’un simple coup d’œil sur le navire.
-Et celui-là à l’horizon?
-Ah, ça, c’est le navire de dragage de la côte, qui nous dégage les hauts-fonds pour permettre que l’on aille pêcher au large, sa tombe bien qu’il soit rentré, on va pouvoir sortir en mer, dit il en se concentrant sur sa ligne.
-Et... Ce navire là-bas, avec toutes ses rames et ce drapeau en forme de glaçon ?
-Qu’est ce que tu raconte, demanda le père qui leva la tête pour voir ce que lui indiquait sa fille du doigt.
C’était un navire immense, sur quatre étages, avec d’innombrables rangées de rame et de canon qui sortait de la brume avec une lenteur inquiétante. Une forte agitation régnait sur le pont, et les matelots montaient sur les haubans, ou les cordages pour mieux voir, tout en hurlant, un cri porté par les vents jusqu’à la ville.
Alors le navire se mit face au port, lentement, puis ne bougea plus. Un silence lourd s’installa sur le port, tous fixant ces navires à l’horizon, attendant… Soudainement, une explosion terrible déchira le silence qui s’était instauré sur la crique. Le navire tira une bordée, de près de vingt boulets, qui dévastèrent la cité sous les yeux remplis de terreur de la fillette. Rapidement, d’autres navires apparurent derrière lui, en position de tir. Ils firent feu, mettant la ville à feu et à sang.
Alors la petite fille se tourna vers un des navires et vit un boulet lui arriver droit dessus, avant de la faucher,… et qu’elle ne se redresse dan son lit en hurlant, attirant ses parents.
-Ce n’est rien ma petite, ce n‘est qu’un cauchemar… Rendors toi, il est encore tôt lui dit sa mère en la serrant dans ses bras.
Au dehors on entendait le clapotis des vagues contre les pilotis, et une épaisse brume matinale recouvrait le port, cachant la lumière de l‘aurore.
Au loin, le navire de dragage partait en mer…


Sur l’ile de Frigost :
Une forte agitation régnait devant le manoir du Comte Harebourg. En effet, la population voulait se débarrasser de tous les disciples sur l’ile une bonne fois pour toute, de peur d’être replongé dans un sommeil, infini cette fois. Les humains portait des torches et des pancartes où on pouvait lire des slogans comme : ‘’non à la peur’’, ‘’mort à l’hérétique’’, tandis qu’une rangé de soldat se tenait devant la porte, empêchant la population de mettre le feu, tant que l’Apôtre serait à l’intérieur.

Dans le manoir :
-Tu vois Comte, si tu n’avais pas joué avec tes prétendus dieux, tu ne serais pas enchainé à cette chaise maintenant, et surtout, tu ne serais pas sur le point de mourir dit l’humain en regardant la foule de manifestant par la fenêtre.
Le comte était enchainé à une chaise, et l’absence des dieux sur l’ile affaiblissait trop ses pouvoirs pour qu’il puisse se défendre. Il saignait de la tempe gauche et avait un gros coquard sous l’œil droit, sa main gauche étant inopérante après que l’Apôtre se soit amusé avec lui.
-Alors on va faire simple, reprit l’Apôtre, cette ile est la mienne, et je la vois en danger par les gens de ton espèce, tu va donc me dire ou ils se trouvent et je te laisserais la vie sauve…
Le Comte émit un gémissement avant de relever la tête, et de cracher sur l’homme.
-Arh, s’écria celui-ci, avant de lui donner un violent coup de poing dans le ventre, qui fit tomber la chaise et grogner le xelor. Apparemment tu n’es pas encore près à parler…
Sur ces paroles, un soldat apporta un coffret assez lourd, qu’il posa au pied du xelor.
-Je vais t’expliquer comment on va procéder et faire connaissance, tout les deux, pendant les heures, les jours à venir…
L’Apôtre ouvrit le coffre et en sortit divers instruments, en commençant par un marteau de la taille d’une main, mais à la pointe lourd et plate.
-Quand je commencerais, avec cet instrument, nous serons ennemis, tu refuseras de parler, tu résisteras…
Puis il prit une sorte de tournevis à la pointe brillante et rougis de sang, relié à un tube, qui finissait dans la malle.
-Quand j’utiliserais ceci, tu commenceras à regretter, à te dire qu’après tout, la vie est bien courte, tu commenceras à réfléchir à la valeur de celle-ci…
Il sortit un long tison froid, tandis que le soldat allumait un feu dans la cheminé.
-La, tu commenceras à émettre des sons, a essayer de résister, mais tu cracheras quelque phrases, qui commenceront à me satisfaire…
Enfin, il sortit un instrument menaçant, horrible, le Comte, rien qu’en le regardant, pouvait entendre le cri de ceux qui était passé par cette objet. Mais il résista et détourna le regard.
-Finalement, quand j’utiliserais ceci, nous serons devenus de vieux amis, tu me diras tout, et j’accueillerais chacun de tes propos avec beaucoup d’attention… On commence ?
Sur ce, il frappa le Comte de toute ses forces à l’aide du petit marteau, d’un large mouvement du bras, en plein dans la mâchoire.


Attaque de Brakmar : 43h.
La nouvelle fit rapidement le tour de toute la cité, un xelor avait pris le pouvoir pour défendre la cité d’une attaque de Frigsot. Beaucoup dans les quartiers riches comprenait l’étendue de la situation, car si Frigsot venait à mettre le pied sur le continent, ce serais catastrophique. En revanche, dans les quartiers pauvres, où ils avaient été durement touché par la peste a cause des conditions d’hygiènes déplorables, beaucoup voyait la un nouveau départ, une chance d’améliorer leur situation.

Arkenge s’écrasa contre un mur avec une violence inouï, il sentit chacun de ses os se rompre sous l’impact et ne peut plus se relever, le mur s’effritant, faisait tomber des morceaux de briques sur lui.
-Je t’ai tué xelor ! Tu ne faisais vraiment pas le poids, c’est dommage, franchement, je pensais que tu en étais capable… Et c’est ça qui est censé sauver notre peau et nous délivrer de Frigost ? Ah, je me marre !
-Vas-y doucement Soufle, il n’à jamais affronté un adversaire de ton calibre !
-Je sais, tu me l’as dit Eva. La seul fois où il combattu quelqu’un qui avait un peu d’intérêt, il a laissé le travail à son aiguille… Déplorable ! dit celui-ci en balançant sa hache à deux mains d’avant en arrière, en la tenant à une main, l’épée à deux mains accrochée dans son dos.
Vérité s’approcha du xelor et le remit vite sur pied.
-Ta taille est un avantage sur le champ de bataille Arkenge, serre-t-en plutôt que de vouloir m’affronter de face ! Tu as des pouvoirs que je n’ai pas et pourtant c’est la vingtième fois que je te mets au tapis. Sache que sur un champ de bataille, qu’importe la façon dont tu tue ton adversaire, mais tu a plus de chance de survivre si tu le prends par derrière ! Ce n’est peut-être pas glorieux, mais au moins tu es vivant.
Arkenge saisit son aiguille pourpre, avant de hurler et de foncer sur l’homme. Celui-ci contra le coup et l’envoya en l’air, avant de sauter et de le frapper d’un large coup vertical vers le bas, envoyant le xelor manger le tapis, avant de lui retomber dessus.
Mais Arkenge eu le temps de lancer une fuite. Il se retrouva derrière l’humain et frappa de toutes ses forces… Avant de se faire contrer par une épée à deux mains.
-Comment tu as changé d’arme aussi… ? Arkenge n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il du esquiver un coup de hache.
Soufle n’avait pas changé d’arme, il tenait sa hache dans une main et son épée dans l’autre, c’était incroyable ! Deux armes à deux mains, une dans chaque main ! Il laissa trainer ses deux armes sur le sol et courut vers Arkenge, les armes produisant des étincelles crées par le frottement contre les pierres avant de sauter, de ramener ses armes en avant et de tomber sur le xelor, entrainé par le poids de ses armes.
Arkenge se téléporta et réapparut sur l’épée qui s’était planté dans le sol, alors il sortit une dague et donna un coup d’estoc en direction du visage de l’homme, qui arrêta le coup avec ses dents. D’un mouvement du coup, il arracha la dague des mains du xelor, avant de la cracher au loin, et de donner un coup horizontal de la hache, forçant Arkenge à sauté. Alors Soufle frappa de bas en haut, du plat de l’épée, percutant le xelor qui s’explosa contre le plafond, avant de retomber lourdement sur le sol.
-Tu confie tout le travail à ton aiguille, et tu oublie tes pouvoirs, n’essaye pas de me frapper, frappe moi ! hurla-t-il avant d’abattre sa hache à l’endroit ou Arkenge étai tomber, mais ne rencontra que le vide. Alors il sentit ses mouvement se ralentir, tout autour de lui se déroulant plus rapidement.
-Il essaye de me ralentir, il sait que le poids de mes armes est un handicap, mais aussi un avantage, il va tenter d’être plus rapide.
-Si je le laisse continuer comme ça, je n’ai aucune chance, il faut que je sois plus rapide, il le faut !!
Soufle se redressa, et malgré le ralentissement qu’il subissait, réussissait à parer chacun des coups d’Arkenge, pourtant toujours plus rapide.
Alors le xelor vit Soufle lever une arme et reculer une autre, avant de les rabattre sur lui, tel une paire de ciseaux.
-Il me faut de la vitesse !!!
Sur ces pensées, la montre d’Arkenge s’agita et l’aiguille tourna, avant de pointer sur le dofus ocre. Alors il senti le temps glisser sur lui comme de l’eau sur sa peau, chacun de ses mouvements étant accélérer à outrance.
Il recula vivement, laissant les deux armes frappé dans le vide, avant de donner d’envoyer une poigné de poussière sur l’humain, le ralentissant et le brulant, puis balancer une horloge qui le paralysa et de donner un violent coup d’estoc qui envoya l’homme heurter le mur derrière lui.
Le temps se remit à couler normalement pour les deux combattants.
-Et bien, tu vois quand tu veux, même si tu as eu beaucoup de chance. Tu ne savais pas que tu bénéficierais d’une telle accélération, dit Soufle en désignant l’aiguille, devenue blanche et longue, formant des enroulements en mouvement telle du vent dans le ciel.
-En tout cas, je t’ai battu…
-Tu crois ça ?
Alors Arkenge vit qu’il ne tenait plus que sa hache. Dans son autre main, il tenait seulement la poigné de son épée d’où sortait une chaine en fer. En suivant la chaine, Arkenge vit qu’elle était reliée à l’épée à deux mains, plantée dans le mur derrière lui. Alors Soufle, un large sourire sur les lèvres, tira un grand coup sur la chaine, attirant l’épée à lui, qui percuta violement le xelor qui n’eut le temps de rien faire.
Quand il ouvrit les yeux, il vit Vérité penché au dessus de lui, lui administrant des soins.
-Qu’est ce que c’était que ça ? murmura le xelor dans uen grimace de douleur, sentant ses cotes et ses vertèbres se remettre en place une à une dans des craquements sinistres, grâce aux soin de l’eni.
-Une vielle technique, cette épée se transmet dans ma famille de génération en génération.
-C’est dégeulasse comme technique, dit le xelor, sentant que sa colonne vertébrale avait sacrement manger.
-Je n’ai aucun pouvoir, il faut donc que je fasse de mon mieux pour pouvoir survivre. Aller, entrainement terminé, on va manger.


Attaque de Brakmar : 35h.
Soufle les guida jusqu’à la salle à manger, où était servis de nombreux plats. La lumière qui rentrait dans la salle était rendue orange en cette fin de journée. Soufle l’ayant gardé dans la salle d’entrainement toute la journée, la soirée d’hier lui semblait s’être produite il y a des années. N’ayant pas dormis depuis deux jours, il se sentait vidé et il avait mal partout avec l’entrainement.
-Je n’ai pas vu votre ami Sadida aujourd’hui, dit l’humain en entamant le plat devant lui.
-Il avait une mission spéciale aujourd’hui, répondit le xelor.
- Arkenge, passe-moi les patates.
-Tiens Vérité.
-Merci.
Le repas se passa dans le calme, chacun mangeant à sa fin, et Arkenge fut le premier à briser le silence.
-Dit moi Soufle, tu es purement humain ?
-Oui, je vois ou tu veux en venir. Tu te dis, mais où à-t-il acquit tant de force ? Et bien en m’entrainant durement.
-Mais quand même, une arme à deux mains dans chaque mains, ce n’est pas donné à tout le monde même certains iops ont du mal !
-Dans le milieu, on dit qu’il a été élevé chez les trool dit Evangelynne en rigolant.
-Disons que j’ai un passé assez lourd, et qu’en servant Bonta, je compte effacer l’ardoise.
-Un homme tel que toi, tu serais d’une aide précieuse dans la lutte contre Frigost, ne veut-tu pas rejoindre l’Inquisition ? demanda Vérité.
-Si ce que vous dite est vrai, Frigost seront les premiers à déplacer leurs pièces, le monde des douze aura donc beaucoup à faire, je pense que ma place est ici, à défendre la vie des disciples. A ce propos, tu compte vraiment mettre à genoux l’armée de Brakmar Arkenge ? Ahah, j’ai hâte de voir ça…
Arkenge but et eu un sourire, cacher par le verre.
-Comme Bonta, Brakmar devra se soumettre, ou combattre seule ! Mais ils n’ont pas la fierté de Bonta et verra qu’il vaut mieux s’alliée avec des ennemis pour combattre d’autres ennemis communs.
-Sauf que Brakmar est gouverné par un démon, Rushu, et…
-…Et je le forcerais à ma suivre lui aussi, dit Arkenge en frappant la table du poing, même si je dois le combattre !
-Apprend à connaitre tes limites, c’est la base de tout bon guerriers. Bon, sur ceux, je vais me coucher moi… Bonne nuit, et Arkenge, je t’attends demain matin dans la salle d’entrainement.
-Meeeerde… dit le xelor.

La nuit dans le palais fut calme, seulement troublé par les bruits de pas étouffé des domestiques dans les couloirs.


Heures avant l’attaque de Brakmar : 23h.
Au matin, Arkenge était cloué au lit par la douleur, chacun de se muscles étant en feu, sa colonne vertébrale refusant de bouger.
-Aiie !
Péniblement, il se leva et se traina jusqu'à un bidet où il se lava et s’habilla, avant de rejoindre la salle à manger, où Eva et Adalrik mangeaient en compagnie de Soufle.
-Voila l’handicapé de lever, rigola le iop.
-Ca va, ca va !
-Près pour la suite de ton entrainement ?
-A ce rythme la, je serais incapable de tenir debout face à Brakmar. Pazis n’est pas rentré ? demanda-t-il à Adalrik
-Je ne sais pas, lui repondit le iop dans un murmure. Vérité dors encore, je ne l’ai pas réveillée donc évite de trop te faire amocher.
En se levant de table Arkenge dit :
-Tu peux aller la réveiller ? Je sens que je vais en avoir besoin… Et il sortit de la salle, derrière Soufle.

Il suivit l’homme en direction de la salle d’entrainement. Sur le chemin, ils croisèrent une domestique, occupé à nettoyer des chandeliers
A leur passage, elle fit tomber un chandelier sur le pied d’Arkenge.
-Aaah
-Dis, tu peux ne pas faire attention ?
-Je suis vraiment désolé, répondit cette dernière.
Mais ce n‘était pas une voix de femme… Non c’était une voix qui changeait d’intonation à chacun de ses mots, tel un instrument de musique.
Alors elle se retourna, dévoilant son visage, et une large marque rouge au niveau du cou, qui se mit à briller, avant que la tête ne s’envole et ne soit remplacer par celle d’un sacrieur.
-Oh non… gémit Arkenge
Soufle recula un peu, attrapant sa hache.

-Arkenge ! Le temps était long sans toi ! dit le sacrieur en brandissant sa faux
-Pas pour moi!
-Oh, tu me fais de la peine, dit celui-ci en reculant légèrement, l’air faussement vexé.
- Je suis du coté des dieux maintenant !
-Oh, mais je me fou pas mal des dieux.
- Que me veux-tu ?
-Que dirais tu d'une petite valse? répondit le sacrieur, en levant une main, dans une posture de danse.
-Arkenge, il est à toi, montre moi que tu as compris ! dit Soufle en rangeant son arme.
Le sacrieur approcha.
-Je vais tellement te trucider qu'il va falloir interdire cette épisode au moins de 18 ans!
Et il chargea.

Arkenge repensa à ce qu’avait dit Soufle. Sert toi de tes pouvoirs ! Hors de question de le laisser approcher !
Il balança une épaisse couche de poussière temporelle avant de fuir en arrière, ralentissant son adversaire, et le brulant. Mais le sacrieur ne s’arrêta pas, alors Arkenge flouta la zone, réduisant encore sa vitesse, mais ca ne suffisait pas, et avoir lancé une gelure il esquiva le coup du sacrieur, suffisamment ralentis pour qu’Arkenge le frappe de toute ses forces a l’aide de son aiguille.
Soufle sourit, il apprenait vite ce petit.
Le sacrieur lança une série de châtiment. Il devant trouver un moyen d’atteindre le xelor sans se faire ralentir, alors il lança une attirance, et faucha l’air. Arkenge vit venir le coup et le para à l’aide de l’aiguille, avant de se baiser et de tourner sur lui-même pour toucher les jambes du sacrieur et tenter de l’empêcher de bouger. Mais ce dernier sauta et lança un double assaut qui envoya le xelor heurter un mur sentant se casser une côte.
Il vit le sacrieur foncer vers lui, la faux prête à frapper. Il vit la faux lui tomber dessus, et lança une fuite au dernier moment, pour apparaitre derrière le sacri, et lui lancé deux horloges, le ralentissant, permettant au xelor de le frapper d’un large coup verticale, du bas vers le haut, l’envoyant dans les airs. Il sauta et commença à l’enchainer d’une série de frappe de l’aiguille, avant de retomber lourdement sur le sol. Alors il fonça sur le sacrieur, ne lui laissant pas le loisir de récupérer, arma son bras, et, au lieu de frapper, lança une frappe du Xelor. Un énorme poing s’abattit sur le sacrieur. Seulement à ce moment Arkenge frappa de l’aiguille, envoyant le sacrieur au tapis.
Arkenge était épuiser, il respirait avec difficulté, ce déploiement d’énergie lui avait couté beaucoup.
Alors le sacrieur, face contre le sol, rigola, et se releva, sans une seule égratignure.
-C’est ça ? C’est ça ta manière de combattre ? Alors que tu as la puissance des dofus, tu repose ta stratégie sur tes pouvoirs ?
Arkenge hurla et fonça vers le sacrieur, qui le repoussa d’un coup de pied au plexus.
-Non, stop, je pense que tu n’es pas encore près à m’affronter… Tu es encore trop faible…
Et il sauta par la fenêtre à coté de lui, disparaissant dans la foule, plus bas.

-C’est pas vrai, comment ça je suis trop faible ? Je l’avais mis au tapis !! Il sentait le sang afflué au visage.
-Tu t’emporte trop, ne lui accorde pas le plaisir de t’énervé, reste calme. De toute façon il est partit.
-C’est la deuxième fois qu’il tente de me tuer, la première fois je réussi à le décapiter et la il me dit que je suis trop faible ? Et pourquoi tu n’es pas intervenu ? cria-t-il à l’humain, adossé au mur.
Soufle s’approcha et lui donna une tape derrière la tête.
-Tu va te calmer oui ?
Arkenge respira à fond, ses mains tremblant.
-Aller, on reprend l’entrainement ! Demain est une dure journée qui t’attend.


Heures avant l’attaque de Brakmar : 21h.
Arkenge insista pour qu’il s’entraine toute la journée, rageusement, il tentait de surpasser cet humain, qui sans pouvoirs, arriva à le mettre au sol plus d’une fois. L’homme devait fournir de plus en plus d’effort. Arkenge apprenait vite à faire la part entre ses pouvoirs et ceux de l’aiguille, et il passait de l’un à l’autre de plus en plus habillement.
De son coté, Soufle maniait ses armes de plus en plus vite et de plus en plus fort.
Arkenge comprit que malgré la puissance de ses coups, il se retenait, et ça le mettait hors de lui, redoublant sa vitesse et la force de ses coups. Très vite, ce fut une mini-tornade au milieu de la salle d’entrainement, emportant les armes et les armures disposées dans la salle. Quiconque s’approchait de cette tempête se retrouvait haché par la puissance des deux combattants.
Finalement, ce fut Arkenge qui faiblit le premier, posant un genou au sol, les deux mains en l’air, tenant son arme à l’horizontale, encaissant chacun des coups de butoirs de l’humain qui laissait tomber ses armes sur le pauvre xelor, qui ne pouvait plus rien faire. Très vite, son deuxième pied glissa, sous la puissance des coups, alors l’homme le saisit par le col, le jeta en l’air, et du plat de l’épée, l’envoya percuter le plafond, avant qu’il ne retombe, et, d’un large coup du plat de la hache, l’envoya s’écraser contre un mur. Le xelor ne bougea plus.

Heures avant l’attaque de Brakmar : 15h.
Le soir, il n’était pas à table. Allongé dans son lit il souffrait. Chacun de ses muscles le brulait, rien qu’en bougeant légèrement le bras, il avait l’impression qu’on le lui arrachait à coup de hache. Il se demandait comment un humain pouvait avoir autant de force ? Comment un homme simple pouvait le battre…
Et si on regardait le problème d’une autre façon ? Après tout, peut-être que c’était les disciples qui était faible… Et c’était pour ça qu’ils avaient des pouvoirs… Pour survivre ? Après tout pourquoi pas.
Il repensait à la dernière attaque de Soufle… Lui, un genou au sol, tenant son aiguille comme un bouclier, et Soufle, frappant dessus de façon répéter, jusqu’à ce que le bouclier éclate. Ca reflétait bien son caractère… Avancé quoi qu’il arrive. Il devait prendre exemple sur lui. Il faisait des progrès au maniement des armes, mais devait en faire aussi au niveau de ses pouvoirs. Il devait rejoindre le temple xelor le plus vite possible.
Une seule chose l’inquiétait, que faisait Pazis ? Il n’avait, bien sur, pas l’intention de combattre Brakmar, seulement en tuer quelques uns, les autres, devront fuir et Pazis viendra se soumettre.
Une mise en scène parfaite…. Mais Pazis ne donnait aucunes nouvelles…


Heures avant l’attaque de Brakmar : 5h.
-Tu ne mange pas Arkenge ? demanda Vérité en lui tendant une assiette.
Il renifla vite fait l’assiette et sentit ses entrailles se tordre, et eu envie de vomir
-Pas faim… répondit celui-ci en la repoussant de la main
-Allons, n’ai pas peur comme ça… lui dit Eva.
-J’aimerais bien t’y voir toi, je risque d’y passer !
-Tu crois que je ne sais pas ce que tu as préparé avec Pazis ? rétorqua Eva, avec un regard désapprobateur. Tu ne risque rien en fait…
-Ouais je sais mais… J’ai un mauvais pressentiment… Je suis sur que sa vas pas se passer comme prévus…
-Ouais mais tu commence à avoir l’habitude non ? répliqua Vérité en mordant à pleine dent dans une grosse tranche de pain.
-Oooh… gémit Arkenge en détournant le regard. Vous n’avez pas vu Soufle ?
-Il est à la salle d’entrainement.
-Encore ?

Arriver devant la porte, il la poussa et vit Soufle faire des pompes, ses deux armes sur le dos, qui pesaient leurs poids, mais se ne semblait pas le gêner…
Ce dernier leva la tête et vit le xelor.
-Ah, voila le libérateur… Tu es près ? Sache que pendant que tu dormais, l’armée de Bonta s’est mises en place sur les murs et que la population s’est refugiée dans les hautes zones.
Il se leva et se sécha, avant de s’habillé de son armure.
-Si tu veux gouverner une ville et une armée, il faut être présent avec ses hommes et ce, quoi qu’il arrive. Aller, on les rejoints.
Ils se mirent en route, quittèrent le palais et s’engagèrent sur l’avenue principale, déserte. Toute la ville était déserte. Plus un son, plus un bruit, seulement le vent dans les arbres. La ville entière attendait l’arrivé de Brakmar, dans la peur. Tous les volets étaient clos, les portes fermés à double tour, pas un enfant qui jouait dans la rue, plus un cri des commerçants, tous les étalages étaient vide.
Bonta était une ville fantôme, et si Arkenge échouait, elle le resterait, et beaucoup d’autres la suivraient dans les profondeurs.
A coté de lui, Soufle marchait le front haut, la tête droite, la main sur, le regard au loin.
Arkenge lui, se sentait plutôt d’humeur à faire demi-tour vite fait. Mais la présence du capitaine à coté de lui le rassurait.
-Euh… Je voulais te dire… Que si tout ne se passe pas comme prévus, il se peut que je meurs, alors…
-Que tu meurs ? Soufle s’arrêta. Ecoute moi bien xelor, sache que dans ma vie, j’ai vu tellement de bataille que je ne pourrais les comptés, et à mes débuts, j’étais sur de ne pas survivre à mon baptême…
Il se remit en route, suivit du xelor.
-C’est la que mon capitaine m’as dit en rigolant, que si on survivait les trois premières heures nos chances de survient augmentaient proportionnellement au nombre d’ennemis tué, et au temps passé sans tomber sous le coup d’un ennemis.
-Et alors ?
-J’ai tenu les trois premières heures, et j’ai tué près de deux cents ennemis à moi tout seul…
Soufle lui donna une grande claque dans le dos et Arkenge sentit ses dents s’entrechoquées.
-Franchement, tu m’as plus impressionné dans la salle de bal que maintenant hein.
-Impossible, tu étais derrière la porte à essayer de l’enfoncer…
-La salle de bal comporte de nombreux accès cachés, et quand j’ai vu que tu étais décidé à bouger tous ces fonctionnaires, je me suis dit, pourquoi pas ? Alors, plutôt que de te tuer d’une flèche entre les deux yeux je t’ai laissé une chance. Sache que si Brakmar passe a travers toi, et que tu survis, ce sera moi qui te tuerais, d’une main, tandis que de l’autre, je repousserais Brakmar.
Il n’y avait pas une pointe d’humour dans ces propos et Arkenge sentit qu’il disait la vérité, ce qui n’était pas pour le rassurer.


Heures avant l’attaque de Brakmar : 2h
Ils arrivèrent devant une lourde porte en bois et bardée de fer. De l’autre coté on pouvait entendre l’agitation des préparatifs pour la bataille.
Quand Soufle l’ouvrit, Arkenge se retrouva face à la porte principale d’accès à la ville qui se trouvait à une trentaine de mètre de là.
Elle était immense, renforcée de pierre et de métal, d’immenses poutres la bloquant, des soldats, devant, mettaient en place d’autres renforcements, sous les ordres d’un général, Snoop-green, s’il se souvenait bien. Puis il regarda le mur, qui partait de part et d’autre de la porte. Il était énorme, de près de huit mètre de haut, fait de nombreuses pierres apporté des carrières des monts de Cania. C’était une construction solide, qui s’étendait sur des dizaines de mètres. Il vit les escaliers de pierres qui permettaient de monter en haut du mur, et les gravit. Sur toute la longueur, des milliers de soldats étaient assis, jouant aux cartes, vérifiant leurs équipements, ou aiguisant leurs lames. Partout ca riait, ca racontait des blagues, mais c’était uniquement une façade. Les soldats avaient peur, et c’était normal. Mais surtout, on parlait de ce fou qui avait pris le pouvoir, prétendait pouvoir arrêter une armée à lui seul.
Arkenge vit Eva, entouré d’autres archers, en train de donner des conseils de tirs. Elle lui jeta un regard et lui sourit. Un peu plus loin, c’était Adalrik qui se marrait avec des soldats. Il vit Vérité en train d’aider d’autres eniripsas, ainsi que des humains en tenus blanches. Seul Pazis manquait à l’appel.
Soufle lui mit une main sur l’épaule.
-C’est ici que nos chemins se séparent, si jamais tu échoue j’ai une défense à mettre en place et àtenir. Juste une chose, sache que tu gagne à 75% grâce a l’impression que tu donne à tes adversaires. Bref, fais les chiers dans leurs frocs !!
Au loin, la poussière soulevée par l’armée de Brakmar commençait à être importante, tout les soldats la regardait, d’autre la désignait du doigt. Le vent portait jusqu’à leurs oreilles le bruit de cette armée.
Alors Soufle monta en hauteur et commença à faire un discours :
-Bon je ne vais pas vous faire un dessin, on est dans la merde ! commença-t-il. Les armées des postes avancés se sont fait désosser bien comme il faut par les soldats de Brakmar pour la défense de notre cité. Peu sont revenus… L’armée montée de Brakmar est terrible et leur troupe de choc balaye tout.
Partout autour de lui, des murmures de consternations, les soldats baissaient les yeux, il n’y avait plus un sourire sur les lèvres.
Eva reprit derrière lui :
-Mais n’oubliez pas ! Vous tous êtes l'honneur de votre cité, de votre alignement. Nous voici près à une bataille épique. Et de l'autre côté de la plaine, Brakmar, ayant assemblé une vaste armée, se décide enfin à nous affronter. Ces hommes ne défendent pas leurs foyers, ni leur familles! Ils combattent par pur plaisir, dans l’espoir de régner sur le monde. Et au combat, ils s'évanouiront comme le vent car nous, nous savons pourquoi nous combattons ! Pour l’amour de nos proches !
L’armée se mit à crier.
Dajo continua :
-Parmi nous....certains et peut-être moi même, ne verront pas le soleil se coucher sur ces plaines ce soir. Mais je ne vous dirais qu'une chose. Une chose que savent tous les guerriers depuis l'aube des temps. Dominez votre peur et je vous promets que vous serez plus forts que la mort! Vous pourrez dire ce jour là, j'étais à Bonta, pour l'honneur, pour la liberté et la gloooiiire !
Les hurlements de l’armée, le choc des épées contre les boucliers, la violence des coups de lance contre le sol firent résonner la ville, faisait frémir la plaine.
Kassos continua :
-Que vois-je? Toute une armée de mes compatriotes réunis en défiance de la tyrannie. C'est en hommes libres que vous êtes venus vous battre. En hommes libres que vous êtes! Mais comment garder votre liberté? Il faut se battre! Il faut se battre pour conserver la beauté de notre cité ! Qui est la libertéééé !!!
Tous les soldats acclamèrent.
Finalement Snoop-green conclut :
-Vous voulez vous battre? Vous voulez mourir? Vous voulez vivre pour toujours? Alors suivez-moi et ensemble, nous deviendrons immortels!
Les cinq tendirent leurs lames verre l’armée Brakmarienne qui avançait.

-Gloire à Bonta, gloire à Bonta !! scandèrent les soldats en levant leurs lames.
Arkenge sourit, assis sur un contrefort. C’était comme ça qu’il fallait faire… Et ci les Quatre généraux était aussi fort que Soufle, voir plus, les prochains combats promettaient…


Attaque de Brakmar imminente :
L’armée était maintenant tellement prêt des murs que l’on pouvait voir les visages des disciples et des humains qui la composait. Tous hurlaient leur haine, leur envie d’en découdre. Il n’y avait pas que des humanoïdes, mais aussi des créatures, comme des trools éduquer par le fer, ou des meutes de mulous. Il y avait également des engins de sièges, comme de tours d’assauts ou des catapultes, ainsi que un ou deux canons.
Arkenge chercha Pazis des yeux. Alors, il vit Manzana chevaucher une dragodinde, sur une colline, avec à coté d’elle, Pazis, enchainé et salement amoché.
-Merde…
Soufle s’approcha, en regardant dans la direction d’Arkenge.
-Que fait le sadida là-bas ?
-Cette fois, c’est trop…
Arkenge se leva, et monta sur un amas de caisses pour être surélevé.
-Soufle, fait signe à l’armée ennemie que je veux communiquer et répète chacun de mes mots, un à un.
Après une série de mouvement, tous firent silence. Eva apporta le drapeau de l’Inquisition, qu’elle tien, à coté du xelor. Ce dernier commença à s’adresser à l’armée ennemie, Soufle relayant ses paroles. Tout le monde écoutaient, amis comme ennemis, car beaucoup voyaient pour la première fois celui qui c’était juré d’arrêter Brakmar seul.

-Que fais l’armée de Brakmar devant une propriété de l’Inquisition ? Pourquoi nous menace-t-elle ? L’Inquisition n’a que faire des petites querelles sans importance entre les deux cités ! Rendez les armes, ralliés vous à nous dans notre combat contre Frigost, ou je viendrais moi-même planté le drapeau de l’Inquisition dans le cœur encore chaud et palpitant de vie de votre chef !

Sur ces paroles, il sauta du mur, et d’une téléportation, atterrit sur l’herbe, avant d’avancer, seul, face à l’armée de Brakmar, le drapeau de l’Inquisition à la main.
Des rires fusèrent de l’armée Rouge, et des insultes furent lancées à l’adresse du xelor, ainsi que des pierres.
-Vous le prenez comme ça ? Très bien.

Alors, à mi-distance entre l’armée et le mur de Bonta, il s’arrêta. Il tendit les bras, qu’il croisa, poignets contre poignet. La montre s’éleva doucement dans les airs, et l’aguille s’affola.
-Il me faut tenir, il me faut tenir coute que coute, j’ai besoin de défense, de protection…
L’aiguille se ficha subitement sur le dofus émeraude. Un éclair vert immense jaillit du cadran pour s’envoler dans les airs, dans un roulement de tonnerre assourdissant. Il retomba derrière le xelor, dans un fracas épouvantable, faisait vibrer le sol, détruisant tous, tuant la nature à son contact. Puis il se déploya, vers la gauche et vers la droite, faisant comme un mur gigantesque de lumière verte, barrant complètement l’accès à la cité.
Alors la montre se mit à luire, et l’éclair frappa le xelor, qui hurla de douleur, avant de se faire absorbé par la lumière.

Tous les combattants furent éblouis par cette lumière verte, et quand elle se dissipa, ils virent tous Arkenge, mais il n’était plus en tenu.
Non, à la place il portait une armure lourde et épaisse, faite de plaques, avec des gants de mailles, et des bottes cloutées. Un heaume lui encadrait la tête, faisant disparaitre son visage. C’était une armure verte qui irradiait la puissance. Seuls ses yeux brillaient d’une couleur violette.
L’aiguille n’était plus petite et pourpre, ou fine et blanche, mais longue et lourde, deux fois plus grosse que la normale, et d’un poids incroyable, d’une couleur verte émeraude.
Après le dofus pourpre, dofus de la force et du pouvoir, le dofus ocre, dofus de la vitesse et de l’accélération, c’était Le dofus émeraude, le dofus de la résistance et de la longévité.
Arkenge commençait vraiment à apprécier le pouvoir de l’aiguille et des dofus. Il admira son aiguille. Bien que devenus d’un poids conséquent, elle ne le gênait nullement, tout comme l’armure. Il avait l’impression d’être dans des habits de tissus.
Les brakmariens regardèrent le xelor, maintenant équiper comme un iop. Arkenge sentait qu’ils étaient indécis, et que ce déploiement de pouvoirs les avaient franchement intrigués. Le doute, l’arme la plus puissante.
Ils étaient la, devant lui, des milliers de combattants près à en découdre, mis avec une lueur dans les yeux qui n’était pas de la haine ou de la rage.
Soudain, le ciel, pourtant bleu, s’assombrit brutalement, et, en levant les yeux, Arkenge vit une nuée de flèches brakmariennes couvrir le ciel et assombrir le soleil. Rapidement, il posa un genou à terre, et fit tournoyer l’aiguille devant lui telle une hélice. Partout autour de lui, les flèches tombèrent en sifflant, se plantant dans le sol, ou ricochant contre le mur de lumière vert derrière lui. Celle qui l’atteignit furent détruites par le mouvement de l’aiguille.
Quand la pluie s’arrêta, le xelor se redressa, un sourire vicieux sur les lèvres.
-C’est tout ce dont Brakmar est capable ? Que ceux qui trouvent cette armée puissante me jette la première pierre…
Il fut heurté par un rocher, provenant d’une catapulte d’arrière ligne, qu’il arrêta à mains nue, ses pieds glissants sur le sol. Il recula d’une dizaine de mètres, poussé par la force de l’impact, avant de laisser tomber la pierre, sur le sol.
-Ce n’était qu’une façon de parler bande d’enfoirés !
Lui-même fut impressionné par la puissance procuré par le dofus, c’était incroyable, même si, après la force de l’impact, il était quelque peu sonné.
Une autre ombre obscurcis le ciel, mais cette fois il fut plus rapide, sauta en l’air et trancha la pierre en deux, avant d’atterrir, une main sur le sol, l’aiguille tenu d’une telle façon que la pointe se trouvait dans la direction du coude.
-Bon, y en à marre de vos petits jeux.
Il prit l’aiguille à deux mains et, seul, le xelor chargea les troupes brakmariennes dans un hurlement.

Les Brakmariens avaient de multiples armes sur eux, notamment une lance et un kadhar. Et le kadhar était une arme terrible dans les assauts en plaines. C’était une lance, sauf qu’au bout, au lieu d’y trouver une pointe de fer, on y trouvait une masse en ovale, entouré de barbelés, et d’un poids incroyable. Le principe était simple, de loin, les soldats envoyaient cette arme sur leurs ennemis, qui faisait des ravages, détruisant les boucliers, brisant des bras, et explosant des armures, avec ceux qui étaient à l’intérieur.
Mais le véritable danger dans ces armes était le corps à corps. En effet, une charge au kadhars était toujours une charge victorieuse. Le soldat le tenait comme une lance, et venait le planter dans le bouclier adverse. Reflexe de celui qui tient le bouclier, briser la hampe, sauf que celle-ci est en fer. Ils tentent de décrocher la pointe, mais, étant entourée de barbelé, elle reste solidement plantée dans le bouclier. Alors les attaquants montent sur la hampe, et d’un large mouvement de l’épée, décapite celui qui tente désespéramment de ce séparé du bouclier, devenus trop encombrant. C’était rapide, et d’une efficacité redoutable pour le morale.
Il vit les soldats brakmariens mettre un genou à terre et tendre leurs kadhars, tendit que les autres autour de lui l’encerclèrent. Il frappa le sol de l’aiguille qui envoya une onde de choc verte frappé ceux qui avaient tenté de le passer. Ils furent désintégrés dans un cri effroyable. Il ne restait plus que des morceaux d’armures qui tombèrent sur le sol et une forte odeur de chaire brulée. Puis il reprit sa course en direction du mur de fer qui se dressait devant lui. Il se vit embrochés sur ces armes, et une pensée vint le frapper.
-N’oublie pas tes pouvoirs en tant que xelor, ne confie pas tout le travail à l’aiguille !
Soudainement, il se téléporta de l’autre coté du mur de fer, en plein dans les troupes brakmariennes. Hors de question de reculer maintenant. Il était seul, entouré par toute une armée qui voulait sa peau. Il devait atteindre Manzana et la tuer !
Il sentait que la situation lui échappait. Avec Pazis ils avaient prévus de sacrifier une dizaine de soldats tout au plus, mais la… Comment était-il censé se défendre, seul contre une armée. Cette téléportation lui sembla très vite une action aussi débile qu’inutile…
Le premier soldat qui lui sauta dessus ne semblait pas vraiment sur de lui, et, d’un mouvement verticale, le trancha en deux, avec son armure, comme si il coupait du beurre. Ses adversaires se mirent à tourner lentement autour de lui, l’homme gisant à ses pieds émettant d’immonde gargouillement.
Manzana parla :
-Toi, tu dis lutter pour la survie du monde, mais tu n’as pas hésité à asservir une cité pour ton petit plaisir, et tu as voulut prendre Brakmar aussi facilement. Pour ce crime, tu mourras !
-Arrête ça, Manzana, cria le xelor, tu n’as aucune idée de la puissance que je détiens !
-Oh si je le sais j’ai eu deux jours pour faire parler Pazis, et il à tout craché ! Que pourras-tu faire contre une armée ?
-C’est inutile ! Rejoins l’Inquisition ! Cette bataille ne fera que vous affaiblir et Frigost n’en sera que plus satisfaite !
Elle s’adressa à ses soldats :
-Voyer, il est seuls, nous sommes des milliers, une force écrasantes contre ce moucheron, ne reculer pas, il est seul ! Attaquer le !
Alors il sentit l’aiguille palpiter dans ses mains. Très bien, il devait atteindre Manzana, c’était tout ce qui comptait !
Immobile, au milieu de ce cercle d’ennemis, il ferma les yeux et se concentra, l’aiguille tendus, dans la prolongation de son bras.
Il sentit un attaquant venir sur sa gauche. Il encaissa l’attaque à l’aide de l’aiguille, avant de frapper de toutes ses forces, pulvérisant l’arme de son adversaire, ainsi que ses deux bras. Il tomba sur le sol, et Arkenge l’acheva. Deux autres guerriers lui sautèrent dessus, alors il se baissa, esquivant une attaque, et, en se relevant, trancha la jugulaire du premier, avant de sauter, et d’envoyer un rayon obscur heurter le deuxième. Puis il saupoudra la zone d’une poussière temporelle. En retombant, il écrasa un soldat qui tentait de l’atteindre de sa lame, puis, expulsa un autre ennemi, en le frappant du plat de l’aiguille, sentant ses os se briser dans un craquement sinistre. Il se mit à courir, défonçant ceux qui se trouvaient devant lui, hachant les membres, détruisant les armes qui se dressaient sur sa route.
Son armure verte encaissait de nombreux coups, mais ne se brisait pas, lui permettant d’avancer toujours plus vers la colline.
Un Kadhar se mit sur sa route, tenu par un iop, à qui il trancha la main d’une pirouette. Le iop tomba à genou et fut proprement éventré dans un cri de douleur.
Il voulait en tuer le moins possibles, mais ils ne lui laissaient pas le choix. D’un mouvement de son aiguille, il brisa une hache, et repoussa le guerrier, remplacé par un autre.
Soudain, une douleur fulgurante, au niveau du flanc droit le fit chanceler. L’armure avait été percée par un kadhar. Mais à peine son sang jaillit de l’armure, celle-ci se referma, laissa une marque rouge.
Le dofus émeraude était plus puissant que ces armes. Mais son sang avait coulé, et c’était trop, alors, dans un mouvement de rage, il courut deux fois plus vite vers celle qui le narguait, dans un brouillard de sang, créer par ses victimes qu’il tuait. Il s’entendit hurler comme un fou, repoussant et tuant tous ceux qui l’approchaient.
Alors il se rendit compte qu’il était arrivé à quelque pas de Pazis, à qui il brisa les chaines.
D’un seul coup, il sentit ses forces l’abandonné. L’aiguille disparut, avec son armure, et il sentit une dague lui rentrer dans les cotes. Dans un cri de douleur, il tomba, un genou à terre, tentant de se dégager de cette étreinte mortelle.
Manzana jubilait. Il l’avait oublié, une grave erreur, et d’un large mouvement du bras, lui enfonça une dague dans les cotes. Elle la retira, et visa sa nuque. Puis elle sentit le contact du sol contre son dos et sa tête.
Elle s’aperçut qu’elle gisait sur le dos, les yeux tournés vers le ciel. Et elle ne pouvait plus respirer ! Etrangement, elle se souvenait avoir volé la montre de ce xelor, alors qu’il avait détruit les chaines de Pazis, puis l’attaquer à la dague, et soudain un choc violent, qui avait vidé ses poumons de leur air. Elle tourna la tête et vit Pazis les yeux gonflés de larmes, en position de combat. Elle tenta de se lever, de bouger ses jambes, mais c’était impossible. Au prix d’un effort immense, elle leva légèrement la tête, et vit ses jambes, un peu plus loin. Alors elle comprit. Il avait lancée une ronce, qui l’avait coupée en deux, séparant ses jambes de son corps.
-Pourquoi, mon amour ? murmura-telle dans un sourire… Et elle ferma les yeux.
Pazis courut vers elle et se laissa tomber sur son corps, hurlant toute la douleur de son corps, hurlant contre les dieux, injuriant tous ceux qui l’avait conduit à ce moment. Il pleurait toute les larmes de son corps, refusant d’admettre ce qu’il venait de faire. Il avait tué celle qu’il aimait plus que tout.
Partout autour de la colline, tous les soldats brakmariens s’agenouillèrent devant le xelor, jetant leurs armes, détruisant leurs drapeaux, qui planta le drapeau de l’Inquisition dans la terre.
Un silence lourd, simplement brisé par les pleures du sadida.
Une armée de plus à ses cotés, mais quand s’arrêtera les horreurs de la guerre ? Il regarda autour de lui, et vit nettement le chemin qu’il avait fait, du mur vert jusqu’ici. C’était un chemin de terre qui avait absorbé le sang de ses victimes. Ce n’était plus que des amas de chair, de sang et de fer. Du métal broyé, incrustés dans les corps sans vie. Des visages figés dans des expressions d’horreur et de douleur. Il le savait maintenant. Ceux qui aimaient la guerre ne l’avaient jamais fait.
La mort, non, lui, Arkenge, avait frappé. Et bientôt, ce sera au tour de Frigost de souffrir…

Une acclamation de joie parvint du mur de Bonta, partout les hommes hurlait leur joie, se serrait, rigolait, montrant le xelor du doigt, admirait cet exploit, on le félicitait. Seul contre tous, il avait atteint le chef, il avait gagné. Les soldats laissaient éclater leurs joies. Heureux d’avoir gagné cette bataille sans avoir perdus leurs frères, leurs amis, leurs proches. La foule était en liesse.

Arkenge, épuisé, s’évanouit, oubliant pour un temps les horreurs de la guerre.


-Trois jours ! Trois jours qu’il dort comme ça ! Enfin, on n’a pas que ça à faire ! Il reste encore Amakna, Asturb et Sufokia à rallier !
-Laisse le Adalrik, il à bien mérité ce repos, et puis, trois jours, ce n’est pas de trop pour organiser ces deux armées, lui dit Evangelynne.
Depuis cette bataille sur les plaines, devant Bonta, l’armée de Brakmar avait brulé son drapeau pour celui de l’Inquisition, rejoignant Bonta. Depuis, il y avait eu beaucoup à faire. Pazis avait pris le commandement de l’armée Rouge, et Eva celle de l’armée blanche. Dajo , Kassos et Snoop-green devront s’occuper de Sufokia, Asturb et Amakna.

Une mer de tente s’étendait dans la plaine, devant Bonta et on s’attendait au pire avec les deux armées aussi proches, mais finalement, tout c’était bien passé, les soldats coopérant et faisant connaissance.
Lutter contre un même ennemie créer des liens plus fort que de lutter l’un contre l’autre.
Pendant ce temps, les artisans qui accompagnaient l’armée de Brakmar échangeaient leurs connaissances avec ceux de Bonta, comparant les forges, les systèmes pour conserver la nourriture, etc. Très vite, d’énormes progrès furent constatés dans de nombreux domaines, la coopération aidant grandement.
Les différents drapeaux avaient tous été abandonnés pour celui de l’Inquisition. Si Frigost attaquait par l’ouest du continent, elle sera reçue comme il faut ! Mais le coté est posait de nombreux problèmes, car ce n’était que des milices, des mercenaires. Il fallait les réunir.
La nouvelle de la création de l’Inquisition fit vite le tour du monde, par le bouche à oreille, mais aussi grâce aux courriers et aux messages qui s’échangeaient à travers le continent. Et plus personne n’ignoraient la menace Frigost.
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Message  Arkenge Lun 10 Mai - 22:56

bug de copié-coller de word à ici, je repost le texte...

Arkenge se trouvait devant les deux grandes portes de la salle d’entrainement. Ça faisait cinq jours qu’il ne faisait rien et sa lui tapait sur le système que de devoirs s’occuper de tous un tas d’affaires inutiles comme les bagarres entre habitant au sujet d’un vol, ou d’un accident, les problèmes de domestiques, les problèmes des aristocrates. Seule l’armée ne lui posait aucun problème, car les soldats étaient entrainés et disciplinés, malgré le fait que ce soit deux armées ennemies depuis des années.
Ils allaient se remettre en route en direction de la cote est, mais voulait un dernier entrainement.
Il poussa sur les battants, et vit Soufle entrain de soulever des poids. Quand ce dernier vit Arkenge, il jeta les poids au sol, faisait trembler le sol et sursauter le xelor, avant de se relever.
-Et bien, que me vaut le visite de notre roi ?
-Ça va, te fou pas de moi…
-Tu es venu prendre une autre raclée ?
- Que peux-tu m’apprendre de plus ?
-Tu n’as rien compris à ce que je vois… Je n’ai rien à t’apprendre, et je ne t’ai rien appris. Je n’ai fait que t’ouvrir les yeux, tout le reste, tu la fais seul.
-Pourtant, je me débrouille bien mieux au fer, mais mes pouvoirs restent aussi faibles.
-Deux choses : Tu te débrouille bien au fer ? Moi je me débrouille plutôt pas trop mal, toi tu as encore beaucoup à apprendre, mais sa viendra en combattant. La deuxième ?... Tu as quel âge en tant que disciple ?
-Seize ans… Ce qui équivaut à quatre ans humains, mais en plus, je suis un xelor, alors...
-Non, le coupa l’humain, et c’est la que tu fais erreur Arkenge, et ce, depuis le début. Je l’ai vu quand tu te battais, tu ne sais pas te servir de tes pouvoirs !
-Je ne te permets pas !
-Qui t’a appris ? Un archimage xelor ? Un professeur ?
-Non, j’ai appris seul…
-Bien sur, et c’est la que je veux en venir… Tu es né xelor, tu n’as donc jamais eu à visiter Incarnam, l’ile flottante, là ou s’entraine tout les disciples. Normalement, ton père aurait du t’apprendre, mais il n’en à rien fait. Il aurait donc fallu que tu te rendes à ton temple.
- Que veux-tu dire ?
-Tu n’es pas un xelor… Enfin pas totalement, tu as obtenus quelque pouvoirs, mais c’est tout. Il faut que tu te rendes à ton temple, là, ils t’apprendront à utiliser tes pouvoirs, et ce sont les seuls à pouvoirs le faire. Je n’ai rien à t’apprendre. Maintenant, part, le destin de notre continent est entre les mains d’un novice qui n’a même pas finit sa formation.
Et dans un rire, il sortit de la salle, et disparut au détour d’un couloir.

Alors comme ça, il n’était pas un xelor ? Il se souvient pourtant de ce temps passé avec sa sœur, à tenté d’amélioré ses pouvoirs, tentant de réaliser un sablier convenable… Maintenant qu’il y pensait, s’il était encore en vie maintenant ce n’était que grâce à l’aiguille, et rien d’autre.
C’est en remuant ses pensées qu’il marcha dans les couloirs du château, jusqu’à la salle du trône. Sur le chemin, il tomba sur Vérité et Adalrik, pouffant de rire.
-Vous tombez bien vous deux, vous pouvez réunir le château, je crois qu’il est temps de se remettre en route.
-Chouette, enfin de l’action, dit Vérité. On commençait à s’ennuyer…
- Elle n’a pas tord, ajouta Adalrik.
-Bon, réunissez tout le monde, on se tire ce soir.
-Et on va ou ?
-Direction le royaume d’Amakna. Et il repartit en direction de la salle du trône.

Il n’y avait personne devant la salle, ce qui était assez étonnant… Il rentra et la traversa, prenant plaisir à entendre les talons de ses bottes claquées contre le sol de marbre.
Il s’assit sur le trône, et, à ce moment, Eva rentra, accompagné des trois autres généraux. Ils s’agenouillèrent naturellement, sauf Eva qui le fit dans un demi-sourire.
-Ça va, relevés vous, franchement…
-On a entendus dire que tu voulais nous parler ?
-En effet Dajo. Mais attendons que tout le monde soit la.
-Comment va ta blessure au flanc ? demanda Green.
-Bien, sa va pas trop mal, répondit le ‘’xelor’’ en regardant son flanc. En tout cas, on à réussit à extraire les pointes de barbelés planté dans la chaire. Ce n’était pas beau à voir…

Très vite, la salle fut pleine à craquer de toutes les gens important de Bonta. Le message allant bon train, et les zaapis permettant de se téléporter devant le palais facilitais les grandes réunions.

Un brouhaha emplit la salle, et Arkenge dut faire appel à Adalrik pour instaurer le silence.
Arkenge put alors prendre la parole. Assis sur ce trône de marbre gris, entrelacé de rune bleu marines, avec le bâton sur la gauche, il émanait une impressionnante aura d’autorité et de pouvoir, un tableau magnifique. Tous se turent, et dans ce silence religieux il dit :
-Très bien, vous êtes tous réunis ici car je dois vous félicité. Vous félicité car l’union entre Bonta et Brakmar c’est très bien déroulé, sous le drapeau de l’Inquisition, et, c’est maintenant plus forte, que l’Inquisition se dresse sur le chemin de Frigost.
Des applaudissements polis remplirent la salle, saluant ce coup de maitre.
-Mais l’Inquisition n’aurait jamais put faire un tel travail sans l’apport immense de très bon généraux, et je tien à remercier Pazis, général de Brakmar, qui à consentit à un énorme sacrifice pour la survie de milliers de gens. Le sacrifice de son amour, que l’on honore ici et maintenant.
-Un silence emplit la salle, saluant la mémoire de Pazis, qui n’avait pas hésité à tué celle qu’il aimait pour que le monde puisse un jour connaitre la paix. Ce dernier pleurait doucement. Pas de sanglots, pas de respiration saccadé, rien. Juste des larmes, qui coulait le long de ses joues.
-Nous traversons, ou traverserons tous des moments difficiles comme ceux la, reprit Arkenge, et sachez, que jamais, au grand jamais, nous devons baisser les bras ! Jamais nous n’abandonnerons notre liberté et notre vie à Frigost ! Nous somme unis, sous un même drapeau, à combattre la même menace, à assurer un avenir à nos enfants !
Cette fois les applaudissements furent nombreux et nourris, et Arkenge continua sans attendre que ceci s’arête.
-Mais malgré tout, nous restons encore faibles et divisé. C’est pourquoi, ce soir, je quitterais la ville, et irais sur la cote est du continent, rallier les autres nations, proie de Frigost, fragiles car isolées. Je laisse le commandement de l’armée à Snoop-green et à Pazis, qui à décidé de rester ici. Je m’en vais, mais je reviendrais, et ensemble, Frigost ne sera plus rien !

Et c’est sous les applaudissements qu’il quitta la salle, suivit de Vérité, Adalrik, et Evangelynne.
Direction Amakna !
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Message  Arkenge Mar 11 Mai - 22:42

Dans un caveau lugubre, quelque part dans le monde des douzes.
Des torches sur les murs, qui éclairent de leurs lumières blafardes la vaste salle. Les murs suintent de l’eau, rendant la pièce humide. Au centre de cette salle, plusieurs personnes, en cercle. Ils portent de amples capuches qui cachent leurs visages, dissimulant leurs identités. Une personne se tient au centre du cercle, debout, faisant face aux autres.
-La réunion peut commencer. Je la commence d’ailleurs en vous annonçant bonnes et mauvaises nouvelles. Les mauvaises d’abord.
La cible que les dieux ont tentée de contrôlé agit maintenant pour eux, de son plein grès. Et deux armées ont déjà rejoins son groupe.
Un murmure de consternation parcourt l’assemblé.
-On ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi rapide.
-A ce rythme, ils seront bientôt assez puissants pour repousser…
-Ne précipitons pas les choses, coupa l’homme au centre. Car j’ai une autre mauvaise nouvelle à vous annoncer… Il a activé un quatrième dofus…
-Et que veut tu nous annoncé de bon maintenant ? Car je vois mal comment redresser la balance ! Encore deux et…
-Les bonnes nouvelles ? J’ai reçus un message du quartier général. Il a parlé il y à trois jours… Ils ont maintenant toutes les données pour localiser le continent et attaquer…
Un murmure approbateur remplit la salle.
-De plus, continua-t-il en levant la main pour couper court aux bavardages, il semblerait que notre ami avait quelques créations de sa main, cachées dans son manoir, et ils ont put les détournées pour pouvoir les utilisées.
-De quelles créations parlent-ils ?
-Aucune idée, mais ils avaient l’air vraiment satisfaits…
Tous se mirent à ricaner. On savait que pour qu’Il soit satisfait, il en faillait beaucoup… La suite allait enfin être intéressante.
-Tu as dit qu’il a parlé il y a trois jours ?
-En effet, ils disaient qu’ils métraient l’armée en mouvement dans dix jours.
-Qui sait combien de temps peut durer la traversé ?
-Aucune idée, mais maintenant, c’est à nous de bouger les pions sur l’échiquier. A, une dernière chose… L’espion infiltré dans l’Inquisition est toujours sous masque, et continu de nous envoyer des informations. Ils se rendent sur la cote est, en direction du temple xelor. Nous devons les retardés le plus possible !


Une foule immense se pressait devant la porte du palais de Bonta, pour voir le xelor qui avait sauvé la ville. On se bousculait, les enfants sur les épaules des parents. On montait aux balcons, on s’asseyait sur les murs. C’était une véritable haie d’honneur qui se dressait à travers la ville.
Arkenge, Evangelynne, Adalrik, et Vérité étaient sur des dragodindes, et traversaient la cité.
-Ca en fait du monde ! dit Arkenge à Adalrik, juste à coté de lui.
-C’est clair que il avait beaucoup moins de monde quand la ville était évacuée !
Eva s’approcha.
-Pazis ne vient pas alors ?
-Non, il reste avec Snoop pour gérer les deux armées. Kassos et Dajo nous rejoindrons quand on aura Amakna, Asturb et Sufokia dans la main.
Les gens tous autour d’eux jetaient des couronnes de fleurs et des tissus sur la route, symbole de leur reconnaissance. Tous s’agenouillaient sur son passage, avant de se relever.
-Je crois que je m’y ferais jamais, dit le xelor en les voyants faire. Vivement que tous soit finis, que je retourne vivre tranquillement.
Les grands espaces me manquent…
-T’inquète, la où on va, tu va en avoir de l’espace. Les plaines de Cania… On a de la chance, on n’est pas dans une saison trop chaude, mais en plein soleil, on va quand même avoir du mal…
-Je dois dire que sa ne me rassure pas non plus toute cette foule, rajouta Vérité, perchée sur sa dragodinde.


Rapidement, ils furent hors de la ville, laissant la population et ses bruits en arrière. Et se dressant devant eux, les bois de Litneg, réputé pour sa richesse en bois et sa forte population de trools…
Ils avançaient à bon pas, les dragodindes étant jeunes, elles piaffaient et mourraient d’envie de partir au galop, Vérité ayant le plus grand mal à maitriser la sienne. Mais très vite, l’abiamce devint pesante dans les bois. Il n’y avait pas un bruit, pas d’animaux, pas de monstres, pas de bruit. Rien. Seul le bruissement des feuilles provoqué par le vent et le pas des dragodindes. Dragodindes de plus en plus nerveuses.
Le groupe décida d’avancer en file indienne, chacun cherchant un geste suspect dans les fourres, une branche qui craque, un arbre qui tombe.
-Alors comme ça, on peut trouver des trools ici ? demanda Vérité, pas très rassurée.
Adalrik se retourna pour la regarder, un grand sourire sur le visage.
-Des trools, avec des grandes dents, et des griffes aussi épaisses que ta tête, capable de te l’arracher d’un coup de poing.
-Arête de la taquiner Adal, on à pas besoin de ça, dit Eva en tournant la tête dans toutes les directions, constamment sur le qui-vive.
-J’aimerais bien savoir ce que vaut l’armure du dofus émeraude fasse à un coup d’un trool ?
-Bah, si tu veux savoir Arkenge, tu l’enfile, tu t’allonge par terre, entre un trool et son repas, et on vient compter dans combien de boites différentes tu peu tenir après ça.
-Euh, réflexion faite, je vais être économe de mes moyens.
-Pouvez pas faire moins de bruit bordel ? demanda Eva en badant son arc, visant un point invisible, dans l’ombre des bois, entre deux troncs. Ils sont là, autour de nous.
-‘’Ils sont’’ ? Tu veux dire ‘’il est’’ non ?
Eva fit non de la tête. Alors Adalrik dégaina son arma, lentement, ne laissant entendre qu’un faible sifflement dans l’air. Arkenge saisit sa montre, et Vérité ralentis sa dragodinde.
Subitement, un rangé de croc effroyable émergea des arbres, sautant sur Eva, qui lui décocha une flèche au fond de la gorge. La bête, sous l’effet de surprise, recula, les deux mains sur son cou. Les dragodindes s’affolèrent et ruèrent, désarçonnant leurs cavaliers, avant de s’enfuir dans les bois.
-Bon super, dit Adalrik en se relevant.
Eva tentait tant bien que mal d’esquiver les coups de pattes du troll, en sautant ou en se baissant, qui avait décidé de l’inscrire au menu du jour. Elle eut tous juste le temps de décocher une autre flèche en direction de l’œil droit de la bête, que celle-ci, sou l’effet de la douleur, donna un grand coup horizontal, déracinant trois arbres.
La bête, folle de rage, se rua sur la cra, qui n’eut pas le temps de tirer un troisième flèche. Le trool l’expulsa contre un arbre qui tomba sous le choc. Evangelynne, se redressa, et vit le trool abattre un arbre qu’il avait arraché, sur elle. Adalrik s’interposa, et trancha les deux mains du monstre, puis, avec une violence inouïe, décapita la bête, qui tomba sur le sol, répandant son sang sur les feuilles.
-Ouais, victoire ! cria Adalrik en brandissant sa lame.
-Ne te réjouis pas trop vite, rétorqua Arkenge.
Ils étaient entourés de ces bêtes.
-Oh merde !
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Message  Arkenge Mer 12 Mai - 19:31

Arkenge regarda autour de lui. Les trools étaient nombreux, trop nombreux. C’étaient de grandes créatures à la peau marron-grise, une large crinière sur la tête qui lui tombait dans le cou et jusque dans le dos. Deux bras, plus gros que ses jambes, les poings trainant sur le sol. Des gros bracelets de fer autour des poignets, augmentant la puissance de leurs coups et des gros cercles de fer hérissés de piques autour des épaules.
Les trools avaient été implantés si près de la ville pour servir de bouclier contre les armées de Brakmar, mais ceux-ci c’était rapidement développés et devenaient de plus en plus intelligent, échappant au contrôle de la ville, prenant le contrôle du bois à l’est de celle-ci, le bois de Litneg.
Les créatures, d’abord attirées par l’idée d’un repas facile, étaient maintenant excité par l’odeur du sang répandu par le trool décapité, ce battant pour avoir la plus grosse part du repas. L’odeur, de plus en plus forte, devint insoutenable pour le groupe, mais alléchante pour des trools toujours plus nombreux.
-On recule doucement, et on s’éloigne de la charogne. On va les laisser manger tranquillement. Dicta Eva en reculant une flèche encochée à son arc.
Mais les monstres eurent vite raison du cadavre, et bientôt, ils recommencèrent à s’intéresser à ce groupe fort appétissant.
-Bon quelqu’un a une idée héroïque pour nous sortir de la ? demanda Vérité.
-De quoi tu te plains ? demanda Adalrik. Tu peux voir et approcher des trools, et tu as cours d’anatomie en plus ! Aujourd’hui, les organes d’un trool ! Tu as 4 heures ! Et sur ces paroles, il brandit son épée et chargea la première des créatures.
Evangelynne se mit immédiatement en hauteur, pour pouvoir atteindre plus facilement les trools. Elle en tua un d’une flèche un trool qui tentait de déraciner un arbre. Elle le déséquilibra et il finit écrasé par la masse.
Les trools n’étant pas très agile, Adalrik n’eut pas à esquiver beaucoup de coup, et ça lui permettait de tout le temps toucher ses cibles, faisant un carnage dans les rangs.
Tenant son épée à deux mains, au dessus de son épaule gauche, et hurlant comme un fou, l’abattais comme un fou sur tout ce qui bougeait. Jusqu’à ce que sn épée se coince dans un cadavre, empêchant le iop de la retirer.
Un trool plus gros que les autres s’avança en direction du iop, et, armant son bras, donna un violent coup au iop, qui fut propulser contre un arbre. Le choc fut très violent, déracinant plusieurs arbres.
Il sentit sa mâchoire se bise ainsi que des vertèbres et des cotes, et une branche d’arbre le transperça.
Vérité courut à son secours, et de quelques soins bien placé, le remit sur pied rapidement, sans lui arraché quelques cris de douleur au passage.
Arkenge, lui, tentait tant bien que mal de repousser deux trools qui avaient bien décidés de le croquer. Eva, le voyant galérer, envoya une flèche explosive, qui mit le feu à plusieurs trool.
Très vite, les créatures, affolés, se mirent a bouger dans tout les sens, piétinant tous ce qui passait a leur portée.
Une forte odeur de cuir et de poils brulés remplit vite l’air, remplissant l’odeur déjà nauséabonde des cadavres. Très vite, le feu se répandit, propageant la panique chez les trools.
Le groupe put alors s’enfuir de ce guêpier.

Arkenge, les mains sur les genoux, tentait de reprendre son souffle.
-Whoa, ahah, ça c’est de l’action ! dit Adalrik, enthousiaste, une main sur le coté gauche, pendant que Vérité refermait ses blessures.
-Plus… Jamais… Je passe par cette forêt ! dit le xelor en la pointant du doigts.
-Bon, maintenant c’est… Les plaines de Cania, dit Evangelynne d’un large mouvement du bras pour montrer l’immensité des plaines.
-Ça va être cool sans dragodindes ! J'ai deja mal aux pieds...

De la plaine, de la plaine, de la plaine, et, tient ? Encore de la plaine… Des kilomètres de plaines, rien, pas un arbre, pas une montagne, c’est plat ! Et c’est comme ça de Bonta jusqu’à Asturb. De plus, le sol étant pas très fertile et la grande population de monstres empêchaient les fermiers de vivre, on ne rencontrait pas grand monde sur les routes. Il y avait toujours la forêt de Cania, à l’est, mais toute aussi dangereuse que la plaine.
Bref, il n’y avait rien… A part des bandits.

-Tiens, tiens, tiens, mais qu’avons-nous-la ? dit un Ecaflip en sautant sur la route, une épée longue et fine à la main. On va faire simple, vous êtes sur ma route, et j’ai décidé d’instaurer un péage.
-On à pas d’argent, dit Vérité en s’avançant.
-Qui te parle d’argent ? Le cout est juste un jeu : pile je paie, face vous payez, ce n’est pas plus compliqué.
-C’est quoi le prix, demanda le iop.
-Votre vie, répondit l’ecaflip, une étrange lueur dans le regard.
-On à pas le temps pour ces conneries, dit le xelor en avançant.
Il fut violemment repoussé par l’ecaflip, bien décidé à continuer son petit jeu.
Arkenge s’énerva.
-Tu va nous laissez passer rapidement…
-Sinon quoi ? Tu va me ralentir ? Ahahah ! Il reprit son sérieux. Oh non, je ne crois pas, car je sais qui tu es Arkenge. Il fixa le xelor, cette lueur de folie dans le regard. Tu ne devrais pas lutter contre Frigost…
Arkenge n’en crut pas ses oreilles ! Un disciple qui défendait la cause de Frigost ? Puis il comprit le danger de la situation.
-En effet, je sais qui tu es, et ce que tu as. Donne moi la montre petit xelor, et tu pourrais peut-être rentré chez toi.
Dans un cri, Arkenge, fit apparaitre son aiguille et chargea l‘ecaflip.

Le temps sembla s’écouler au ralenti, tout se passa très vite. L’ecaflip, un genou à terre, brandie sa lame, qu’Arkenge dévia de l’aiguille. Alors l’ecaflip tendit le pommeau en direction du xelor, d’où jaillit une lame. Un sourire pervers sur le visage, il vit Arkenge s’empaler dessus. Le xelor la sentit lui traverser les entrailles, transpercer un poumon, et ressortir par derrière. Inerte, il glissa le long de la lame, sur l’ecaflip, qui le jeta au loin, une trainé de sang derrière lui souillant l‘herbe verte de la plaine de Cania.
-ARKENGE ! NON ! hurla Vérité, choquée, en voyant le corps du xelor atterrir dans l’herbe.
Eva tira une flèche, une flèche violette parcourut d’électricité. L’ecaflip leva sa lame pour parer mais, sous l’impact, elle explosa, criblait son porteur de morceaux de métal. Mais ce dernier ne s’en était pas rendu compte, car sa tête gisait déjà loin de là.

Vérité était déjà penchée au dessus d’Arkenge, qui gémissait faiblement, se tordant dans l’herbe.
Eva lui prit le visage dans les mains, avant de scruter son regard.
-Arkenge, non, tu ne peux pas mourir, pas maintenant, tiens bon, je t’en supplie, Arkenge ! Tu ne peux pas abandonner, tu ne peux pas t’arrêter maintenant !
Le xelor tourna légèrement la tête
-Je suis désolé…
-Arkenge regarde moi ! Tu n’as pas à être désolé, on va te soigner, sa va aller ! Regarde-moi ! Elle lui tapa la joue. Arkenge, non, ne me fait pas ça, ne meurt pas, je t’en supplie ! Des grosses larmes perlaient à ses yeux, coulant le long de ses joues. Arkenge, non !
-Je… suis…désolé…
Dans une grimace de douleur, il se convulsa, puis ne bougea plus, le regard vide, fixait un monde qu’il était maintenant seul à voir.
Evangelynne poussa un long cri déchirant, un cri où on ne distinguait aucun mot, un cri de douleur et de désespoir, se prolongeant dans la plaine, porté par le vent.
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Message  Arkenge Jeu 13 Mai - 13:16

Il flottait entre deux couches du monde. Il ne ressentait plus rien, il était la, flottant dans les ténèbres. Il ne ressentait plus rien, plus de douleur, plus de malheur. Il ne ressentait plus rien, plus rien ne comptait maintenant. Après tout il avait échoué… Il espérait qu’ils ne lui en voulaient pas, tous, ceux qu’il avait abandonnés. Il ne pouvait plus rien faire, si ce n’était flotté la, dans le noir, seul.

Combien de temps s’était-il écoulé ? Un jour, un mois, une année ? Le temps semblait tantôt s’étirer, tantôt se raccourcir. Il n’en savait rien, après tout, il avait échoué… Espérons juste qu’ils ne lui en voulaient pas, tous, ceux qu’il avait abandonnés. … … Mas qui il avait abandonné ? A oui, eux. Adalrik, Eva, Vérité, Pazis, et tous ceux qui comptait sur lui… Et lui, Arkenge. Ça avait vraiment été une action stupide que de lui sauter dessus… Après tout il savait qui il était donc connaissait ses pouvoirs.
Il était bien ici. En tout cas il ne souffrait plus, et c’était déjà ça de gagné. Pas de bruit, pas de peur, pas de douleur. Il avait tout laissé derrière lui. La guerre, les malheurs… Espérons qu’ils ne lui en veulent pas… … Qui ? Il réfléchit, mais rien ne vint. Il avait l’impression d’avoir oublier quelque chose… Des visages flottèrent à la surface de sa mémoire. Impossible d’y coller des noms… En tout cas, il savait qui il était, Arkenge… Un nom, c’est ridicule si on à aucune images pour l’illustrer. Il ressemblait à quoi déjà ?

Il réfléchit encore. C’était dur, il voulait se laisser aller, se reposer, ne plus avoir à réfléchir. Mais il insistait. Il savait qu’il devait faire quelque chose, mais il à échoué et il s’est retrouvé ici. Il avait laissé quelque chose derrière lui ? Mais ne venait-il pas de cet endroit ? Il réfléchit… Oui, une mission… Mais il était seul pour faire ce genre de chose ? Il essaya de se souvenir. Des visages ? Vite effacés… Non, rien ne vint. Après tout, à part ces ténèbres, il ne se souvenait de rien d’autres… Avait-il déjà été autre chose que ténèbres ? Il doutait, un vague souvenir tentant de remonter à la surface, un nom ? Lui, il avait un nom ? Ridicule.

Aussi loin dont il se souvenait, il n’avait connus que ces ténèbres… Sinon pourquoi n’avait-il aucun souvenir… C’était tranquille comme endroit ici… Plus tranquille qu’un autre ? Il ne savait pas, il n’avait connus que ces ténèbres… Il avait toujours été seul… Il avait toujours été ténèbres.


Alors, une douleur d’une violence inouïe l’agressa de toute part. Il était plié en deux dans les ténèbres. Fou de douleur, il était incapable d’émettre le moindre son, de bouger, de réagir, de se défendre. La douleur était telle qu’elle le conduisit au bord de la folie et du néant mental. Il hurla comme un sanglier que l’on égorge. Il souffrait tant qu’il était incapable de penser. La douleur devint un incendie qui le consumait. Il avait l’impression d’être aspiré, d’être tiré de cet endroit. Puis ça s’arrêta. Aussi soudainement que c’était arrivé.
Il tremblait à l’idée de devoir subir cette effroyable douleur une nouvelle fois, encore plus violente, voir plus.
Puis elle revint à la charge, telle une bête. Crucifié par la douleur, il ne pouvait plus rien faire. Il était seulement conscient de cette douleur, qui le torturait encore et encore. Il priait pour que ça s’arrête, luttant de tout son saoul, mais la douleur, toujours plus forte, le compressait de toute part. Il eut l’impression que chaque parcelle de son être était transformée en boule de verre qui venait de voler en éclat.
La douleur coula en lui, investissant son être, le tirant hors des ténèbres. Cette chose le brulait, le brulait comme un tison ardent plongé dans sa gorge. Mais il se rendit compte qu’il souffrait encore plus quand il empêchait cette chose de rentrer en lui. Comment arrêter ça, que ça s’arête, pitié, que ça s’arête !
Soudainement, la chose devint moins brulante, entrant et sortant de lui à intervalles réguliers. Il se souvint du moment où il avait ressentit cette douleur pour la première fois. Comment, il ne savait pas, mais il se souvenait. Le jour de sa naissance. Et maintenant, et pour la première fois, il respirait.
Alors, il sombra dans l’inconscience, après ce moment éprouvant, sentant l’air circuler en lui, dans sa gorge et ses poumons.


Il entrouvrit légèrement les yeux. Au dessus de lui était penché une momie habillée comme un xelor. Un être entouré de bandelettes, sur tout le corps, en tout cas, sur toute la partie qu’il pouvait voir. Son visage était recouvert de bandelettes, deux trou au niveau des yeux, d’où sortait une lueur verte, et une feinte au niveau de la bouche Il lui enroulait quelque chose autour du bras droit. La lumière l‘aveuglait et un tic-tac lui vrillait les tympans.
-Ou suis-je ? demanda-t-il faiblement.
Ce fut une voix grave qui sortit de la fente de celui qui était penché au dessus de lui.
-Dors, repose toi mon enfant, tu n’es pas encore près.
Et il retomba dans l’inconscience. Il rejoignait cette zone de ténèbres, mais, a chaque fois, il gardait au plus profond de lui, une étincelle de ce souffle qu’il avait reçu en naissant.
Il ne sait pas combien de fois il avait fais l’aller retour entre les ténèbres et la lumière, toujours bercé par ce tic-tac.
Des fois, en sortant des ténèbres, il entendait des chuchotements autour de lui, des paroles, mais il n’arrivait jamais à saisir tout les mots. Puis il retombait.
Un jour, qu’il avait quitté les ténèbres, il avait vu un visage penché au dessus de lui. Deux yeux verts, comme des phares dans cette mer de ténèbres. Et ce visage, sur lequel étaient gravé la douleur et la détresse. Et il avait compris que ce qu’il avait enduré n’était rien comparé à ce qu’elle avait enduré.
Mais une chose le rongeait de l’intérieur, plus puissant que la douleur. Qui était-elle ?

A chaque fois qu’il refaisait surface, la lumière lui faisait de moins en moins mal, et il aimait de plus en plus ce bruit de fond. Et il y avait cet être qu’il avait vu la première fois, l’enveloppant dans il en savait quoi. Alors, faiblement, il demanda.
-Qu’est ce que vous me faite ?
Alors l’homme tournait son regard vers lui. Son visage, caché par les bandelettes interdisait de savoir quelle expression il arborait, mais il aurait juré que c’était de la pitié et du pardon dans ce regard.
La fente s’ouvrit pour laisser passer la même voix grave et sage.
-J’espère que tu auras la force de me pardonné, mais c’était le seul moyen. Dors maintenant, bientôt, tu pourras vivre.
Et c’est sous une litanie étrange de l’homme qu’il s’endormit, bercer par ces mots qu’il ne comprenait pas.
Au fur est à mesure, les souvenirs revenaient, petit à petit, complétant sa mémoire. Ses amis, sa mission, le marteau, Frigost…


Il se réveilla encore une fois, immergeant des ténèbres, s’arrachant à leur douceur. Mais cette fois, il était seul dans la salle. Salle qu’il découvrit vraiment pour la première fois, car la lumière ne l’aveuglait plus et il pouvait garder légèrement ouvert. Il tourna la tête et vit sur le mur, l’origine de ce bruit qui l’intriguait depuis un bon moment. Le tic-tac régulier venait de milliers d’horloges sur les murs, mais toutes était parfaitement synchronisées, tous les bruits se réunissant en un seul. Il y avait aussi la source de lumière, des torches. Il tourna la tête de l’autre coté et vit un escalier monté pour un étage.
Il tenta de bouger, mais il était gêné dans ses mouvements, chacun de ses membres semblaient bloquer, pris dans un filet. Il leva légèrement la tête, et vit qu’il était recouvert d’un drap. Un simple drap ? Il semblait lui peser des tonnes pour un simple morceau de tissu.
Lui était allongé sur une table de pierre, mais son toucher n’était pas normal, ses doigts n’était pas en contact direct avec la pierre.
Il leva une main, et vit, avec stupéfaction qu’elle était entouré de bandelettes, comme l’autre ! Affolé, il leva la tête, dans un effort qui lui arracha un petit cri de douleur, et réussis à soulever le drap. Il était couvert de bandelettes, telle une momie. Il tenta de garder son calme, essayant de les retirer, mais c’était impossible, car il n’en avait pas la force et la douleur était trop grande. En sueur, il se laissa retomber sur la table. Qui, qui lui avait fait ça ? Et il se souvient de cette personne, entouré de bandelettes, comme lui à présent.

Des pas se firent entendre dans l’escalier. Il tourna la tête et vit apparaitre deux jambes, puis un torse, et la tête de la momie, suivit de Vérité, Evangelynne et Adalrik.
En le voyant les yeux ouvert, tous sourirent, heureux de le revoir en vie.
Vérité prit la momie dans ses bras et dit :
-Ça a marché ! Vous êtes un génie, Maitre Erion!
-Il y avait intérêt à ce que ca marche ! répliqua Adalrik.
Eva s’approcha et posa une main sur la joue d’Arkenge, une lueur triste dans le regard. Ce dernier ne sentit rien, seulement le contact d’un toucher sur les bandelettes. Plus jamais il ne sentirait de contact direct avec sa peau.
Erion s’approcha, et Arkenge put le voir complètement. C’était un xelor à n’en pas douter, de petite taille, le corps couvert de bandelettes, il était impossible d’en savoir plus sur lui.
-J’espère que tu ne m’en voudras pas, car c’était le seul moyen de te ramener.

-Qu’est ce que vous m’avez fait ? Et où somme-nous ? demanda Arkenge, tentant de se redresser.
-Tu étais mort, mort et personne ne pouvait plus rien pour toi ! Mais heureusement pour toi, tu avais commencé l’enseignement des xelor et tu disposais donc d’un peu plus de temps. Le temps que tes amis t’amène à ma porte, et me supplie de te sauver. J’aurais refusé si tu n’avais pas été le seul à pouvoir lutter contre Frigost, car ce que tu as subis et ce que tu va subir est bien pire que la mort, mais, ils m’ont dit que tu voulais devenir un vrai xelor. J’ai donc exaucé ton souhait.
Arkenge regarda ses mains, ses bras, ses jambes.
-C’était donc ça que vous fessiez depuis tout ce temps.
-Le seul moyen de devenir xelor est de se détacher du temps présent, pour atteindre son propre plan d’existence. Le seul moyen, c’est de mourir, pour renaitre plus puissant. Beaucoup ne reviennent pas, mourant de la douleur, et c’est pourquoi il y a aussi peu de xelor en ce monde. Se détacher du temps est d’une souffrance inimaginable. Et la souffrance sera maintenant ton lot quotidien. Car tu ne le sais pas, mais en ce moment, tout ton corps est en fluctuation total, déchiré entre deux temps. Ton corps sur ce plan, ton esprit sur celui des xelors. Et ces pourquoi les xelors sont recouverts de bandelettes, pour épargner aux autres la vue d’un corps mutilé et détruit par le temps. Car tout se paye Arkenge.
Arkenge se leva de table, aidé d’Adalrik.
Il avait perdus quelque centimètre, pour atteindre la taille d’un xelor. Les xelors rigolent entre eux de leur taille. Ils disent que c’est pour passés sous le temps. Pour y échapper.
Arkenge posa un pied à terre, puis l’autre, doucement. Les bandelettes sur tout son corps atténuait sa sensation du touché, l’empêchant d’avoir des repères fixe, et son sens de l’équilibre en prit un coup, et c’était une des raisons de leur petite taille. Il avait moins de chance de perdre l’équilibre car leur centre de gravité était proche du sol.
Au début gêné, il avait de moins en moins de mal à marcher dans la pièce.
-Il faudra faire quelques séances de rééducations, mais ce sera rapide.
-Pas le temps pour ces conneries, on à déjà perdu trop de temps, dit Arkenge en se retournant, et en tombant.


-Arkenge… murmura Eva.
- Oui ?
-On doit te dire une chose…
-Et bien parle !
-Tu as été inconscient pendant près de deux semaines…
-Combien ???
-Ne t’inquiète pas, on ne s’est pas tourné les pouces, ajouta Vérité, volant au secours d’Eva. Amakna est déjà des nôtres.
-Et les autres ? Asturb et Sufokia ?
Tous tournèrent la tête, fuyant le regard du xelor.
-Non…
-Sufokia a été ravagé par l’armée des glaces… Nous n’avons rien put faire, il était trop tard. Il ne restait que des cendres quand nous sommes arrivés, dit Adalrik.
-Et Asturb ?
-Ravagé elle aussi… Mais l’armée qui à détruit la ville, tenait… le drapeau de… l’Inquisition…
Arkenge fut assommé par le choc, se laissant tomber sur la table de pierre, il avait mal compris, ce n‘était pas possible, pas ça !
-Quel drapeau ? demanda-t-il, dans un souffle.
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Message  Arkenge Jeu 13 Mai - 17:01

Sufokia, une ville tranquille, au bord de la mer. Coin de repos préféré de tout les anciens marins, et de tous les pécheurs. Il flottait constamment une odeur iodée dans les rues, accompagnant celle des étales des marchands.
Le clapotis des vagues sur les pilotis, le sifflement du vent dans les rues, faisait un bruit de fond agréable, reposant.
La ville était loin de tous les conflits Bonta-Brakmar et prônait la neutralité. Elle refusait tous conflits et toute alliance de guerre. En échange Bonta et Brakmar s’engageait à respecter cette neutralité en y instaurant aucun conflit. La milice de Sufokia faisait régner l’ordre, et quiconque brisait ce statuquo se voyait exclu de la cité.

Le soleil était voilé par un épais brouillard, et la mer était trop agitée pour pouvoir sortir pécher au large. Les habitants marchaient d’un pas pressé dans les rues de la ville, ne s’attardant pas et les marchands ne faisaient pas beaucoup d’affaires. Les pécheurs étaient sur le port, occupés à repriser leurs filets, où à la taverne, pestant contre le temps. Mais le sujet sur toutes les bouches était la probable arrivé de l’Inquisition dans la ville, pour l’alliance.
Tout le monde avait entendus parler du combat à Bonta. Un être formidable avait mis à genoux à lui tout seul toute l’armée de Brakmar! On parlait d’un géant, armée d’une épée gigantesque et d’une armure verte, avec assez de pouvoirs pour écraser un dragon. Les rumeurs, enflées et modifiées par le bouche à oreille atteignaient des sommets.


En mer, un navire de miliciens patrouillait. Il avançait, poussé par un vent faible, dans le brouillard. C’était un deux mats, assez grand, avec quelques canons à son bord. L’équipage était nerveux, regardant dans toutes les directions. Un voile couvrait le navire, fait de peur et de gène, mais personne ne savait pourquoi.
-Foutu brouillard, on ne voit pas à deux mètres. Si ça continus comme ça, on va finir échoué sur un récif !
-Raison de plus pour garer les yeux ouverts, matelot. Ne vous laissez pas distraire.
Le navire perçait le brouillard, avançant lentement, quand, surgissant de la brume, des tonneaux et des caisses flottants à la surface de l’eau.
Vite remarqué par les marins, ils attirèrent toute l’attention.
-Qu’est ce que c’est que ça ?
-Capitaine, venez voir, par ici !
-Quel est ce raffut ? demanda le capitaine, un ecaflip plutôt grand, équipé d’un sabre, une veste et un pantalon en cuir, un tricorne sur la tête. Je refuse qu’il y a de l’indiscipline sur mon navire !
-Regardez, dans l’eau, une cargaison !
-D’où peut bien venir une telle quantité de barils ?

De plus en plus d’objets flottaient à la surface de l’eau, du tonneau de poudre à la caisse de vivre. Soudainement, ce fut un drapeau qui apparut à la surface de l’eau. A la vue de ce drapeau, tout l’équipage resta sans voix. Douze étoiles, formant un pentacle. Le symbole des dieux.
Alors, crevant le brouillard, surgit un navire. Il était immense et sur cinq étages, des rangés de plusieurs dizaines de canons et pas moins de cinq mats composé de dizaines de voiles. De la proue à la poupe, il était renforcé de fer, permettant de faire ricocher certains boulets. A n’en pas douter, l’équipage qui le composait devait être aussi impressionnant que le navire lui-même, qui brulait comme une torche, coupé en deux, des cadavres de disciples flottant autour de lui.
-Je ne pensais pas que je croiserais un navire de l’Armée Divine au cours de ma vie, dit un matelot.
-Et encore moins que celui-ci serait en train de bruler…
- Quel armée peut avoir la puissance de détruire un bâtiment pareil ?
Le navire passa à coté du brulot, en train de s’enfoncer lentement dans les flots. Les cadavres étaient nombreux, flottant autour du navire.
-Qui peut avoir la puissance de se battre contre une armée de demi-dieux ? L’Armée Divine est réputée pour être invisible.
-Les dieux ne l’utilisent qu’en dernier recours. La dernière fois, c’était contre un dragon…

-Que les dieux nous protègent… murmura le capitaine.
Tous les matelots se tournèrent vers l’endroit qu’il regardait, les yeux écarquillés de stupeur.
Un murmure parcourut tout le navire.
Surgissant du brouillard, c’était une dizaines de navire de l’Armée Divine qui brulaient ici, un carnage sans nom, une vision d’apocalypse.
Un boulet de canon surgit du brouillard et éventra le navire, atteignant la réserve de poudre et le fit exploser, tuant l’équipage sur le coup.


Une ambiance lourde régnait sur Sufokia. Le seul bruit qui résonnait dans la ville était celui du forgeron qui battait encore le fer. Plus personne dans les rues. Le brouillard ne s’était pas dissipé dans la journée, et la nuit était noire.
Des miliciens patrouillaient en bordure de la mer, surveillant les navires.
Soudain, un sifflement puissant et aigus résonna à travers la ville, suivit d’une explosion effroyable. Une maison fut littéralement soufflée par la puissance de l’impact. Tous ceux qui se trouvait dans la zone devinrent sourd, les tympans crevés par l’onde sonore.
La taverne avait volée en éclat et les bâtiments autour prirent feu, tandis que les moins solides s’écroulaient. Les pilotis, nullement habitués à encaisser une telle pression s’effondrèrent, entrainant des bâtiments et des gens dans la mer bouillonnante.
Puis une autre explosion, et ce fut la banque qui explosa sous l’impact, ne laissant que des débris.
-Aux armes, tous à vos postes !!
Le bombardement était furieux, détruisant tous les bâtiments. Les canons du navire tiraient les uns après les autres, constamment. La panique prit la ville, les miliciens ne pouvaient rien faire, tués sans pouvoirs se défendre.
Des nuages de fumée et de poussière emplirent la cité, en proie aux flammes, sous les hurlements des habitants.
Des canots furent mit à l’eau, et l’équipage du navire débarqua en ville, tuant et pillant, détruisant tout, les cris des gens emplissant la cité.
Certain tentèrent de se défendre, mais furent noyé sous le nombre.
Pendant ce temps, le navire continuait de pilonner la ville, vite rejoins par d’autres navires.
Les maisons étaient fouillées et pillées une à une, les habitants massacrés sous les échos des cous de canons venant des multiples navires.

Au matin, la ville n’existait plus. Les pilotis, brulés par les flammes et détruit par les canons avaient cédés, faisait sombré la ville sous les flots. Il ne restait plus que des volutes de fumées qui s’échappaient des maisons qui brulaient encore, soutenues par des pilotis encore à peu près intact. Les cadavres des habitants flottaient à la surface des eaux, rougit de sang.
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Message  Arkenge Dim 16 Mai - 22:23

Les survivants se tenaient la, en rang, les mains attachés dans le dos, humains comme disciples, sur la place principale. Ils étaient près de deux cents, sur deux rangées. Le général circulait devant eux, les inspectant les un après les autres. Ils avaient peur, ils tremblaient, et il aimait ça. Tous baissaient les yeux sur son passage. Asturb avait opposé un peu plus de résistance que Sufokia, mais à ce rythme, le continent sera bientôt sous le joug de Frgiost ! La secte avait fait du bon travail en sapant les bases du système de ce continent et de sa politique.
-Sachez que nous sommes près à tout pour éliminer la gangrène qui ronge ce pays depuis trop longtemps ! clama-t-il d’une voix forte, pour ce faire entendre de tous.
Il continua à marcher.
-Nous sommes venus vous apporter la paix, et la vraie vie et la parole du puissant Seigneur.
Il continua à les regarder, les uns après les autres.
-Frigost se bat pour les humains ! Les disciples, comme vous les appelez ne sont que des erreurs qui n’auraient jamais du voir le jour ! Il sont un affront jeté à Sa face, dit il, un doigt vers le ciel.
Personne n’osait bouger ou dire quoi que ce soit. Il se posa devant un humain qui tenta de faire reculer une petite fille.
-Ils ont attiré le malheur sur vous et votre famille, et vous, vous n’avez rien vu ! Ils ont causé votre perte, et vous vous devez de vous venger ! C'est le seul moyen de vous laver de vos péchés et d'obtenir Son pardon.
Il prit le menton de la petite fille entre ses doigts encore couvert de sang, et il fixa ses grands yeux noirs. Il n’y avait que de l’innocence, de l’innocence et de la pureté. Et il allait changer cela en haine, en haine contre les disciples.
-Petite, murmura-t-il, si je dis aux disciples que de tuer ton père leur permettraient de s’enfuir, de gagner quelque minutes pour sauver leurs peaux, ils le feront, même si ils savent qu’ils finiront par mourir à un moment ou à un autre, et de ma main, et se retrouveront jeté en enfer par Sa volonté.
Elle fixa le sol, et murmura :
-C’est… c’est faux, j’ai... des amis disciples… répondit-elle timidement.
Le général se redressa.
-Des amis ? Des amis disciples ? AH ! Ce ne sont que des vermines, des vermines qui méritent de mourir, qui ne méritent pas d’exister, pour tout le mal qu’ils ont fait ! Et en voici la preuve !
Il recula, pour être vu et entendus de tous, et clama, haut et fort.
-Nous allons quitter le village et l’encercler. Les disciples qui nous apporterons une tête d’humain pourrons partir. Oui, vous avez bien entendus, ils seront sauf, nous ne les empêcherons pas de partir. Mais vous n’avez que vint minutes. Car dans vint minutes, nous mettrons le feu à la ville, et les portes de celle-ci seront fermées, et couvertes par nos archers, vous empêchant de vous enfuir.
Un temps passa, sans que personne ne disent quoi que ce soit.
-Et les humains ? Ils n’ont aucun moyen de survivre ? Vous ne combattez pas pour nous? demanda une femme.
Le général la fixa, et elle baissa les yeux, regrettant son accès de courage.
Il dit, sur le ton de la confidence.
-Non, aucun moyen de s’enfuir, à moins que les disciples ne les aides.
Il reprit, tout haut.
-Si cinq humains veulent vivres, ils doivent amener un disciple à une porte et celui-ci devra être consentant pour être torturé jusqu’à la mort. A cette seul condition, cinq humains pourront s’enfuir. Voici la preuve que les disciples ne méritent pas de vivre… Car ils préféreront vous tuer pour sauver leurs seule peaux !
Et le général prit la main de la petite fille avant de l’entrainer hors de la ville. Sont père tenta de la retenir, mais il fut violemment repoussé par le général.
-Remercie moi, je sauve ta fille ! Vois la bonté de Frigost ! Nous ne tuons pas les innocents ! Prie pour ton salut et le siens. Qu'Il te protège durant cette épreuve.

Ils assistèrent à la scène, en hauteur. Plus jamais la petite fille n’aura cette lueur d’innocence dans les yeux.
Aucuns humains ne sortis de la cité, les disciples furent des dizaines.


-Un drapeau de l’Inquisition… Comme ceux que l’on utilise…
Arkenge n’en revenait pas. C’était surement un coup de Frigost, mais comment en être sur ? Personne ne savait ou se trouvait l’ile, alors comment l’ile pouvait savoir ou se trouve le continent ?
Ah oui, bien sur, la secte. Celle qui avait jurée de faire revenir la puissance de l’ile. Elle devait envoyer des informations à Frigost, sachant où elle se situait, et ça expliquais la destruction de Sufokia.
Il demanda :
-Quelqu’un à des nouvelles de Sufokia ?
-Non, rien, le zaap ne marche pas et on à envoyé deux éclaireurs pour avoir des informations, mais ils ne sont jamais revenus, répondit Vérité.
-En parlant de problèmes, le roi veut te voir avant de finaliser l’alliance entre l’Inquisition et les forces amaknéennes…
-Je croyais qu’il était d’accord ?
-Bah sur le fond oui, mais dans les détails… commença Adalrik.
-Il nous à gentiment dit d’allez voir ailleurs si toi tu n’étais pas la, coupa Vérité.
-Il s’en passe des choses en deux semaines… dit Arkenge en se levant. Il sentit ses articulations crisser, et son pouls battait drôlement, mais ça ne le gênait pas outre mesure.
Erion l’empêcha de bouger trop vite.
-Il faut que je te dise… Tu es un xelor maintenant.
-Je m’entrainerais plus tard ! On doit aller voir le roi !
-Il ne s’agit pas de ça… Ton sang et ton cœur…
Mais déjà le groupe montait l’escalier pour rejoindre le rez-de-chaussée du temple xelor.
C’était une bâtisse assez grande, sur deux étages sans compter le sous-sol, en longueur. Toute de bois et quelques pierres, l’intérieur était très sombre, sans compter sur l’énorme horloge qui trônait au centre. Il y avait d’innombrable mécanisme en rapport avec le temps sur les murs, tous réglés sur la même cadence, faisant un seul et unique tic-tac, répétitif. Ils s’habillèrent sortirent sans vraiment prendre le temps d’admirer la déco, et, attrapant des dragodindes attachées devant le temple, partirent au galop en direction du château.


Amakna.
Positionnée entre l’océan à l’est, et les montagnes à l’ouest, c’était sur une grande plaine que s’étalait la ville, coupée au centre par une multitude de bosquets. Le climat était toujours tempéré, et il y faisait bon vivre. Une ville qui s’étalait parmi les champs et les mines. Une zone aux ressources diverses et variées. Tous les métiers y étaient représentés et les commerçants faisaient vite fortune car c’était un carrefour important sur le continent. C’est également la qu’étais regroupé les douze temples, dédiées aux douze dieux, regroupant une forte population de disciples.
Au nord-est se trouvait le port, lieu de navigation intense, ou se croisait d’immense navire, et ou dormais la flotte d’Amakna.
Au nord se trouvait le château, propriété d’Allister. Il a fort longtemps, il a vaincu un démon pour sauver son royaume, mais depuis, se laissant gagner par l’ennui, il n’est plus que le quart du fier roi de jadis, vivant dans la peur d’être renversé par un de ses sujets. Mais une nouvelle peur venait s’ajouter, celle d’être attaquer par Frigost.

-Je le sens mal cette affaire. C’est plutôt bien passé avec Bonta et Brakmar mais la… On aurait besoin d’un appui militaire, historie d’en jeter un peu plus. Parce que là, je n’ai aucun plan, rien.
-Deux garnisons de cinq cents hommes chacune arrivent demain. Elles sont en route depuis trois jours, répondit Adalrik. J’ai pensé que ce serait utile vu les récents événements.
-Une idée magnifique que tu as eu la. Mais aujourd’hui on est seul…
Ils arrivèrent en vu du château.
-Il va falloir frapper fort. Rappel toi pourquoi tu fais ça Arkenge, le nombre de vie que tu veux sauver, la guerre que tu veux arrêter ! J’ai vécus dans les taudis de Brakmar, et s’ils sont comme ça, c’est en partis à cause d’elle. Si tu peux donner une chance aux autres, de ne pas vivre une vie minable dans des endroits aussi pourris, alors fait le. Et surtout, on est la, juste derrière toi, et si on est encore la, c’est parce que on a foi en toi !
-Quel discours, commença Adalrik, une larme à l’œil.
-Tu as tout gâché Adal, dit Arkenge. Il ne faut pas juste faire bonne impression. Comme à dit Soufle, il faut les faire chier dans leurs frocs !
-Vu comment tu es habillé aussi, je pense que l’on va faire bonne impression. Je serais bien passé par mon temple, voir si ils n’ont pas des habits à me passer, sa me changerait de ma tunique de combat, répondit Evangelynne. C’est vrai qu’il a toujours des expressions sympa lui…
-Moi j’aime bien être en tenue de combat…
-Ça va le iop, retourne à ton épée… rétorqua Eva.
-Mais il n’aime pas que le combat, il sait aussi être gentil, dit Vérité en le défendant. Mais c’est vrai que je ne dirais pas non à des habits comme les tiens Arkenge.

Arkenge portait un habit composé d’une longue cape, un sablier penché sur le coté, en train de s’écouler, brodé au dos, un large chapeau avec un cadran et deux aiguilles, la petite pointant sur le douze et la grande sur le cinq, cousus sur le devant, et une tunique avec un motif en forme d’engrenage sur le coté droit. C’était des habits noirs comme la nuit et les motifs, fais de fil d’or, réfléchissaient la lumière qui tombait dessus. Il portait également une paire de bottes noires, avec une chaine d’or sur chacune, vers l’extérieur, ainsi qu’une paire de gants, noir eux-aussi, avec comme motif, trois aiguille partant du même point, sur le dos de la main, vers les doigts, faites de fil d’or.

Ils se tenaient maintenant au pied du pont-levis, qui était relevé depuis les attaques d’Astub et Sufokia. Le roi n’acceptait plus que des civils rentrent dans l’enceinte sans permission spéciale et le château était ravitaillé par des commerçants connus, que le roi jugeait digne de confiance.
-Qui va la ? hurla un chevalier, en haut de la porte.
-Je suis Arkenge, le chef de l’Inquisition, et je vous ordonne de baiser ce pont sur le champ, pour un entretien avec le roi.
-Ouais, te laisse pas faire, murmura Adalrik.
-Le roi vous fait savoir qu’il n’a nullement envie de vous recevoir.
Vérité partis dans un fou rire, vite calmé par Arkenge qui la foudroya du regard, mais elle continua en pouffant.
-Écoute-moi bien soldat, ou tu ouvre baisse ce pont, ou je le fait moi-même.
-Ben voyons, j’aimerais bien voir ça, répliqua le soldat, sur un ton sarcastique.
-Adalrik, si tu veux bien te donner la peine, demanda Arkenge en écartant sa dragodinde de la porte du pont-levis.
Le iop s’approcha. Il s’accroupit et lança sa lame qui vint se planter dans le pont-levis, des échardes de bois et de la poussière volant en tout sens.
Puis il tira sur la chaine qui était accroché du pommeau à la lame, et tira de toutes ses forces.
-Ou as-tu piqué cette épée ?
-Je…modifié…à Bonta ! répondit le iop en tirant de toute ses forces, ses muscles contractés par l’effort, soufflant à fond.
Dans un grincement sinistre, le pont commença à plier, puis les chaines qui le retenaient se brisèrent sous la force déployée par le iop. Celui-ci eu tout juste le temps d’arracher sa lame d’un mouvement du bas que le pont tomba, libérant l’accès vers le château.
Les soldats, bouche-bée, ne purent rien faire.
-Trop aimable, messieurs les soldats, ne put s’empêcher de lancer Adalrik.
Le groupe franchis le pont, sous les regards médusé des soldats. Alors l’un d’eux réagis et vint se planter devant le iop, une lance pointée sur son ventre.
-A… Arrêtez, ou je vous colle au fer, dit-il d’un ton peut convainquant.
Adalrik leva les yeux au ciel, et saisit la pointe à pleine main, avant d’arracher le reste de la lance des mains de son propriétaire.
-Et ben vas-y, appelle tes copains… J’attends.
-A…A moi… la garde… dit le garde d’une voix tremblotantes, dans un souffle.
-Mais non pas comme ça. A LUI LA GARDE !!! hurla le iop.
Des soldats sortirent de la caserne à coté de la porte avant d’encercler le groupe, toutes les armes pointées sur eux.
-Et voila, on à une escorte pour aller voir le roi.
-Mais qu’est ce que tu dis ? Qu’est ce que tu as fait ?? demanda Arkenge.
-Arkenge, Arkenge, Arkenge… Sache que à Amakna, quand un crime de ce genre est commis, les fautifs sont envoyé devant le roi, qui doit juger de leurs cas… Donc ou vont nous emmenez ces messieurs ? Devant le roi.
- Tu n’es pas si bête que ça tu sais ?

Le château d’Amakna n’était pas aussi impressionnant que celui de Bonta. Entouré d’un cours d’eau, les habitations et les ateliers étaient tous de la même pierre grise et morne. Il y avait aussi de nombreux enclos et une petite place marchande, autour d’un zaap.
Il y avait une milice ou logeait les soldats et, au centre de ces bâtiments, le château en lui-même.
Ils furent conduis sous bonne garde jusqu’à la salle du trône, traversant deux salles. Des tapis bleu sur le sol. Des statues sur les murs, tenant diverses armes. Des fanons rouges pendaient au plafond. Dans la deuxième salle, c’était une longue table de bois, avec neufs siège, un plus grand que les autres. Et toujours la même décoration.
Finalement ils arrivèrent dans la troisième salle, la salle du trône.

Un garde s’avança.
-Mon roi, ces personne viennent de commettre un crime majeur, et doit donc être jugé par vous.
Le roi se leva furibond.
-Est tu donc complètement débile ? Ne reconnais-tu pas ceux que je t’avais interdit de laisser entrer ? Attrapez-les bande d’incapables !!
Mais à peine le roi eut le temps de dire ça, que la garde était déjà maitrisée par le groupe, tous assommés, à terre.
Arkenge s’approcha, menaçant. Ses habits noirs de jais, et les motifs en or reflétèrent la lumière du soleil qui rentrait par la fenêtre. Son aiguille, accrochée à son flanc droit tintait à chaque pas.
Le xelor était petit mais il dégageait une aura d’autorité et de pouvoir. Il foudroya du regard les personnes présentes dans la salle. Aucun ne purent tenir ce regard aux lueurs violets et tous baissèrent les yeux. Puis il s’adressa au roi, le fixant.
-J’ai ouïe dire que vous refusiez toutes alliances avec l’Inquisition ? Dois-je prendre ça comme une alliance avec Frigost ?
Le roi, d’abord intimidé, répondit.
-Je refuse d’attiré l’attention de Frigost sur ma ville et mon château ! Je ne veux pas subir le même sort que Sufokia ou Asturb !
-Et c’est la que vous faite fausse route, car c’est en restant isolé dans votre coin que vous serez faible. Le seul moyen de vaincre Frigost est de créer une alliance de guerre.
-On dit que Sufokia était déjà prêtent à vous rejoindre, sans même que vous ne le demandiez et Asturb réfléchissait sérieusement. Et ils ont été les premiers à tomber !
-Si ils envisageaient une telle possibilité c’est parce que la cote est, contrairement à la cote ouest, n’a pas d’armée digne de ce nom !
-Et mon armée, vous en faite quoi ?
Arkenge tourna la tête pour regarder les gardes, à terre, surveiller par Adalrik et Vérité. Il se gratta le cou nonchalamment, puis se retourna vers le roi.
-Non, sérieusement. Avec cette alliance, l’inquisition mettra deux milles soldats à disposition d’Amakna. Pour la protéger. Mais en échange, vous devez abandonner la couronne, le temps de cette guerre.
-Alors nous y voila, le véritable plan de l’Inquisition, ce que cache tout ça… dit le roi en se redressant. Tu crois qu’il suffit de m’impressionner et de m’ordonner de te laisser la place pour que je le fasse. Qui me dit que tu va rendre la couronne une fois tout cela terminé ? Enfaite, tu veut seulement le pouvoir.
Arkenge commença à s’énerver.
-Nous n’avons pas tous les mêmes ambitions. Vous êtes restés trop longtemps le cul cloué sur votre trône pour comprendre le besoin des citoyens. Êtes-vous donc complètement aveugle ? Sufokia est Asturb son tombées, car elles étaient seules, et vous êtes le prochain sur la liste
-Je refuse cette alliance ! commença à crier le roi. Jamais je n’accepterais de m’allier avec vous !
-Espèce de fou, vous condamnez votre peuple en faisant cela, dit Eva en s’approchant.
Arkenge n’en pouvait plus. L’orgueil de ce roi allait perdre des milliers d’innocents et il ne pouvait l’accepter. Il s’approcha du trône, et brandit son aiguille. Le roi, s’attendant à une exécution, tenta de se faire tout petit sur son trône. Une lueur de haine brulait dans le regard du xelor.
-Si vous refusez cette alliance, je refuse d’accorder ma clémence lorsque vous aurez besoin de l’Inquisition !
Le roi se redressa.
-Je me contre fou de votre clémence.
-Le château n’a plus aucun droit sur la ville d’Amakna et le roi, plus aucun pouvoir sur celle-ci !
-Comment osez-vous ! commença Alistair, choqué que l’on puisse lui dire ça!
-La ville d’Amakna sera dirigée par Dajo, général de Bonta au service de l’Inquisition ! Le château sera coupé du reste du continent !
Les ouvriers et les commerçants du château payeront un impôt pour se servir des places de marchés de la ville d’Amakna, qui servira à entretenir l’armée de l’Inquisition. Les ressources de la ville pour le château seront rationnées et distribuées au minimum vital de celui-ci, le reste ira à l’armée et à la population.
Seuls les soldats de la garde du château d’Amakna resteront ici, les autres seront engagés par l’Inquisition. Et le château n’as plus le droit à l’appel de mercenaire ainsi qu’à l’élaboration d’une armée.
Quand cette guerre sera finit, et seulement à ce moment, l’Inquisition se retira et laissera le château libre. Une garnison de l’Inquisition encerclera le château et veillera à ce que ses habitants respectent ces règles.

Sur ces mots, il quitta la salle du trône, sous les regards des conseillers du roi, et du roi lui-même, rouge de colère.
- Vous n’êtes qu’un roturier, vous vivez dans la boue, tel des porkass ! Vous ne connaissait rien à la politique et à l’armée, je vous interdis de vous approcher du château et de ma ville !
Il vit le xelor continué à partir, sans même se retourner ou répliquer.
- Vous n’avez pas le pouvoir de faire ça, sale xelor ! hurla-t-il en se relevant.
Arkenge se retourna.
-Essayer seulement de mettre au défi, répondit celui-ci, une lueur de colère dans le regard.
Et il sortit de la salle, les talons claquant sur le sol de pierre, la cape battant sur ses épaules, l’image même du pouvoir.

-Comment peut-il prendre une telle décision ? demanda Vérité.
-Ça ne doit pas être facile pour lui, répondit Eva.


Le lendemain, Dajo arriva à Amakna, sous les ovations des habitants, ravis que l’on vienne les protéger de Frigost. Les soldats furent accueillis à grand renfort de colliers et de nourritures.
La population avait suivis Arkenge et c’était tout ce qui comptait.
-Ravi de te revoir Dajo. On avait bien besoin de toi. Quelles nouvelles de la cote ouest ? demanda Eva.
-Bah tout va plutôt bien, en faite, on à pas trop à se plaindre. Les forges tournent à cent pour cent et on emmagasine toujours plus de récoltes.
-Ici, tu es au courant de ce qui s’est passé ? demanda Arkenge
-Ouais, Asturb et Sufokia… Moche… Mais je pari que Amakna y passe bientôt. C’est pour ça qu’on est suivit de quatre milles autres soldats, en plus de ces milles la.
-Voila un pari que j’aimerais bien que tu perde, répondit Eva.
Ils décidèrent de rester en Amakna encore quelques jours, le temps de mettre en place une défense. Ils iront à Asturb, mais pas maintenant. Il fallait sauver ce qui pouvait encore l’être.


Un soir, par une nuit sombre, des cris se firent entendre du château d’Amakna et des éclairs bleus illuminèrent le ciel. Très vite, de grandes flammes vinrent lécher le ciel. Le raffut dura pendant plusieurs heures. Tous les hommes étaient sur les nerfs.
-Personne n’ira les aider ? demanda l’eniripsa, les yeux braqués sur le château.
-Non, c’est un ordre direct d’Arkenge. Personne ne doit intervenir. Pourtant je brule d’y courir et de faire un massacre avec ma lame, dit le iop en la faisant tournoyer.
-Il est sous sa tente, la tête dans les mains. Je crois qu’il regrette. Mais il faut savoir être ferme.
-Peut-être, mais maintenant, deux villes et le château de la cote est sont tombées. Qu’allons-nous faire ?
-Je crois, Vérité, qu’il a l’intention d’attaquer le problème à la racine.
- Que veux-tu dire Eva ?
-Tu veux dire qu’il compte se rendre sur Frigost ? demanda Dajo.
-C’est fort probable, dit-elle en détournant son regard du château en flamme.
Soudain, le silence retomba sur le château, faisant contraste avec le bruit et l’agitation qui en émanait, il y a encore quelques minutes.


Le lendemain, un messager vint du château, et demanda à Arkenge de s’y rendre.
Il fut accueilli sous la tente et raconta ce qui s’était passé. Il tremblait de tous ses membres.
-C’était horrible. Ils ont attaqué de la falaise. Ils l’ont escaladé avec des grappins. Et ils ont fondus sur la ville. Ce n’était humain ! Ce n'était pas des soldats humain ou disciples ! dit-il les yeux écarquillés de terreur. Nous nous somme fait balayer !
Adalrik lui posa une main sur l’épaule et lui tendit un verre d’alcool fort, tandis que Vérité pansait des plaies.
-Mais ce n’est pas tout. Quand nous avons voulut nous réfugié dans le château. Le roi à refusé de nous ouvrir ! Il a refusé de nous aider. Nous nous somme fait massacrer devant les portes même du château.
Arkenge n’en revenait pas. Non seulement il avait refusé l’alliance, mais en plus, il avait sacrifié la vie de ses soldats.
-Le salop ! s’exclama Evangelynne.
-Eva, Adalrik, Vérité avec moi, on va au château, dit le xelor en mettant sa cape.

Ce n’était pas beau à voir, partout les soldats trainaient dans les ruines, à la recherche de survivants. Il y en avait, mais pas beaucoup. Les enclos brulaient et les ateliers ne ressemblaient plus à rien.
Ils arrivèrent devant les portes du château, presque intact, toujours fermées. Des soldats dégageait les cadavres de ceux qui étaient tombés devant, et d’autre essayaient d’enfoncer la porte.
Adalrik la défonça d’un coup de lame.
Alors, dans la salle du trône, ils virent le roi, entouré de ses courtisans, tous en pleine forme.
-Vous voyez, nous sommes encore la, debout, dit le roi
Aucuns n’étaient blessés. Arkenge, dégouté, s’avança et dit, à l’adresse des soldas, tout en indiquant le roi.
-Embarqué moi ça. Je veux plus le voir.
Des soldats saisirent le roi, et le trainèrent hors de la salle sous un flot d’insultes et de protestations.
-L’Inquisition prend le pouvoir, dit le xelor en brulant le drapeau à coté du trône.


Asturb.
L’ordre était un peu revenu dans la ville. Les quelques survivants marchaient dans la rue tels des zombies, sans but, à la recherche d’un proche, d’un parent qui aurait put survivre à ce raid. Ils avaient survécus en se cachant dans des caves humides, ou en se réfugiant dans les souterrains. Il ne restait rien des caractéristiques d’une ville. La plupart des bâtiments avait été rasés, brulés. Les rues étaient emplies de gravats et d’ordures et les portes d’entrés pendaient à leurs gonds, à moitiés brulées.
Après les pillages, il n’y avait plus rien de valeur. Les hôtels de ventes, comme les propriétés privées et la banque. Il ne restait plus rien.
Sous des porches, des enfants maintenant orphelins erraient à la recherche de détritus pour subvenir à leurs besoins.
La ville autrefois si animée, avait tout perdue.

Autrefois un endroit désert, au bord d’une falaise, abritée par des contreforts rocheux et escarpés, c’était le lieu de prédilection de bandits et de mercenaires de tous poils. Avec le temps, les campements se transformèrent en village, puis en une cité populeuse. Au nord, une vaste plaine, à l’ouest, une forêt, au sud, une montagne, et à l’est, une falaise.
Elle se transforma en la cité de l’incarnation. C’était là que renaissaient les humains devenus disciples, devant des titans de pierres, à l’image des dieux. Douze statues, douze dieux.
Elle devint vite un carrefour important pour tout mercenaire cherchant du travail au près de la prison, ou des ressources basiques dans les divers hôtels de vente.
Elle n’était plus aujourd’hui, qu’une pale figure de ce petit bijou.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Lun 17 Mai - 22:45

L’homme au capuchon noir s’avança au centre de la salle.
-Nous avons reçus les dernières infos de notre espion au cœur de l’Inquisition. Ils ont Amakna et cinq mille soldats. Ils content se rendre à Asturb, puis repartir pour constater les dégâts à Sufokia. Le plan final semblerait une attaque direct de Frigost. Quelqu’un à quelque chose à proposer ?
Un homme plutôt petit s’avança.
-Je propose de frapper durement l’Inquisition, les ralentir, et vite. Il ne faut pas qu’ils atteignent Sufokia tant que l’on à pas finit.
-Et comment comptes-tu aire ? lança un autre.
-Demandons à l’espion d’assassiner un membre du groupe central.
-Un des quatre ?
-Etes-vous devenus fou ?
-Et s’il se fait attraper, et qu’il parle ?
-J’ai toute confiance. Je suis sur qu’ils n’ont aucun doutes, ce sera facile. Qu’en pensez-vous, maitre ?
L’homme au centre réfléchit un temps.
-Vous avez ma permission. Et que ce soit bien fait.
Un autre s’avança.
-Quitte à mettre la pression, autant e faire jusqu’au bout, envoyé notre larbin.
-Oui, ce n’est pas une mauvaise idée… Accordé.
Le maitre reprit.
-Et pour leur tentative d’attaque de Frigost ? Il parait que le xelor veut le faire seul. Vous avez une idée ?
Ce fut une voix de femme qui emplit la salle.
-Puisque il tient tant à y aller, qu’il y aille, et seul, nous allons faire en sorte qu’il le soit.
-Un piège ? Sur Frigost ?
-Il sera bien accueillit.
-Ca nécessite la mort des trois autres…
-Ce n’est pas un problème, assura la femme.
-Très bien, je pense que l’on est tous d’accord. Envoyer les ordres. Et donné des nouvelles au quartier général. La réunion est terminée.


La nuit tombait sur le camp, et tous s’endormaient, oubliant pour un temps les atrocités des jours derniers.
La tente du groupe était énorme, comptant plusieurs pièces, séparant par des panneaux de teintures lourdes et épaisses.
Arkenge se trouvait dans le salon, un espace chaleureux, remplit de coussins, de canapés, et de tapis. Une table trônait dessus, et le xelor s’endormait à moitié sur elle, ruminant ses idées noires.
Il n’en pouvait plus, ça allait trop loin. En même temps, il s’attendait à quoi, en laissant le château seul ? A ce qu’il soit épargné ? Non, en faite il l’aurait pris, mais avec les soldats, il avait juste agis trop tard. Il y aurait eu moins de perte, c’est sur. Mais c’était fait et on ne pouvait plus rien changer.
Il se leva, et, traversant la salle, poussa une teinture pour arriver dans sa chambre.
Il se déshabilla et se coucha, avant de souffler la bougie.

La nuit était calme et paisible, troublées seulement par les bruits des insectes et des animaux qui trainaient autour du camp, attiré par les lumières que diffusaient les feu. On entendait les rires des soldats qui patrouillaient dans le camp, ou de ceux qui passaient le temps en jouant aux dés ou aux cartes. Et les ronflements d’Adalrik, dans la chambre à coté…
Le xelor se laissa bercer par ces bruits de fond, laissant son esprit vagabondé au loin, quand soudain, un silence anormal se posa sur la tente et ses alentours. Un silence gênant, pesant, qui l’on voulait briser en hurlant.
Et c’est ce qui se passa. Un cri résonna dans la chambre de Vérité. Arkenge se rua dans celle-ci, manquant de bousculer Eva au passage. Adalrik était derrière eux.
Ils entrèrent dans la chambre de Vérité qui était assise dans son lit, encore choquée, incapable de prononcer le moindre son. Elle tremblait de tous ses membres, et ses yeux fixaient un point au loin.
Puis elle éclata en sanglot, accueillit par les bras d’Adalrik.
-Il était la… Penché au dessus de moi… Un couteau à la main ! commença-t-elle, complètement hystérique.
-Adalrik tenta de la calmer en lui parlant doucement, lui caressant les cheveux.
-Arkenge, avec moi, il doit encore être dans le coin ! dit Eva en l’emmenant hors de la tente.
Des soldats arrivèrent à ce moment, armés.
-Il y a un problème ?
-C’est maintenant que vous arrivez vous ? Il y a un assassin dans les parages, fouillez le camp, et vite ! commanda la cra.

Pendant trois heures, le camp fut fouillez de fond en comble. Personne. L’assassin semblait s’être évanoui avec la nuit.
Ils étaient fourbus et fatigués, et les muscles d’Arkenge lui faisaient toujours mal, ayant même parfois du mal à respirer, il lui semblait que son cœur manquait certain battement, créant de violents vertiges.
Quand enfin, le xelor et la cra revinrent dans la tente, Adalrik était avec l’eniripsa, dans le salon. Celle-ci buvait une boisson qui fumait, les mains toujours tremblantes.
-Je n’ai pas rêvée, il était la, penché au dessus de moi, tenant une dague recourbée.
-Tu as vu son visage ?
-Non, il portait une capuche qui le dissimulait complètement. Je suis désolée… dit-elle en baissant les yeux.
-Le camp n’est pas sécurisé, malgré tout ces soldats ! C’est incroyable ! rouspéta Adalrik, en la prenant dans ses bras, alors qu’elle se remettait à pleurer.
-Il va falloir faire très attention. Frigost peut nous atteindre n’ importe où.
Frigost ou la secte, compléta Arkenge.
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Message  Arkenge Mar 18 Mai - 23:00

Une fille, seule, dans une rue d’Asturb. Elle est grande, et une longue crinière brune qui lui tombe dans le dos. Des yeux noirs profond. Elle marche au milieu des gens, personne ne fait attention à elle. Elle ne fait pas attention aux bruits de la ville. Elle marche, elle avance, mais n’as pas de direction précise. Elle cherche. Elle cherche du regard, autour d’elle. Elle cherche dans la ville, dans les rues.
Elle à les yeux emplit de larmes.
Elle avance, évitant les gens, jetant des regards partout.
Soudain, elle s’arête. Il est la, devant elle. Il tient un sac à la main.
Elle avance vers lui. Ils se regardent dans les yeux et elle baisse la tête. Elle ne veut pas pleurer.
Il lui prend le menton, et ils s’embrassent, violement, ils s’embrassent, comme si c’était la dernière fois. Ils s’aiment et ne veulent pas se quitter. Elle aime ce moment et ne veut pas que ça finisse.
Mais il arête, d’un seul coup. Il lui tourne le dos, repart, en direction des portes, sans la regarder. Elle reste la, ne sait quoi faire. Elle le regarde partir, une main en suspend.
Elle avance, derrière lui, doucement d’abord, des larmes lui coulent sur les joues. Elle ne veut pas le voir partir, pas lui. Elle court pour le rejoindre.
Elle lui pose une main sur la nuque, et l’embrasse sur la joue. Il ne répond pas. Elle tente de l’embrasser mais recule légèrement, la repoussant. Elle lui met les deux mains sur le cou, mais il lui prend les bras et la repousse encore.
Elle pleure, elle se sent seule, abandonnée. Autour d’eux, les gens passe et repasse, sans leur prêter attention, sans se douter du drame qui se jouait sous leurs yeux.
Dégoutée, elle se retourne et s’éloigne, son visage dans les mains, sanglotant doucement.
Il est la, la regarde partir. Il détourne le regard, fixe le sol. Il relève la tête, des larmes dans les yeux.
Il se retourne et franchis la porte d’Asturb, fixant son sac et son arme sur le dos, quittant la ville et celle qu’il aimait pour toujours.

Il se réveilla en sueur. Encore ce rêve. Pourquoi était-il torturé comme ça ? Il regarda ses mains. Elles étaient rouge de sang, ses ongles s’étant enfoncés profondément dans sa chair. C’était trop. Il fallait que ça cesse.


Le groupe était sous la tente des généraux, avec Dajo et Snoop qui venait de les rejoindre. Ils discutaient des défenses à mettre en place et de la suite des événements.
-Je propose de mettre en place une défense dans les forets au sud, à partir du temple Pandawa. Puis un mur de fer à l’est, à coté du canon de moon. Ce sont des points faciles à défendre, la forêt servant de ralentisseur. De l’autre coté, il suffit de faire sauter le pont, dit Dajo, en indiquant les différents endroits sur la carte.
-Tu crois que tu peux tenir avec deux milles soldats ? demanda Eva.
-SI l’armée ennemie est aussi puissante, trois jours.
-Et au mieux ?
-Deux semaines si ils ne trouvent pas le moyen de remédier au problème du pont.
-Bon, au nord, la défense est plus facile au nord d’Asturb, car sinon c’est des falaises, donc ca ne craint pas grand-chose. De plus le déplacement de la troupe de deux milles hommes se fait rapidement.
- Combien de temps ?
-Si tout va bien, quatre semaines. Sinon, un jour.
-Ah ouais, s’exclama Adalrik, c’est tout ou rien.
-J'ai fait le compte, Amakna possèdent mille cinq cents soldats valide et trois milles deux cents mercenaires, dispersé un peu partout. Il faudrait que le château exerce son droit d’appel.
- Si il le fait, ce sera au nom de l’Inquisition et les mercenaires seront payés à la fin seulement.
-Kass’ devrait arriver dans six jours avec quinze milles soldats. Il faut tenir jusque la, dit Eva en fixant les généraux, Adalrik et Arkenge un à un. En bref, la ou on a le lus à craindre est le sud, si ils attaquent par Sufokia.
-Déjà, il faut se rendre à Asturb, pour chercher des survivants et comprendre cette historie de drapeau de l’Inquisition ! dit Arkenge en se levant de table. Ensuite, on pourra y installer des soldats, puis on descendra à Sufokia comme prévus.
Arkenge se dirigea vers la sortie.
-Ceci doit rester strictement confidentielle. Si Frigost venais à apprendre ces plans, nous serons devancé a coup sur. Et on ne peut pas se le permettre. Si Frigost attaque la première, avant l’arrivé des renforts, nous sommes foutus.
-Tu propose quoi, Ark ?
Nous allons juste faire un aller-retour à Asturb. Ça ne prendra que deux jours tout au lus. Appelez les mercenaires. Je veux une armée de cinq milles hommes prêts à attaquer Sufokia dès notre retour.
-C’est de la folie furieuse, dit Snoop en se levant. On ne sait même pas ce qi nous attend là-bas ! On va se faire laminer !
-J’accepte ce pari. Ça me plait. Je serais avec toi Arkenge. Snoop restera à Asturb. Tu as deux jours pour faire ton voyage.


Asturb.
Semblait être à l’abandon. Ou était passés tous ces aventuriers, qui couraient partout, a la recherche d’argent et de gloire ? Les odeurs des ateliers et des hôtels de ventes ? L’animation quotidienne de la ville ?
Arkenge, accompagné de Vérité, Adalrik et Evangelynne, se tenaient devant la porte. Au dessus de celle-ci, un drapeau flottait au vent, celui de l’Inquisition, et en dessous, était écrit avec du sang :
‘’Nos ennemis, jamais, ne recevront notre clémence et le pardon du Tout Puissant.’’ Signature : Frigost.
En dessous, six pendus, qui émanaient des odeurs de putréfaction et de relents.

-C’est dégelasse ! Pourquoi personne ne les décroches ? dit Eva en bandant son arc, près à couper les cordes.
Des passants s’arrêtèrent et la fixèrent. Mal à l’aise, elle rangea son arc, lentement.
-Whao, quel ambiance ici… dit Vérité.
Ils avancèrent dans la rue, et Arkenge trébucha sur un vieillard, qui était assis par terre, et qui mendiait, en jouant du violon.
-Je suis vraiment désolé, dit le xelor en bafouillant, aidant le vieil homme à ce relevé.
Celui lui prit le bras et ne le lâcha pas.
-Ce n’est pas grave Arkenge.
Le vieux sourit, une marque rouge, de coupure, sur le cou. Sa voix changeait d’intonation à chaque mot, comme son instrument.
Arkenge recula subitement, se dégageant de l’étreinte.
-Toi…
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Message  Arkenge Mer 19 Mai - 22:09

Le sacrieur se releva. Déjà sa tête avait changée.
-N’est ce pas un magnifique vœu que les dofus m’ont accordés ?
-Je trouve ça ignoble de vivre sur el dos des innocents.
-Oh, celui-là n’en avait plus l’utilité après le passage de Frigost ici.
Arkenge sortit son aiguille. Elle était normale, sans le pouvoir des dofus. Il arma son bras et se prépara à attaquer. Vérité, Adalrik et Evangelynne reculèrent.
-Tu veux te battre contre moi ? Et de ton plein gré ? Ce n’est pas très drôle, dit-il en lu tournant le dos et en s’éloignant.
-RESTE ICI ! hurla Arkenge tandis qu’il lança un rayon obscur. Le rayon dégageait une forte chaleur, et l’air se plia sur sa trajectoire.
Le sacrieur se retourna et l’arrêta à mains nues, avant de le faire disparaitre.
La rue était noircie et ça sentait le brulé
-Tu ne compte quand même pas détruire une ville pour m’arrêter ? rigola le sacrieur. Regarde-toi, j’ai entendus dire que tu étais devenu un vrai xelor, et c’est tout ce dont tu es capable ? Ne me fait pas rire !
Arkenge sentit son sang bouillir. Il tendit les bras et colla ses mains l’une contre l’autre. Alors un rayon bleu les entoura. Puis, il écarta violemment les bras agrandissant ce rayon en un disque, qui devint un cadran. Et du centre de ce cadran jaillit un éclair bleu dans un grondement effroyable. Les vitres encore intacts explosèrent et les cheminées s’effondrèrent sous l’onde sonore. L’éclair traversa la rue, creusant une profonde tranchée, et atteignit le sacrieur qui tenta de l’arrêter. Mais il fut violemment traversé par celui-ci, et il tomba sur le dos.
Il se leva en rigolant, ses longs cheveux roux lui tombant devant le visage.
-On peut au moins dire que tes horloges en jettent un peu plus… Qu’a tu donc de plus dans ton arsenal ?
Arkenge courra vers lui. Il fit apparaitre un petit cadran dans sa main. Il y plongea son autre main. Celle-ci apparut juste au dessus du sacrieur, mais c’était maintenant un poing énorme qui s’abattit sur lui, soulevant une mer de poussières et de cendres.
Sans laisser le temps à la poussière de tomber, Arkenge, toujours en courant dans la direction du sacrieur, joins ses deux pouces et ses deux majeurs ensembles. Une boule verte, avec deux aiguilles qui tournaient à toute vitesse dedans, en sortit, qui fonça en direction du sacrieur, gelant dans le temps tous ce qui se trouvait sur son chemin. Le sacrieur reçut le coup en plein ventre alors qu’il sortit de la poussière en toussant.
Il tomba en arrière au ralenti.
Arkenge, maintenant assez près sauta, brandit son aiguille, et donna un violent coup d’estoc dans la direction du sacrieur, repoussé par l’impact, dans une maison qui s’écroula sur lui, sous le choc, dans un bruit assourdissant.

Le xelor reprit son souffle, les mains sur les genoux, l’aiguille se balançant doucement à ses cotés.
Alors la porte de la maison fut expulsée de ses gonds, en direction du xelor, qui l’évita.
-La prochaine fois utilise la porte pour me faire rentrée dans une maison, dit le sacrieur en croquant dans une pomme. Il ne semblait avoir rien subis.

Non, décidément, tu à gagné en pouvoir mais tu hésite toujours à utiliser l’aiguille… Aurais-tu peur ? Peur de cette dernière fois ?
Arkenge repensa à la première fois, avec le dofus ébène…
-Si tu en as si peur, je peux te soulager et récupérer MES dofus ! Car tu ne sais pas les utiliser. Pourquoi avoir peur de la puissance ? Pourquoi alors que tu peux t’en servir pour ne plus avoir peur ? dit-il en crachant le trognon de pomme. Regarde cette ville. Elle n’avait pas la puissance. Elle avait peur et elle avait rasions. Maintenant, elle a été purifiée. Maintenant, un nouvel ordre naitra et instaurera la puissance !
-Frigost ?
-Ou l’Inquisition, je n’ai misé sur personne. En tout cas, sache une chose. Quand tu tiens les dofus, ils exhaussent tous tes vœux, tous, même les plus fou. Tes parents n’ont eu que de la chance, jamais ils auraient put me vaincre. Si les dieux ne m’avaient pas pris cinq des six dofus, je les aurais tués, et tu y serais passé avec eux.
-Ou veux-tu en venir ?
-Les dofus agissent même après que l’on s’en soit séparé. Même si ils sont détruits. Sache que j’ai tellement de pouvoir que même les dieux tremblent devant moi.
L’air autour du sacrieur commença à onduler. Il leva les mains au niveau des épaules.
-Et tu dis sa d’un ton banal, dit le xelor en levant légèrement son aiguille, posant un pied en arrière, se préparant au pire.
-Les dofus réalisent tous tes vœux, même ceux que tu pourrais regretter, mais une fois que c’est fait, c’est trop tard pour faire marche arrière.
L’air commença à tourbillonner à ses pieds, remontant lentement.
-Sais-tu quel vœu j’ai fait Arkenge ? Sais-tu pourquoi toutes tes attaques sont inutiles ?
Une lueur de folie dansait devant ses yeux.
-Celui de remplacer la mort !
Une gigantesque faux apparut entre ses mains. Un crane au bout du manche, les yeux noirs, fixant l’immensité du vide. Il attira le xelor, et faucha l’air. Arkenge, ayant vu venir le coup, s’esquiva dans une ruelle.
-Tu crois que sa te donne le droit de tuer impunément ? Sans te soucier des conséquences ?cria celui-ci
-Non, maintenant, comme la mort, je suis éternel, répondit celui-ci, en courant vers la ruelle. Il faucha en deux une maison, qui s’effondra. Il vit Arkenge s’enfuir dans une autre rue.
-Tu crois pouvoir te cacher ? Fuir ?
Il donna un large coup circulaire, détruisant les maisons autour de lui dans un souffle.
-Tu veux que je te dise Arkenge ? dit-il en fouillant les décombres à la recherche du xelor. C’est moi qui ai tué ta sœur. Et j’ai pris un grand plaisir quand je lui ai enfoncé ma dague dans le cœur. C’est moi qui ai laissé un indice aussi grossier qu’une bague. Eux en sont arrivé qu’après.
-Tu mens, tu étais enfermé à Bonta !
Le sacrieur lança un assaut d’une violence rare dans la direction d’où venait la voix, détruisant une statue de Sadida.
-Crois tu seulement qu’une prison puisse me retenir ? Laisse-moi rire ! Non, la vérité c’est que j’ai violé et tué ta sœur ! Par simple plaisir car je savais qu’elle n’avait pas les dofus. Et que si c’était à refaire, je le referais.

Soudain, le sacrieur se retrouva à terre, coupé en deux par la douleur. Le xelor l’avait frappé avec peu de force, mais dans un de ses points faibles. Était-ce un hasard ? Ce coup l’avait soufflé.
Il vit le xelor, l’aiguille à la main. L’aiguille était bleu turquoise.
Le cinquième dofus état activé.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Lun 24 Mai - 20:08

L’aiguille était vraiment très fine, et de taille moyenne. Idéal pour des frappes chirurgicales. Elle était bleu turquoise et émanait une aura bleutée.
Arkenge sentit un long frisson le parcourir. Il voyait. Il voyait des reflets turquoise à différents endroit du sacrieur. Un sous le bras droit, là ou il l’avait frappé, et un sous le mollet gauche.
Le Faucheur avait une main sur l’endroit ou le xelor l’avait frappé, et semblait avoir mal encaissé le coup.
Le xelor regarda l’aiguille, puis le sacrieur penché en deux, une main sur son bras, un genou à terre, fixant le sol, devant lui.
-As-tu encore quelque chose à me dire, avant de mourir ?
Le sacrieur releva la tête, et sourit. Mais c’était un sourire plein de menaces.
-Oui… J’ai gagné… Les six dofus son activés… Les plus grands espoirs engendrent les pires actions. En croyant faire le bien, tu entraineras dans la mort ceux qui te sont proche. Tu es dans l’erreur. Depuis le début, tu es dans l’erreur.
-Ce n’est pas parce que la mort est éternelle que tu es immortel !
Sur ces mots, il leva l’aiguille et courut vers le sacrieur. Celui-ci ne bougea pas, le regardant faire. Alors le xelor donna un violent coup d’estoc dans le cœur de son ennemi, avant de remonter et de le couper en deux.
Celui-ci, les yeux écarquiller par la douleur, lâcha sa faux, qui tinta en touchant le sol. La bouche grande ouverte, il tomba sur le sol, et ne bougea plus.
Arkenge respirait par saccade, le corps traversé de violent frisson.
-Essaye de survivre à un coup pareil, dit-il à l’adresse du cadavre.
Il se détourna de cette vision. L’aiguille redevint normale et il l’accrocha sur son flanc droit.

Il entendit quelqu’un crier son nom, et vit Adalrik apparaitre au détour d’une rue encore à peu près intacte, suivit de Vérité et Evangelynne. Le iop tenait une lettre à la main.
-Arkenge ! Un messager vient d’arriver. Un éclaireur est revenu de Sufokia, il fait se rendre au campement le plus vite possible.
Arkenge regarda la statue qui représentait autrefois la divinité Sadida dans toute sa splendeur. Elle n’était aujourd’hui qu’un tas de ruine. Les douze devaient être pareilles maintenant. Il était trop tard pour cette ville. Il était trop tard pour ce continent, il fallait attaquer le problème à la racine.
-Conduis-bous hors de cette ville Adal.


Ils arrivèrent au campement, après avoir traversé le château d’Amakna, qui était en reconstruction, lentement, mais surement.
Il régnait une forte agitation dans le camp. Partout els soldats couraient et se préparaient, s’équipant de leurs armes, s’étirant pour se dérouiller. Tout le monde bougeait, guidés par des plus hauts gradés, qui coordonnaient toutes les actions.
Le groupa arriva devant la tente de commandement, d’où surgit Dajo.
-General Dajo au rapport, dit l’ecaflip en surgissant devant le xelor, qui sursauta violement.
-Je t’ai déjà dit d’arrêter ce genre de conneries !
-Bah c’est le protocole… Bref ! Un éclaireur est revenu de Sufokia. Il est en piteux états, mais il parle toujours dit l’ecaflip en indiquant la tente du pouce, par-dessus son épaule.
Arkenge rentra dans la tente, suivit du groupe.
L’éclaireur, un feca, était assis sur une chaise, en train de manger. On sentait qu’il avait traversé de rudes épreuves. Il avait un bras en écharpe et la moitié du visage enroulé dans un bandage.
A l’arrivé du xelor, il tenta de se lever pour saluer, mais il ne put que retomber sur sa chaise. Il lui manquait une jambe.
-Comment a-t-il bien pu arriver jusqu’ici ? murmura Arkenge à Dajo.
-Il était sur une dragodinde.
Eva s’approcha du feca et commença à l’interroger.
-Tu es le combien ?
-Neuvième, répondit le feca d’une voix faible.
-Tu n’as aucune nouvelle des autres ?
-Ils sont mort, après avoir été torturé. C’est un miracle si j’ai réussit à m’enfuir. On nous retenait prisonnier dans les cales d’un navire. Tous les disciples de Sufokia sont embarqués sur des navires.
-Pourquoi ?
-Esclavage. Sur l’ile de Frigost. J’ai put m’enfuir avant d’être embarqué. Il y avait des nouveaux, d’Asturb et d’ici.
- Comment le sais-tu ?
-J’en ai reconnus quelques-uns. J’en suis sur. Des vieux amis, conclu-t-il en baisant la tête.
Il se passa un certain temps pendant lequel on n’entendait que le raclement de la fourchette du feca contre son assiette. Puis Adalrik demanda.
-Peux-tu nous parler de leurs défenses ? Le nombre de soldats ?
Le feca releva la tête.
-C’est la que ça coince…
- Que veux-tu dire ?
-Il y en à très peu. Ils ne sont que quelques poignés, juste assez pour contrôler les navires.
-L’armé n’était peut-être pas la ?
-Non, je suis sur de ce que j’avance. J’ai eu le temps d’explorer la ville avant de me faire capturer. Ils ne sont que quelques centaines.
Tous se regardèrent, tendit que le feca se remit à manger.
-Ce n’est pas possible, murmura Snoop. Comment aurait-ils put prendre Sufokia avec seulement quelques centaines d’hommes ? Et que des humains en plus. La milice de Sufokia est réputée pour être surentrainée et suréquipée.
-Il doit avoir oublié des éléments, c’est compréhensible vu son état.
-Pourtant il parait sur de lui.
-Comment savoir ?
-Si ce qu’il dit est vrai, des disciples sont envoyés en esclavages sur Frigost ! C’est inadmissible ! Nous devons attaquer maintenant pour intercepter les navires !
-Une attaque par la mer et une autre par la terre ?
-En tenaille ! Ils n’ont aucune chance !
-Mais c’est peut-être un piège…

Arkenge, qui était resté à l’écart, s’approcha.
-Nous allons attaquer ! J’ai vu que vous aviez préparé les soldats et c’est très bien. Mais nous allons laisser les navires s’enfuir. Et je serais à bord. C’est notre seule chance d’atteindre Frigost.
-Hors de question que tu y aille seule, dit Vérité.
-Oui, nous venons avec toi, ajouta Eva.
-On va débarquer sur une ile inconnue, au milieu de nulle part, on va être quatre contre tout un continent. Contre toutes les armées. Contre des fanatiques qui tentent de nous faire disparaitre par tous les moyens. Et personnes ne pourra nous aider car nous avons tous oubliés l’emplacement de l’ile…. C’est génial ! Qu’est ce que l’on attend ! dit Adalrik d’un ton enthousiaste.

Dajo intervint.
-Attend un instant. Tu compte partir et abandonner le continent ? Tu veux nous laisser seuls contre Frigost ?
-Non, je compte simplement bruler le problème à la racine. C’est une occasion unique. Nous nous devons de la saisir !
-Qui sait ce qui peut se passer si vous n’êtes pas la ? Et comment savoir combien de temps va prendre le voyage ? Si vous arrivez trop tard ?
-Assez de question ! dit Adalrik en frappant la table. Arkenge n’as pas tord, il fait attaquer maintenant !
Dajo réfléchit.
-Très bien, après tout, c’est vous qui décidé… Quand comptez-vous attaquer ?
-Ce soir, répondit Arkenge.
Sur ce, les généraux sortirent de la tente, laissant Arkenge, Adalrik, Vérité et Evangelynne seuls.

-Bon, voila, on a plus qu’à se préparer, dit Vérité en se dirigeant vers sa chambre.
-On attaquera dans quelques heures, je vais me reposer en attendant, dit Adalrik, en suivant Vérité.
-Toi aussi Arkenge, tu devrais aller te reposer, surtout après le combat contre le sacrieur.
-Oui, tu as probablement raison… répondit celui-ci en emportant une pomme.


On entendait au dehors l’animation du camp, en ébullition, se préparant pour la bataille. Les forges tournaient à plein régime et les soldats prenaient leurs dernier repas. Eva entretenait son arc devant la tente, en compagnie d’autres soldats qui aiguisaient leurs lames, quand soudain, un cri résonna. Un cri stridnt qui fut brutalement interrompus. Le silence qui s’ensuivit parut anormalement long.
Eva se leva et déboula dans la tente, elle vit Arkenge sortir de sa chambre.
-D’où venait le cri, demanda precipitement le xelor.
-La chambre de Vérité !
-Merde !!
Ils rentrèrent en trombe dans la chambre.
Adalrik était assis sur le lit, leur tournant le dos. A coté de lui gisait Vérité, éventrée et égorgé, les blessures représentants une croix.
Eva en laissa tomber son arc, et Arkenge crut qu’il allait vomir. Adalrik se retourna, les mains couvertes de sang, sa tunique tachée de rouge.
-Adalrik, qu’as-tu fait, demanda Eva dans un souffle.
Le iop les fixa.

-Vous n’avez aucune idée de la puissance de Frigost. Même avec les six dofus, jamais vous ne pourrez les arrêter !
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Message  Arkenge Mer 26 Mai - 22:23

Le lit buvait le sang, les draps rendus rouges, Vérité ne bougeait plus, ne respirait plus. Elle ne souriait plus de son innocence. Ses ailes de fée ne scintillaient plus.
Adalrik les regardait, le couteau à la main.
-Tu ne connais pas la puissance de Frigost, Arkenge. Tu n’as pas idée de ce qui t’attend sur cette ile.
-Pourquoi, depuis quand ? bafouilla le xelor.
-Depuis le début, depuis toujours ! Tu n’as pas idée de ce que m’as prit Frigost, tu n’as pas idée de ce qu’ils ont fait !
-Pourquoi est-tu avec eux alors ? Et pourquoi Vérité, elle n’a rien contre Frigost! Demanda Eva en armant son arc.
-La secte était à Asturb, ils m’ont forcé… J’ai du abandonner celle qui comptait pour moi. Il redressa la tête, un sourire sur le visage. Pourquoi Vérité ? Il fallait bien trouver un moyen de vous faire faire une erreur…
Et sur ces mots, il bondit hors de la chambre, avant de disparaitre dans les flots des tentes et des soldats, laissant un rire dément derrière lui.

-ENC…
-ARKENGE, pas le temps pour ça, on fonce, il doit vouloir atteindre Sufokia.
Le xelor se tourna vers l’eniripsa, la bouche grande ouverte, le visage tordu dans une expression de douleur et de surprise. Elle semblait le regardé. Lui demandé : « Pourquoi tu n’es pas intervenus ? ». Le souvenir de sa sœur le frappa de plein fouet, et il sentit une haine l'emplir. Mais cette fois, il ne la contrôlera pas. Doucement il lui referma les paupières.

Il sortit de la tente en courant, suivit d’Eva.
-Va prévenir les généraux, on attaque MAINTENANT ! hurla Arkenge.
Il se mit a penser, tous en enchainant les téléportations et les fuites.
-Espèce de salop, si on a tant de problème, c’est a cause de toi. J’aurais du me méfier, si j’avais fait plus attention, sa m’aurait parut étrange de le croiser au milieu de nulle part, dans l’arbre Hakam. Sans parler des divers accidents, des apparitions d’ennemis alors que personne sait ou on est… Depuis le début. Frigost est au courant de tout nos plans, et si il atteint Sufokia, c’est finis, les navires partiront.
Il ne courait même plus, semblant voler, sous l’effet des l’accélération du temps sur lui, en enchainant les sorts de déplacements. Ce n’était plus qu’une comète qui traversait Amakna du nord au sud, sous le regard des monstres qui trainaient la. Il fallait qu’il arrive avant Adalrik.
La plaine défilait autour de lui, mélange de couleur qui ne représentait plus que de fines rayures.
Puis, sur la route, des statues, bloquant le chemin.
Des statues, des dizaines de statues, de près d’un mètre quatre-vingt-dix, chacune une épée à la main, une armure blanche et bleu claire leurs recouvraient le corps. Un bouclier avec le symbole de Frigost dans la main gauche.
Elle était la, rangée telles des soldats qui attendaient les ordres d’un général.

Alors une onde traversa la plaine, déstabilisant Arkenge. Tout devint silencieux, comem figé dans le temps. Un violent tic-tac résonna, en provenance des soldats de pierre. Les statues semblaient trembler sur leurs piédestaux. Soudainement, leurs yeux s’allumèrent, les uns après les autres, d’une lueur violette.
-Un mécanisme xelor… murmura Arkenge pour lui-même, reconnaissant la lumière particulière des sorts liés au contrôle du temps.
Les statues, les une après les autres, levèrent une jambe, avant de les poser sur le sol, puis l’autre. Lentement elles se penchèrent derrière leurs boucliers et levèrent leurs lames, au dessus de leurs épaules, leur regard fixant le xelor.
-Alors voila l’invention du comte et pourquoi il y avait aussi peu d’humains à Sufokia.
En faisant trembler le sol, de leurs poids, elles commencèrent à encercler le xelor, doucement d’abord, puis au pas de course, formant un cercle bruyant autour de lui, avec toujours ce tic-tac régulier, de plus en plus puissant.
-JE N’AI PAS LE TEMPS POUR CES CONNERIES !! hurla-t-il aux statues, avant de sortir son aiguille. L’aiguille de la montre s’affola.
-De la vitesse, murmura le xelor.
L’aiguille pointa sur le dofus Ocre.
-Sa va chier !!! cria-t-il en chargeant les statues, qui se préparèrent à encaisserez le choc.

L’impact fut violent, alors qu’il percuta la première statue. L’aiguille, accélérer à outrance, frappa le bouclier d’une statue, qui se fendit en deux, faisant reculer son porteur. Arkenge réarma son bras, et d’un coup horizontale, trancha l’armure en deux, des projections d’un liquide, mêlé a du sable d’or l’atteignit. Il se félicitait de cette première victoire que trois autres statues le chargèrent. Il esquiva le coup en se rétamant à terre, manquant de se faire embrocher. Il attrapa le poignet d’une statue, avant de la tirer vers lui, l’embrochant sur son arme.
Il commençait à voir flou, sentant que quelque chose tentait de prendre le dessus.
Profitant de la situation, des statues donnèrent toutes un coup d’estoc en direction du xelor, allongé à terre. Celui-ci lança une fuite vers le ciel, et retomba en équilibre sur une épée. Il décapita plusieurs statues, qui tombèrent à genoux, le liquide sableux s’écoulant de la blessure, rendant le sol jaune-or. Il recula grâce à une téléportation, s’échappant du cercle des soldats mécaniques.

Les actions semblaient être exécutées par un autre que lui, il avait l’impression d’assister à la scène de l’extérieur.
Il se reprit et arma son bras, bloqua l’aiguille sous son épaule, et, à une vitesse hallucinante, fonça dans le tas. Une centaines de statues furent dévastée, traversé par le xelor, sous une explosion, prouvant que celui-ci venait de passer le mur du son. D’innombrable fragment de pierres volèrent en tout sens, coupant les bandelettes du xelor et entaillant quelque peut sa chair. Des morceaux de soldats tombèrent sur le sol, éparpillés autour de lui, encore fumant. Il était complètement sonné par la puissance de l’impact et le pouvoir déployer par l’aiguille, couplée à celle du dofus.
Il commençait à avoir des phases d’inconscience, et sentait que c’était le dofus qui tentait de le contrôler.
Rapidement, les statues blessées ou détruites étaient remplacées par des neuves, et Arkenge savait qu’il perdit plus de temps qu’autres choses. Une statue lui sauta dessus, par derrière, et emporté par l’action et encore un peu sonné, il oublia qu’elles étaient faites de pierres et de métal. Il donna un violent coup de coude dans l’ennemi, et il sentit une douleur lancinante lui traverser l’avant-bras et lui remonter jusque dans l’épaule gauche, lui arrachant un cri.
Plusieurs soldats lui sautèrent dessus.
Eux n’étaient pas fatigués. Eux n’auraient aucun répit avant de l’avoir tué.
Il était dedans jusqu’au cou…
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Jeu 27 Mai - 23:02

Le pouvoir du dofus ocre était très appréciable, à pleine
puissance. Il allait vite. Très vite. Il avait l’impression de passer à travers
des murs, et à ces moments, des explosions retentissaient, créant des fissures
sur les armures ennemies.


Mais la vitesse n’était pas suffisante maintenant. Il voyait
Sufokia à l’horizon, et Adalrik devait déjà être arrivé. Il lui fallait
maintenant de la puissance pour vaincre ses adversaires.


Les soldats de pierres attaquaient de partout en même temps,
Arkenge ne comptait plus le nombre d’être qu’il avait détruit. Il avait changé
pour le dofus pourpre, histoire de gagner en puissance. Partout autour de lui
ce n‘était qu’amas de gravier (très fin) et nuage de poussière après avoir donné
quelques coups. Un nuage de poussière qui lui obscurcissait la vue et obstruait
ses voies respiratoires et il avait du mal à se concentrer sur le combat.


L’aiguille, de son aura incandescente traçait dans l’air des
arcs de cercle rougeoyant et brulant, qui restaient en suspend, avant de
disparaitre, à chacun des coups du xelor. Et quand les statues tentaient de
franchir ces minces barrières, elles se faisaient couper en deux, la pierre
chauffée à blanc.


Il distribuait les coups avec une vitesse moindre, mais
chacune des statues se faisait détruire en un coup, les matériaux, sous l’effet
de la chaleur, éclataient littéralement, dans un bruit assourdissant.


Il esquiva une épée en tournoyant, qu’il coupa comme du
beurre, avant de planter l’aiguille dans la tête de la statue, tandis que de
l’autre main, il lançait divers sort tel que horloge ou frappe du xelor, ou
encore poussière temporelle, pour tenir à distance d’autres statues.


Ses sorts, depuis sa ‘’résurrection’’ avaient nettement
gagné en puissance, mais sans l’aiguille, il aurait-été réduit en poussière
sans même avoir put combattre. Il avait d’ailleurs l’impression que plus il se
servait de dofus différents, plus il gagnait en puissance. Il en avait utilisé
cinq jusqu'à maintenant. Quel était la puissance des six réunis dans une même
arme ?


Il se dit que si réunir les six dofus permettait de réaliser
tous ses rêves, avoir touché le pouvoir de cinq des six dofus permettait-il
d’avoir un rêve de réaliser ? Même un petit, parce qu’il en aurait
rudement besoin la !


Tout en tentant de sauver sa peau des attaques des dizaines
de statues, il se dit quel e dofus pourpre était lié au feu. Il se vit
contrôler les flammes, faisant danser leurs langues de feu, semant el chaos
chez ses ennemis.


L’air se mit à onduler autour de lui, et le sol commença à
bouger, comme quand on jetait une pierre dans un lac. Et le xelor était au
centre de ces oscillations. La terre se mit à rougir et à émettre une forte
chaleur, au fur est à mesure que l’aiguille devenait de plus en plus rouge.
Puis un morceau de terre fondit, coulant sur le sol, libérant une masse de
lave. Et le processus se répéta autour de lui.


Les statues continuèrent d’attaquer malgré cella, et
beaucoup tombèrent dans le torrent de lave qui se créait autour d’Arkenge, la
pierre éclatant, et le métal fondant à cause de la chaleur surnaturelle du
liquide, qui ne semblait pas affecter le xelor. Une statue sauta pour atteindre
Arkenge, et celui-ci, d’instinct, leva son aiguille. Une langue de lave se leva
du torrent et vint frapper la statue de plein fouet, la traversant de part en
part au niveau de l’abdomen.


-Voila qui est intéressant, se murmura Arkenge.


Il tendit l’aiguille
vers le ciel, et la lave en fusion se
leva avec elle. Il mima quelques symboles en l’air, que la lave recréait
parfaitement. Il contrôlait le feu. Il regarda les statues autour de lui, qui
tentait de l’atteindre.


Il tendit les bras, et la lave suivit la direction, puis il
abaissa l’aiguille, et la lave retomba sur ses ennemis.


-Très intéressant…


Alors, tel un chef d’orchestre, il guida le flot de lave sur
ses ennemies, les emportant des volutes de fumées et les roulements des vagues
à la chaleur tortionnaire.


Il continua ainsi pendant quelques minutes. Le flot de magma
en fusion lui obéissait au doigt et à l’œil, mais très vite, il sentit qu’il
s’épuisait, et relâcha sa concentration. La lave redevint de la terre et
s’effondra sur d’autres entités.


Le temps qu’il reprenne conscience de la situation dans laquelle
il était, que déjà d’autres statues de pierres l’attaquaient.


Les mains sur les genoux, il était coupé en deux par la
fatigue.


-C’est pas vrai merde, elles sont combien ? Un petit
miracle, non ? S’il vous plait ? dit-il en regardant les hordes d’effigies
de pierres courir vers lui.








Alors n sifflement aigue se fit entendre dans les airs, de
plus en plus sourd, suivit de l’obscurcissement du soleil.


Il leva la tête et vit des centaines de flèches lui passer
au dessus, criblant les guerriers de pierres, qui reculèrent.


Un cri se fit entendre, et Arkenge vit les généraux et près
de cinq milles soldats, à dos de dragodindes, charger. Le vacarme emplissait la
plaine, mélange de cri, de bruit de sabot, et de centaines de cordes d’arc
détendues. Ceux qui n’avaient pas un arc avaient leurs armes abaissées, près à
en découdre, bravant le danger.


Arkenge vit qu’il était entre deux feu et commença à se
demander si ils l’avaient vu…


Evangelynne en première ligne, l’atteignit rapidement,
suivit des autres cavaliers. Elle lui tendit la main, et Arkenge attrapa son
poignet. Eva tira un coup sec, et souleva le xelor. Celui-ci fit une cabriole
et retrouva sur la dragodinde derrière elle.


Ils étaient entourés par des soldats de tous types, des
disciples et des humains, chargeant contre les troupes de Frigost, ou tout du
moins, ses créations, ensemble.


Le combat fut de courte durée, les statues, malgré leurs
tailles et leurs poids, restaient trop lentes pour attaquer les hommes à dos de
dragodindes. Ce fut un véritable massacre, et le sol était couvert de morceaux
de métal et d’éclats de pierre. Beaucoup
tombèrent sous les coups de butoir des guerriers de pierre, tranchant la
dragodinde avec son cavalier, le sang rendant la terre rouge.


Mais les troupes de l’Inquisition prirent le dessus, et
rapidement, les hurlements de guerre et de haine furent remplacés par ceux de
la victoire. Partout on levait son arme, on criait, on saluait les généraux.


Les généraux se regroupèrent devant les soldats qui
reformèrent les rangs. Arkenge remercia Eva, qui lui fit un grand sourire,
avant de se dresser devant une armée qu’il avait réussit à construire, pour la
survie des peuples, pour la liberté !


Il leva le poing et tous se turent.


-Soldats ! hurla-t-il ! Non, pas soldats, mes
frères ! Vous tous qui vous battez aujourd’hui ! Pourquoi le faite
vous ?


-Pour notre liberté !! répondirent en hurlant les
milliers de soldats, faisant trembler la plaine !


Arkenge leva son aiguille en direction de Sufokia.


-En face ! Sufokia ! Une cité ravagée, détruite
par simple plaisir. Des centaines de nos frères, de nos proches, de nos amis,
sont envoyé en esclavage, pour servir celui qui s’est juré de nous éradiquer !
POUVONS-NOUS L’ACCEPTER ??


-NOOON ! hurlèrent les soldats en entrechoquant leurs armes.


-AUJOURD’HUI, nous allons prouvez à Frigost que nous n’avons
pas froid aux yeux. Regardez à votre droite, puis à votre gauche, que voyez-vous ?


Tous regardèrent dans les deux directions, et virent des
visages graves, où étaient marqués la haine et le désir d’en finir. Les yeux
durs, fixant l’horizon.


- Levez-vous ! Levez-vous contre cet oppresseur ! Ne
nous laissons pas écraser ! Courons semez la mort et la liberté !


Sur ces mots, Arkenge fit volte-face, et monta sur ne
dragodinde, avant de partir au galop en direction de Sufokia, suivit des cinq
milles soldats, hurlant leur haine à la face du monde.


Arkenge vit ce qu’était les points noirs qu’il voyait de
loin. Ici, non seulement il y avait des soldats de pierres, mais également des dizaines
d’autres bêtes mécaniques construites par le Comte Harebourg.


Arkenge crut se trouver face à une vision d’apocalypse.
Pendant un cours instant, il hésita à tirer sur les rênes…


Alors il se prit en pleine face les souvenirs des trois
derniers mois, depuis la fuite d’Otomaï jusqu'à la mort de Vérité.


-Adalrik, depuis le début… Combien de mort aurais put être
encore en vie sans toi ?


Il revit le corps ans vie de Vérité, se vidant de son sang.
Disparut son doux sourire. A plus.


Sentant une colère noire, profonde l’envahir, le submerger,
une folie compact lui attaquer le cerveau, il partit dans un rire démentiel, un large
sourire édenté sur la figure, les yeux vides d’iris, ne laissant qu’un blanc
violacé, alors que l’aiguille pointait sur le dofus ébène.
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Sam 29 Mai - 1:05

-Le Comte Harebourg nous a fournis une technologie digne de Frigost, même si c’est sous la torture, ahaha. Grace à ça, nous allons conquérir le monde des douze, dit le général Aloung, responsable de la destruction d’Asturb et de la prise de Sufokia.
-En effet, je ne m’attendais pas à ce que Frigost soit aussi puissante, répondit Adalrik en regardant l’armée qui s’entendait au pied des portes de Sufokia.
De la ville, il ne restait pratiquement plus rien, si ce n’était quelques débarcadères, et des maisons, de-ci, de-là, qui tenaient encore hors de l’eau.
Autour de la ville s’étendait l’armée de Frigost. Elle était composée d’hommes, uniquement des humains, tous habillés de la même façon. Une tunique avec les emblèmes de Frigost, une lance, une épée et un bouclier. Mais ils étaient surentrainés et fanatisées. C’était des troupes prêtes à tout pour gagner, au nom de leur Seigneur.
En plus de ses hommes, Frigost était réputé pour avoir une avancé technologique incroyable. Mais ce qu’avait crée le Comte Harebourg était plus incroyable encore. Il avait donné la vie à des entités de pierre, en y insufflant un mécanisme d’horlogerie d’une précision et d’une puissance monstre. Certes, ce n’était pas encore bien au point, mais dans mille, deux milles ans, une personne serait capable de continuer ses recherches et développer de véritables machines de guerre.


La charge fut terrible. Le choc entre les deux armées résonna dans la plaine durant de longues minutes après qu’il soit passé. Les armes se fracassèrent contre les boucliers dans un fracas épouvantable. De nombreux cavaliers furent désarçonner fasse à la puissance des créatures de métal et de pierre.
Voila qui est plaisant…
Arkenge sauta du dos de la dragodinde, laissant Eva seule, et commença à avancer dans ce tas d’ennemis, se dégageant un passage à grand renfort d’aiguille. Aiguille qui virait sur le noir, des volutes de ténèbres s’en écoulant, tombant sur le sol ou s’élevant dans les airs.

Abandonne-toi …

Il esquiva l’attaque d’une statue qui ressemblait à toutes celle qu’il avait mis en gravier un peu plus haut. Mais il y avait également des humains cette fois.
Et les hurlements de haines, les cris de souffrances se mêlaient aux bruits de la bataille.
Il avait du mal à se contrôler, et voyait de moins en moins bien, sentant chacun de ses mouvements se faire guider par la haine et la destruction. Mais il ne devait pas sombrer. Il sentait que le dofus ébène tentait de plante ses griffes dans son cerveau. Chacune de ses pensées tendait vers la mort et la colère.
Il vit deux humains portant les armoiries de Frigost lui foncer dessus. Sans même ralentir, il leurs passa au travers d’un coup d’estoc, leurs arrachant les entrailles.
Les flèches volaient autour de lui, sifflant dangereusement tandis qu’elles frôlaient ses oreilles. Autant celles de ses alliées que de ses ennemis. Partout, des hommes tombaient, les mains sur une blessure, au ventre, au bras, ou s’écroulaient, une flèche dans la jambe, vite achevé par une arme de fer.

Pourquoi lutter ? Ce serait si facile avec un tel pouvoir…

Il se souvenait de la fois où il avait utilisé le dofus ébène. La première fois que le sacrieur les attaquait. Envouté par le dofus, il n’avait plus fait la différence entre son ennemi et ses amis. Et ça vait faillit tourner à la catastrophe. Il n’osait pas imaginer ce qui se passerait, ici, en plein champ de bataille.
Il esquiva l’attaque d’un soldat, et, d’un rayon obscur, détruisit une statue.

Regarde là-bas, des navires commence à partir. Si tu ne va pas plus vite, tu as perdus…


Il n’arrivait plus à se concentrer. L’odeur du sang lui montait à la tête. Les souvenirs des cinq dernière années de sa vie. Sa sœur, morte. Manzana, tué par Pazis, Vérité, tuée par Adalrik.
Alors un voile de ténèbres tomba devant ses yeux. Et il perdit tout contrôle.


Le xelor qui avançait avec obstination dans les troupes de Frigost semblait instopable. Il maniait une arme en forme d’aiguille et creusait littéralement les hommes pour se frayer un passage. Et les troupes le suivaient.
-C’est incroyable, d’où il sort celui-là, même les statues ne l’arête pas ! dit le général de Frigost, à l’adresse d’Adalrik.
-Je serais vous général, je mettrais les voiles maintenant, répondit le iop.
-Mais que crois-tu ? Qu’à lui tout seul, il va arriver jusqu’ici ? Laisse-moi rire.


Le temps sembla s’arrêter. Plus rien ne bougea. Un silence de mort se posa sur la plaine. Les soldats semblaient figés dans l’action. La scène était digne des plus grandes peinture des guerres anciennes. Un tableau dont le rouge serait la couleur dominante. Puis le temps reprit, sous un grondement puissant, tel un orage.


-Qu’est ce que c’était que ça ? demanda le général Aloung à Adlairk, qui fixait le champ.
Du coté de l’Inquisition aussi, l’effet fut déstabilisant. Dajo et Snoop était resté en arrière pour coordonner les troupes, s’arrêtèrent et se regardèrent, avant de se tourner vers le champ de bataille.


Une vision d’apocalypse. Le ciel commençait à se couvrir, les nuages obscurcissant les rayons du soleil. En cercle autour d’Arkenge, la terre était noire, morte. Et sur un rayon d’une dizaine de mètre autour de lui, il n’y avait plus un soldat debout, ami ou ennemi. Ce n’était que des corps pourris, rongé par les ténèbres, le visage crispé par la douleur. La peau de ces soldats avait à moitié disparut, tout comme l’arme ou l’armure qui avait littéralement fondue. Ils étaient tombés en cercle autour du xelor, et la vision était des plus malsaines. Une odeur couvrit celle du sang, une odeur ignoble, de cadavre en décomposition. Le silence était maitre du moment. Les survivants fixaient le xelor au centre de ce cyclone.
Celui-ci leva lentement la tête. Des pupilles noires- violacées, dépourvues d’iris. Un regard fou, ou aucuns sentiments raisonnables ne pouvait se lire. Un sourire dément, à travers les bandelettes. En le voyant, Aloung sentie une trainée de sueur glacée lui descendre le long de sa colonne vertébrale.

Et un rire résonna dans la plaine. Un rire qui marqua les esprits, non pas à cause de la vision actuelle des dizaines de cadavres mutilés en moins d’une milliseconde, mais à cause de ce qu’il allait engendrer, encore plus insoutenable et inimaginable pour un esprit sain. Un rire, qui, même des dizaines d’années plus tard, réveillera encore en sursaut, à la sortie d’un cauchemar, les survivants de cette bataille.


Tremblez devant la puissance du dofus ébène !
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Arkenge, où la ressurection d'un meurtier. - Page 3 Empty Re: Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Message  Arkenge Sam 29 Mai - 20:57

Un dôme de ténèbres s’étendait maintenant au dessus du champ de bataille, bloquant complètement la visibilité, empêchant de savoir ce qui se passait à l’intérieur.
C’était un grand dôme noir parcourut d’éclair violet qui recouvrait complètement la plaine, qui émanait une aura de malveillance et de malaise. Le crépitement d’énergie et le claquement des éclairs qui le traversaient couvraient complètement le bruit de la bataille, même si on entendait parfois des explosions sourdes qui en jaillissaient.
Les généraux des deux camps ne voyaient plus leurs troupes et nul ne savait ce qui se passait là-dedans.

Les soldats qui n’avaient pas été pris dans sons champ d’action s’en approchait, la lame tendue, prudent. Ils tentaient de voir au travers, en s’approchant au maximum, sans jamais rentrer en contact avec l’étrange matière. Ça dégageait un vent glacial sur la plaine, la température ayant chuté de nombreux degrés, de la fumée sortait de la bouche des soldats.
Un murmure parcourut les deux armées. Qu’est ce que c’était ? Comment-était-ce apparut ? Un des soldats y planta son épée. Alors un hurlement jaillit du dôme, et en quelques secondes, une ombre attrapa l’épée et le soldat, avant de le tirer à l’intérieure, sous les cris horrifiés de ce dernier, et sous les regards médusé de ses compagnons d’arme, qui reculèrent prestement.


Soudain, un soldat portant les couleurs de l’Inquisition en sortit. Aussitôt, tous se ruèrent vers lui pour en apprendre plus. Ils formèrent un cercle autour de lui et le regardèrent. Il n’avait aucune blessure physique. Ce qui troublait le plus, c’était son regard, devenu fou.
-Il… il est devenu fou… murmura le soldat.
-Poussez-vous, poussez-vous ! ordonna Dajo, tandis qu’il s’approchait, suivit de Snoop. Il se pencha sur l’homme.
-Qu’est ce qi s’est passé là-dedans ? questionna-t-il.
-C’est… le xelor ! Il est devenu complètement fou. Il chargeait en première ligne, et d’un seul coup, une terrible explosion ! commença à s’affoler l’homme en essayant de se redresser.
-Calme-toi ! dit Snoop en lui posant une main sur l’épaule.
-Après l’explosion, j’étais complètement perdu, tous mes sens étaient déstabilisés. Et puis j’ai vu. Le ciel noir, les cadavres. ET lui, debout, au milieu de tout ça, en train de rire. Il s’est jeté sur les ennemis. Ils n’ont rien put faire. C’était ignoble. Mais très vite, il ne restait plus que des hommes de l’Inquisition. Alors il s’est arrête de rire. Et il s’est tourné vers nous, et nous à chargé ! Il n’a fait aucune différence entre ses alliés et ses ennemis…
Sur ces paroles, le soldat s’affaissa. Tous les regards se tournèrent vers le dôme.


Partout les soldats couraient en tout sens, dans un vacarme infernal. Les batailles continuant malgré ce qui venait de se passer. Les bruits des épées qui s’entrechoquent, des sorts qui sont lancées dans tous les sens, les flèches qui sifflent aux oreilles. Eva regarda autour d’elle, à la recherche d’Arkenge. Elle le retrouva au son de son rire, qui couvrait celui de la bataille et des crépitements des éclairs au-dessus de leurs têtes. Elle chargea vers lui, pour qu’ils sortent de la.
-Arkenge ! Viens avec moi ! hurla-t-elle alors qu’elle le rejoignit.
Ce dernier se retourna et… d‘un large mouvement de l’aiguille, coupa en deux la dragodinde d’Eva, qui tomba sur cette dernière. Elle était bloqué et ne pouvais plus se relever.
-Ah ! Ma jambe !
Arkenge s’approcha d’elle avec ce sourire. Il leva son arme et l’abattit. Et reçus une flèche dans la main, le forçant à s’arrêter dans son mouvement.
Eva tourna la tête et vit Kassos, un des généraux de Bonta, jeter son arc pour courir vers le xelor en criant.
Arkenge l’intercepta en lui posant une main sur la poitrine et lui enfonça son aiguille dans le ventre, en le regardant dans les yeux, souriant.
Le xelor s’effondra à terre, tentant de fermer ses blessures en gémissant de douleur. A une main, Arkenge leva son aiguille et le décapita. Avant de se retourner vers Eva.
Il leva son arme et donna un violent coup d’estoc. Eva le reçus en plein dans le sein. Son cri de douleur couvrit le reste.

Ce cri résonna en Arkenge. Alors il prit conscience. Il prit conscience de ce qui c’était passé. De sa dernière action. Il baisa les yeux sur Eva. Il entendit une voix résonner dans sa tête.
Vas-y, fait-le…
Arkenge leva le bras, sous le regard implorant de la cra, gravement touchée.
Oui, c’est ça, rien ne compte plus que ce geste…
Il pointa l‘aiguille sur le cou d’Evangelynne.
Oui vas-y, une fois ce geste fait, plus rien ne me, te retiendra !
Arkenge regarda la cra, et sourit, mais faiblement, pas d’un sourire dément, pas de ce regard fou.
-Sort de mon corps, démon !
Et, sous le regard médusé de la cra, il se planta l’aiguille dans le ventre.
Eva reçut des projections de sang, tendit que le xelor s’affaissa.
Un hurlement se fit entendre. Une masse noire sortit du corps d’Arkenge, attiré par l’aiguille. La chose tenta de lutter, mais elle fut aspirée par l’aiguille.
Alors, doucement, le dôme commença à disparaitre, laissant filtrer des rayons de soleil, illuminant ce carnage sans nom.
Eva se redressa avant de retomber sur sa jambe cassée.
-Arkenge ! Lève-toi ! cria-t-elle en tendant la main vers le corps. Tu ne peux pas te tuer comme ça, si près du but. Pas pour me sauver… Elle récupéra son arc et rampa vers lui.
Elle regarda la blessure. Un trou pas très large au niveau du ventre. Elle appuya dessus avant de faire un garrot avec sa tunique. Puis elle lui fit du bouche-à-bouche.
Au bout d’une minute, Arkenge toussa et cracha du sang.
-Oh Arkenge, ne fait plus jamais ça !
-Eva, je suis désolé, je voyais la scène mais je ne pouvais rien faire ! Je ne pouvais pas m’empêcher ! Je sui désolé !
-C’est fini, il faut rejoindre les navires maintenant vite !
-Tu es capable de te relever ?
-Non, je me suis cassée la jambe quand tu as… Enfin quand ma dragodinde m’es tombée dessus.
Arkenge lui passa un bras autour de l’épaule et avec l’autre, l’attrapa au niveau de la ceinture.
-Ca devrait pouvoir le faire, dit la cra en avançant, tout en s’accrochant au xelor. Ne regarde pas autour de toi Arkenge, on avance jusqu'à la ville !
Arkenge mourrais d’envie de regarder, de voir ce dont il était coupable…
- Quel équipe de bras cassés on fait tout de même… Au moins, il n’y à plus un ennemi jusqu’à la ville…

Ils avancèrent vers Sufokia, laissant les restes de l’Inquisition derrière eux.
-J’espère qu’ils s’en sortiront… dit Eva en jetant un regard derrière elle.

Il n’y avait plus personne dans les rues de Sufokia, et au loin, les derniers navires commençaient à appareillés.
-On y arrivera jamais à temps, dit Arkenge en les voyant faire.
-Téléporte nous !
-A deux ? Impossible !
-Tu as déjà essayé ?
-Non, mais sa demande beaucoup d’énergie.
Le dernier navire jeta ses amarres et s’éloignait du bord.
Arkenge ferma les yeux et se concentra.
-ARKENGE ! cria Eva.
Alors elle se sentie tiré vers le ciel, tendit que ses pieds refusaient de se décoller du sol. Tout devint noir. Elle avait l’impression qu’on l’écartelait. Quand elle ouvrit les yeux, elle se trouvait sur l’ancre du navire, Sufokia devant elle, s’éloignant. Elle regarda un peu plus haut, et vit Arkenge accroché à un chainon d’acier de l’ancre.
-Un peu plus et tu me mettais à l’eau Arkenge…
Ce dernier lui tendit la main et sourit, pour la première fois depuis des jours.
-ça aurait peut-être lavé ton caractère…
Eva tenta de le baffer.
-Ahaha.

Au dessus d’eux, sa s’activait sur le pont.
-Personne ne nous à vu…
-On ne peut pas rester ici en tout cas, dit Arkenge en regardant Sufokia disparaitre à l’horizon, des vagues de plus en plus grosse cognant contre le navire, venant leurs chatouiller les pieds.
Eva rentra dans l’anfractuosité, au dessus de l’ancre, à la seule force de ses bras, se mettant à l’abri. Avant de rentrer, Arkenge regarda une dernière fois le continent du monde des Douze.
Neya, Vérité, Manzana, mortes à cause de Frigost. Pazis, Souffle et tous les autres… Projeté au devant de la scène brutal de la guerre à cause de Frigost. Tenez bon ! Ne lâchez rien !








C'est ainsi que la compteuse acheva son histoire sus les regards des badauds, à leurs tables, qui attendait la suite.
Le patron qui tenait le bar avait d’abord été retissant à la laisser raconter cette histoire, surtout par les temps qui courent, mais au final ça avait été très rentable et elle attirait énormément de client. Le sous-sol de la taverne du bwork qui crache avait été suspendu à ses lèvres pendant plus de trois mois, à l’écouter raconter son histoire.

-C’est comme ça que ça se finit ? demanda un client, accoudé au bar.
La fille se retourna et dit :
-Oui, en effet, car personne ne sait ce qui s’est passé sur cette ile, vu qu’il était seul.
Et elle se dirigea vers le bar, tandis que les spectateurs discutaient entre eux de l’histoire, qui paraissait incroyable à leurs oreilles.
-Comme d’hab, Jo.
En lui préparant sa boisson, le patron demanda.
-Tu ne veux pas en raconter une autre, ou bien rallongé celle-là ? demanda-t-il en secouant la boisson, dans un tintement cristallin, produis par les glaçons.
-Non, je refuse d’inventer.
-Tu veux dire que cette histoire est véridique ? demanda-t-il, le bras figer dans son action
-Oui, est ça va bientôt faire cent ans qu’elle s’est écoulé.
-Alors les, les comment ? Ah oui, disciples, existaient réellement il y a cent ans ? Et surtout, les dofus sont-ils vraiment aussi puissant ? demanda-t-il, une lueur d’espoir dans le regard.
-Oui. Donne moi mon verre, dit-elle en lui prenant des mains.
-Mais tu as dit qu’il y en avait 6, et tu en as parlé que de cinq, tout comme le marteau, d’on il ne s’est jamais servis. Et a propos du dofus ébène…
-C’était un dofus assez spécial. Il était dit qu’il était investi par un démon, tel l’ancien Rushu. Les démons étaient célèbres pour prendre possession des porteurs de leurs objets. Il reste énormément de zone d’ombre sur cette histoire… Comme le dofus ivoire. Elle fouilla dans sa poche. Tu es sur que tu ne veux pas que je te paye ?
-Non ! Tu m’as fait une clientèle en or depuis trois mois, et tu voudrais que je te fasse payer tes consommations ? Je ne crois pas… Surtout que sa doit pas être facile pour toi ?
-Je vis de l’argent que l‘on me donne pour mes histoires.
-Et sa rapporte ?
Elle jeta quelques pièces d’or sur le bar.
-Bof… J’ai de quoi tenir un mois encore…

Soudain, des soldats enfoncèrent la porte et entrèrent en force dans la salle.
-Faudrait apprendre à se servir de la poignée pour rentré, dit la jeune fille en buvant son verre.
-Que puis-je pour vous messieurs ? demanda le barman.
-Ne fais pas le malin aubergiste ! On sait qu’une fille s’amuse à colporter une histoire blasphématoire depuis quelques mois et menace l’équilibre de paix instauré par Frigost. Nous somme la pour l’arrêter.
-Ah, c’est drôle, j’ai crus que vous vouliez m’offrir un verre, répondit la fille, accoudé au bar, sirotant son verre, alors que tous les soldats tournèrent la tête vers elle.
-Vous êtes priée de nous suivre sans faire d’histoire, pour être conduite à la prison de la ville ! dit le soldat en sortant son épée, tandis que les gens quittaient l’auberge.
Elle continua à boire sans les regarder.
-Bien sur, le truc c’est que je suis trop fatiguée ce soir, revenez demain. Tenez, pour le dérangement, répondis-elle en leur jetant une pièce. Vous boirez à ma santé.
La pièce tinta plusieurs fois sur le sol, avant de rouler au pied du soldat .L’homme devint rouge de colère.
-SAISISEZ-LA !




Fin (du tome 1)
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Message  Arkenge Mar 1 Juin - 22:01

[hrp]
Aller, hop, c'est partis pour le tome 2. J'en ai fait rager plus d'un avec la fin du tome 1, c'est bien, je suis content ^^.
[hrp]

Rédemption :



-Bon, récapitulons.
Le soldat face à elle ne semblait vraiment ne pas avoir envie de rigoler. Il la fixait intensément et semblait presque sur le point de la transpercer du regard, dans son uniforme blanc et bleu. Elle regarda autour d’elle. Les autres étaient appuyés contre un des murs de la cellule ou bien devant, en train de murmurer en la regardant. Ils avaient tous le même uniforme, et la même tête de déterré.
-Y a de l’ambiance ici… murmura la jeune fille.
On pouvait entendre au loin d’autres prisonniers gémir ou ronfler, et les odeurs mélangées des prisonniers, de l’humidité, et de tout ce qui en découlait faisait un cocktail horrible. Les cris des prisonniers torturés étaient très étouffés par les murs de pierres, mais ils étaient toujours discernables.

-Je vous l’ai déjà dit, je m’appelle Nébula, j’ai vingt-deux ans, et je suis compteuse dans les auberges, pour gagner mon pain, que je n’ai pas encore mangé d’ailleurs…
Elle était fatiguée, et ces soulards n’arrangeaient rien.
-Des infos sur votre famille ? Ou vous habitez ? Avec qui ? demanda le soldat en notant quelque chose précipitamment sur une feuille devant lui.
Elle leva les yeux au ciel en soupirant.
-J’ai dit que ma mère et mon père était mort, que j’habitais dans le quartier près de la porte ouest, près de la forêt, avec un ami.
-Aucun lien de parenté avec un vivant ? L’homme est-il juste un ami ? Quels sont vos activités ?
-Non, je suis la seule de ma prestigieuse lignée de paysans, l’homme est juste un ami que j’ai rencontré il y a quelques années, je suis compteuse et il est cordonnier, et plutôt bien chaussé…
-Et… Vous n’avez jamais entendus parler, ou êtes rentrés en contact avec des groupuscules… ?
-Je ne vous suis pas la, dit Nébula en plissant légèrement les yeux. Je ne suis pas trop adeptes des sectes.
-Un groupuscule qui voudrait protester ou bien …
-Avec un groupe qui prône la résistance contre la puissance de Frigost au nom de l’Inquisition ! cria un soldat en frappant la table, faisant sursauter tout le monde.
Il était assez grand, et large d’épaule. Il dépassait tout les autres soldats présents dans la cellule. Il avait une faucille à la taille, et une épée sur le flanc droit. Il se tenait debout, les deux poings appuyés sur la table.
Nébula entrevit une lueur d’espoir. Alors elle avait survécus ? Tandis qu’elle imaginait tous les scénarios possibles, le soldat qui avait frappé la table se mit à sourire. Il murmura quelque chose à l’oreille d’un autre qui sortit de la cellule et partit en courant dans les couloirs sombres de la prison, dans le tintement des clés qu’il tenait.
-Tu n’as pas répondue à la question, fit remarquer le soldat assis en face d’elle.
Elle le regarda.
-Non, aucun, on vit tranquillement et on ne cherche pas de problèmes, on en à déjà assez comme ça pour payer le loyer.
-Très bien… Alors on va passer à un sujet un peu plus délicat, enfin pour toi, si tu veux sortir d’ici vivante. D’accord, tu raconte des histoires, que tu crées de toutes pièce je suppose… Mais il y a un petit problème avec la dernière que tu as lâché dans cette taverne.
Nébula sentait que sa allait être un jeu serré.

-On te suit depuis quelques jours seulement, et quand on à appris que tu touchais à un sujet aussi sensible depuis plus de trois mois, on s’est dit, on va intervenir…
-Passer les détails, demanda Nébula en baillant.
-Sache que depuis près de cent ans, Frigost est sur ce continent, au prix d’une bataille rude contre des barbares sans noms et tu ose profaner les noms de ceux grâce auxquelles tu vis tranquillement aujourd’hui, tu détruis la mémoire de ceux qui sont mort pour toi !
-Je ne vois pas de quoi vus parler, au contraire, je rappel à la mémoire des gens, les rudes combats que certains ont du menés pour la liberté. Pour la survie de leurs idéaux.
-Exactement le combat de Frigost !
-Si vous le dites, répondit-elle en faisant un signe négligent de la main, en se balançant sur sa chaise. Mais je ne vois donc pas en quoi sa pose problème non ?
-Et bien, il est vrai qu’il reste un petit détail à régler…

La voix qui avait prononcé ces mots avait glacée Nébula. Elle était aussi froide et machiavélique que l’homme qui s’en servait. Il était grand et maigre, le visage émincé, il portait une ample tunique qui représentait une horloge gelée. L’Apôtre...
Elle tenta de reprendre contenance.
-Et bien, quel visite je reçois dans mon humble cellule, si j’avais su, j’aurais demandé aux portiers de se raser.
Les soldats la fusilières du regard et la brute tenta de la gifler, mais l’Apôtre attrapa son bras en vole. Ils se fixèrent longtemps, avant que le soldat baise les yeux et le bras.
-Sortez-tous, murmura l’Apôtre en regardant Nébula.
-Mais, messieurs, êtes vous sur de… ?
-SORTEZ !
Tous les soldats se précipitèrent vers la porte, qui claqua dans un bruit sinistre, laissant Nébula et l’Apôtre en tête à tête. Elle avait l’impression que l’on venait de sceller le marbre de sa tombe. Et qu’elle se retrouvait face à son voisin de tombe…


-Tu as beau faire la maligne et tenter de répliquer à chacune de nos phrases, il n’en reste pas moins que tu es prisonnière ici, sous terre, ans personne pour t’aider, et si j’ai décidé de te faire parler, tu parleras… dis l’Apôtre en s’approchant lentement d’elle.
-Je ne vois pas ce que vous voulez de moi.
Il se pencha vers elle.
-Oh mais si tu sais. Car moi aussi je le sais.
-Franchement vos devinettes vous pouvez vous les carrer ou je pense.
Il était maintenant à quelques centimètres de son visage et elle pouvait sentir son souffle putride sur elle.
-Je sais que tu es la petite-fille d’Arkenge, lui murmura-t-il dans l’oreille, sur le ton de la confidence, comme un homme murmure des mots d'amour à une femme.

Nébula sentit son sang se glacer dans ses veines, et son cœur rater un battement.
[b][u][i]
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Message  Arkenge Mer 2 Juin - 19:03

Alors il savait. Nébula sentit une goutte de sueur glacée lui couler le long de la colonne vertébrale. Le silence était pesant tandis qu’il la fixait, la sondait.
Il se redressa et repris.
-Tu ne peux rien nous cacher, Nébula. Nous savons tout, dit-il en écartant les bras. Nous savons tous, même si nous tentons de faire disparaitre ce passé des mémoires des gens depuis près de cent ans. Et nous y arrivons. Peu à peu, les disciples se sont amenuiser, puis ont disparut avec leurs croyances. Il restait toujours des poches de résistances, même des humains. Mais nous les avons écrasés ! Et nous tentons maintenant de leurs faire disparaitre ce qui leurs donnerai une lueur d’espoir. Notre victoire était presque complète, mais tu es intervenue. Tu as allumé les premières étincelles au milieu des bois secs.
Il prononça ces derniers mots avec une grimace haineuse, qui déforma ses traits.
-Peux-tu seulement imaginée ce qu’est cent ans de guerre, cent an de croisade. Le monde des douze, c’est comme ça qu’ils l’appelaient, mais je ne t’apprends rien. Il y a de nombreuses iles autour de celui-ci, et les cachettes, ainsi que les lieux de regroupements ne manquent pas. Sans parler du réseau minier souterrain. Mais, j’ai réussi. Il ne reste plus que des insectes de-ci, de-là auxquels je n’accorde pas la moindre importance.
-Ce sont les petites flammes qui font les grands incendies, répliqua Nébula.
-Je ne crois pas non, pas avec ce que l‘on à apporté a ce continent. La sécurité, la richesse. Nous avons maintenant le peuple avec nous.
-Alors vous ne prenez en compte que ceux qui vivent dans les palais ! Car on cherche la richesse dans la ville-basse ! Et je ne parle pas des taudis qui fleurissent partout ! dit Nébula, rageusement. Vous n’avez pas idée de la difficulté que nous avons pour survivre.
-Evidement, il y a toujours des difficultés. Mais nous avons rallumez la flamme de la foi dans le cœur des gens. Nous avons même reconstruit l’ancienne église au nord de la ville. La foi en Lui est toute puissante. Et pendant ce temps, les prétendus dieux des disciples ne se manifestent pas ! Si jamais ils ne sont pas contents, qu’ils le fassent savoir maintenant ! dit-il en la fixant.
Un silence s’installa dans la pièce, long. Nébula aurait presque aimez voir un éclair traverse le plafond et faire disparaitre ce visage souriant et moqueur. On entendait juste le goute à goute de l’eau qui suintait du plafond.


- Sais-tu ce que nous avons vu la première fois que nous avons débarqué ? Un troupeau de monstres. De grandes créatures, ressemblant à des dragons, avec des œufs un peu partout. C’était une presque-ile. Le massacre dans nos lignes fut horrible. Nous les avons tous exterminés. Et tu voudrais me faire croire que la population était en sécurité avec des monstres pareils ? Non, je ne crois pas. Nous voila installé pour des années, des siècles.
-Sans le Comte Harebourg, sa n’aurait jamais été possible ! C’est à lui que vous avez arraché toutes les inventions qui vous ont fait gagner la guerre.
-Il nous devait bien ça, après avoir attiré le courroux de notre Dieu. Jamais il ne nous aurait punis si nous nous étions levés plus tôt contre ce fléau.
Nébula était sidéré par l’étroitesse d’esprit de cet homme.
-Ce sont les dieux eux-mêmes qui vous ont condamné. Harebourg travaillait pour eux, pour arrêter Frigost avant qu’elle ne commette tous les crimes, qui ont eu lieu malgré tout. C’était contre Frigost que ses inventions étaient destinées.
-Voila bien la preuve que vous n’êtes que le mal ! De toute manière je ne sais que ce que je raconte.
L’Apôtre soupira.
-Visiblement tu n’as pas compris. Inutile de mentir. Je sais ce que tu fais depuis plusieurs mois, avant que tu ne raconte ton histoire. Je sais les recherches que tu as menées. Et je sais que tu sais ce qui s’est passé sur Frigost, mais tu refuse de l’admettre ! Tu refuse d’accepter les actes passés.
Elle secoua lentement la tête en signe de dénégation.
-Non… murmura-t-elle.


Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, ainsi qu’un glissement de chaines, interrompant la conversation.
-Voila qui devrait te faire comprendre que Frigost est maintenant toute puissante ! dit-il en se retournant vers la porte.
Un bruit de clé que l’on tourne dans la prote et celle-ci s’ouvre sur quatre gardes, qui encadrent un enfant, recouvert d’un sac noir. Les soldats sortirent en laissant la forme seul avec l’Apôtre et Nébula.
L’Apôtre se dirigea vers l’enfant et dit :
-Vois tu, Nébula, après sa, tu comprendras que tous espoirs pour les disciples et leurs prétendus dieux sont finis. Je te laisse seule avec lui, appelle moi quand tu auras fini.
Les gardes lui ouvrirent et il rigola en sortant de la cellule, laissant entré un flot de lumière. Puis la porte se referma sur eux, la luminosité disparut avec le bruit de la clé que l’on tourne pour verrouiller sa cage.

Il ne restait plus qu’elle et l’enfant. Seul le bruit de respirations de ces deux personnes venait briser la monotonie du goutte-à-goutte.
Elle se leva et se dirigea vers lui, doucement. Elle tendit le bras et attrapa le capuchon. Elle s’attendait au pire, avec Frigost. Elle s’imaginait le visage affreusement mutilé d’un enfant, torturé par la détresse et la rancœur. Elle tira d’un coup sec, dévoilant le visage. Et crut tomber à la renverse.
Elle eut un violent vertige et du reculer pour s’appuyer sur la table derrière elle. Non, e n’était pas possible. Pas ça.
Il leva les yeux et jeta un regard autour de lui.
Non, impossible. Elle était tétanisée, incapable de parler, chacun de ses membres étaient paralysés.
Il ouvrit la bouche.
-Je ne pensais pas voir quelqu’un avant longtemps, dit-il en la regardant.
Son regard était triste et profond, ou Nébula se perdit pendant un instant. C’était des yeux qui en avait vu beaucoup. Qui en avait vu trop. Un regard fatigué, fatigué par la vie, fatigué par toutes ces aberrations, qui n’auraient jamais dues avoir lieu.
Il était habillé d’un pantalon assez long qui lui tombait sur les pieds, recousus sur un genou, et d’un pull décrépi, une poche au niveau du ventre, où il mettait ses mains, troué à un coude. Il portait un bonnet, penché sur le coté, juste au dessus de l’œil gauche.

Nébula bafouilla quelques mots, avant de se reprendre.
-C’est impossible, pourquoi ? Pourquoi ça ?
Elle le prit au bras le corps et le secoua.
-Pourquoi ? Pourquoi Arkenge ? Pourquoi ?
Et elle s’effondra en sanglot, dans les bras de son grand-père.
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