Arkenge, où la ressurection d'un meurtier.

Arkenge se pencha sur le bastingage, avec le vent dans le visage.
Crylia virevoltait de mat en mat et Adalrik riait avec les marins sur une histoire qui parle d’un capitaine et de filles dans différents ports.

Il faisait beau, le soleil ne tapait pas trop fort, la mer était calme, les pichons tournaient autour du navire.
Tout se passait bien, Arkenge, pour la première fois depuis des jours était calme, reposé, il ne pensait plus a rien.

Neya aurait aimé ce voyage. Elle avait aimée l’allé, quand ils étaient venus sur cette ile. Il se souvenait de son visage, de son sourire quand elle avait vu les piochons sautés hors de l’eau pour accueillir le navire.
Mais elle n’était plus la.

Alors, doucement, en silence, il se mit à pleurer. Il pleurait tranquillement pour la première fois depuis que ses parents étaient morts. Il versait toutes les larmes de son corps.
Alors il ferma les yeux, et s’endormit-la.



Elle était la, les mains sur les hanches, une expression de défi sur le visage.
« -Alors, c’est comme sa que tu compte me venger ? En pleurant ?
-Ecoute ma sœur, je ne sais plus quoi faire, je crois même que je deviens fou, tu es morte, qu’est ce que tu fais la ?
-Je suis venu te botter le cul ! Parce que je me rends compte que tu va me rejoindre un peu plus tôt que prévus…
-Hein ?
-Bas quoi, tu ne pensais pas au suicide y a deux secondes ? Ta raison, c’est le meilleur moyen de régler ses problèmes, en plus l’eau est profonde ici. Alors le temps qu’ils se rendent compte que tu est tombé et que tu te noie,…
-Non mais je…
-Ya pas de nom-mais-je qui tienne. Tu te bouge le cul, tu trouve les Dofus des parents et tu va foutre sur la gueule des dieux !
-A ouais, des dieux rien que sa…
- Ta écouté se que ta dit Otoma non ? Tu trouve 5 dofus et c’est suffisant pour qu’ils se chies dessus, alors 6…
-ET JE LES PONDS TES DOFUS ??
-Bah oui, c’est bien comme sa que font les dragons.
-Gnih ?
-Blague a part, je peux te dire que si tu sais qu’elle arme te va le mieux, tu as 3 dofus.
-Hein ?
-Ah, je dois te laisser, Crylia viens de te repêcher…
-Non, tu ne m’as pas tout dis, ou est le marteau !!
-Alors tu as compris. Bien sache qu’il n’a jamais bougé. » dit-elle d’une voix faible, éloigné
« -Sur l’ile, merde
-Non, notre père avait une façon bien à lui de ranger ses affaires »
Arkenge entendit cette phrase comme si elle avait été prononcée derrière une porte, et Neya s’effaça.
« Il avait un moyen pour transporter ses affaires sans avoir à s’encombrer… »



Il sentit le vent sur son visage, et des personnes parlaient et se précipitaient autour de lui.
Tous était flou et tournait autour de lui.

« -Sa y est, il se réveille
-Pousser vous, laissez le respirer »

Arkenge toussa, s’étrangla, avant de cracher de l’eau.
« Bah on peut dire que tu nous a fait un sacré frayeur »

Il vit Crylia penché sur lui, Adalrik derrière, une expression inquiète sur le visage.
« -Sa va, sa va, teuh euh.
-Heureusement que Crylia était sur le bastingage, sinon personne t’aurais vu tomber.
-Ouais, merci… »

Les marins autours d’eux commencèrent à s’éparpiller.

«- Tu nous à franchement fais peur Arkenge. Crylia me dit que tu es tombé, mais j’ai des doutes…
-Bon je vais dans ma cabine. Besoin de me reposer. »
Adalrik et Crylia le regardèrent s’en aller, une lueur inquiète dans le regard.

Le soir :
Les trois aventuriers étaient sur le pont, accoudé face au couché de soleil, quand le capitaine arriva :
«- Oh, les trois moules la, venez donc me rejoindre dans ma cabine
-Bien cap’tain »


La cabine du capitaine était magnifique, remplie du butin de son passé douteux, Arkenge circula entre des statues, regardant sur les murs, les tableaux.
Son regard fut attiré par une carte, immense, du monde des douze, qui couvrait un mur a elle toute seule.
« -Elle est belle hein ? » dit le capitaine derrière lui
« -Je l’ai faite moi-même, avec toutes mes explorations, elle me suit depuis que je suis sur la mer. Elle contient des informations que tu ne trouveras nulle part ailleurs. Tiens regarde cette ile, c’est l’ile de Nowel, c’est la qu’elle est quand elle ne dérive pas jusqu'à nous. Et cette ile la »
Il indiquait une ile, perdue, au sud est, qu’Arkenge n’avait vue sur aucune carte. Elle était bien quatre fois plus loin que l’ile de Nowel.

« On dit que cette ile est entouré d’une brume noir que rien ne traverse, pas même le soleil, et quand tu as réussit à atteindre l’ile, tu es devant un escalier, et la tu monte, tu monte, et tu es chez les dieux, tout simplement.
-Les dieux ? demanda Adalrik », étonné
« -Ont peut atteindre les dieux avec un simple escalier ?
-Il est dit que seul celui qui a la puissance peut vaincre les pièges, et se faire accepter parmi eux. Les plus récents sont la déesse Pandawa et Sacrieur. »
Arkenge fixait la carte avec attention, tentant de mémoriser l’emplacement de cette ile.

« -Bon, voila la vraie raison de ma convocation : j’ai reçus ceci aujourd’hui, par voie aérienne, et j’aimerais que vous m’expliquer. »
Il tendit a Arkenge un rouleau de parchemin qu’Adalrik arracha et lu, puis s’évanouit.

« -C’est quoi sa » demanda Arkenge en prenant le parchemin

Crylia lu par-dessus son épaule.
« -On recherche : Arkenge, pour avoir assassiné violement trois missionnaires, prime :… COMBIEN ??
-15.000.000k. Pas moins, c’est une blague ? Je n’ai jamais tué de …
-Arkenge est un… assassin dangereux…, ennemis publique… innocents en danger. Ils t’accusent presque de la guerre entre Bonta et Brakmar ! Avec une publicité pareille, on va avoir tout les enutrof du pays au cul… »

Alors ils regardèrent la capitaine. Il était entouré de six sacrieurs.
« - Donnez-moi une seul raison de ne pas vous mettre aux fers…
-Euh… mon poing dans ta g… Aie
-CHUT » dit Crylia en écrasant le pied d’Adalrik
« -Ecouter, je ne suis pas responsable de tous sa, c’est un complot, et je suis sur qu’entre gens civilisés, on peut trouver un compromis »



Dans les geôles du navire :
« -Ah ouais, j’adore tes compromis Ark » dit Adalrik avec un ton cynique.
"-Faut voir le bon coté, je n’ai pas besoin de payer le capitaine maintenant.
-En parlant de sa, tu avais proposé quoi en échange de la traversé ?
-Bon y a plus qu’à attendre… Je vais me coucher moi.
-Bonne nuit."

« -On s’emmerde un peu la, non ?
- Pourquoi tu n’utilise pas ta téléportation Arkenge ?
-Tout simplement parce que le pandawa que tu voies là-bas nous a placer en pesanteur…
-Et ?
-Et je ne peux donc lancer aucun sort de déplacement !
-On s’emmerde un peu la…»

Le bateau avançait tranquillement, Arkenge avait perdus toute notion du temps, quand soudainement une violente explosion survint.

Alors ils entendirent le capitaine hurler et le bateau se mit en branle, suivit de nombreux autres bruits.

« -Ah, ca c’est des canons, j’en ai entendus quand j’étais mercenaire pour Bonta, ils possèdent une batterie formidable.
-Ouais, mais on nous tir dessus la, non? » dit Arkenge en s’appuyant sur un mur
« -Dis donc sa tire sévère la haut.
-Ce qui m’étonne c’est qu’il y ait des pirates assez fous pour attaquer un bâtiment pareil ! » s’exclama Crylia avant de tomber, tellement le bateau se mit a tanguer.
«- Tu pense vraiment que ce sont de simples pirates ? Pourquoi nous attaquerait-il si il ne savait pas que l’ont étaient la ? » dit Arkenge en aidant Crylia a se relever.
« -Je crois qu’on est dans la merde… »

Alors survint un sifflement aigu et puissant, Adalrik prit Arkenge et Crylia et se plaqua au sol.
Un boulet de glace traversa la cellule, arrachant la porte et créant une voie d’eau.

« -Quel reflexe !
-La porte est ouverte, allons-y ! » dit Crylia en courant dans le couloir, vers l’escalier.

Tout n’était que brume et odeur de poudre et de sang sur le pont.
Ils étaient entourés par les cadavres. Il n’y avait plus un homme vivant à bord.

« Comment …? » commença Crylia

Alors un hurlement survint dans la brume. Un hurlement qui était tout sauf humain…

« -Je n’aime pas sa… » dit Arkenge en fixant un point dans la brume
« -Je n’aime pas sa du tout !!! » hurla-t-il en voyant une immense masse liquide se lever hors de l’eau.

C’était un monstre gigantesque, bleu, pourvu de deux large ailes, et une mâchoire qui crachait des volutes de brume et de glace.
Son corps étaient immense, traversé par de long courant d’eau. Ses yeux étaient deux immenses gouttes.
Ses pattes arrière se terminaient en un tourbillon d’eau tandis que ses pattes avant étaient parcourues par des éclairs.

« -Dra...DRA...DRAGON » hurla Arkenge, ayant du mal à s’exprimer tellement la peur l’étouffait de toute part.
« -Bon, bah Arkenge, on va te laisser en tête à tête avec un envoyer des dieux, tu nous appel quand tu as finis ? » dit Crylia en reculant…
« -Enfin un ennemis a ma hauteur » dit Adalrik en sortait son épée et marchant d’un pas tranquille vers lui.

Il esquiva un éclair en tournant sur lui-même, qui foudroya toute la cabine du capitaine, brulant tout ce qui la composait, courra, sauta sur le bastingage, s’élança vers la tête du dragon, et d’un large coup, du bas vers le haut, arracha la tête de ce dernier.

Il retomba sur le pont, suite à une roulade arrière, après avoir pris une impulsion sur le corps décapité de la bête, la tête de cette dernière tombant sur le pont, derrière Adalrik.

« -Et alors qui c’est le dieu maintenant ? Rentre chez ta mère, ahahah ! » dit-il tandis que le cadavre s’enfonça dans les eaux, le cou de la bête se tordant dans tout les sens.
« -Who… » s’exclama Arkenge, fixant la zone rougis de sang où le cadavre avait coulé.
« -Ouais, je sais, sa fait toujours une drôle d’impressions, mais tu finiras par t’habituer. »

Alors le bateau, sous l’action de l’eau qui était rentrée dans la cale, roula et se retourna violement, laissant tout juste le temps aux trois aventuriers de sautés à l’eau.
Arkenge tomba dans l’eau, et se raccrocha à un tonneau. Il vit Adalrik faire de même et Crylia nager vers eux.

« Bon, c’est bien… On fracasse un dragon et on crève bêtement au milieu de l’océan, super programme » dit Crylia.

La brume commença à se dissiper, laissant passer quelque rayon de soleil.
Le bateau finissait de couler, de la fume sortait de la cale.

« -Décidément, je crois qu’on va se taper toutes les merdes possible et imaginable » dit Adalrik en regardant la fumée.
« -Comment sa ?
-Tu sais ce qu’il y a au fond de la cale, dans un navire de ce genre ? De la poudre, des kilos de poudre, et tu sais ce qui est en train de prendre feu ? Cette poudre, et sa va faire BOUM, et nous, on va voler en plein de petits morceaux… Sauf si l’eau atteint le fond, mais comme le navire c’est retourné, j’y crois pas trop.
-Rentrez dans le tonneau, vite » hurla Crylia

Ils eurent du mal mais réussir, et Crylia referma.

« -Hum, c’est tout étroit ici… »

Alors Arkenge eut l’impression que c’était la fin du monde.
L’explosion qui intervint disloqua le navire, et le souffle expulsa le tonneau.
Sous la violence du coup, Arkenge eut l’impression qu’un géant s’amusait à broyer chacun de ses os et écraser tout ses organes les un après les autres. Il s’évanouit sous la douleur.

Une bataille entre éclaireur Bonta et Brakmar, dans un champ.
Soldats Bontariens : 135
Soldats Brakmariens : 60

Du coté des quatre commandants bontariens :
« -On va gagner ?
- Difficile à dire avec des manches pareilles ! Bon faite le signe aux fecas, qu’ils lancent leurs boucliers pour couvrir les enutrofs qui vont saper le champ et embourber les ennemis.
-Euh, c’est quoi le signe ?
-Tu souffle deux fois long et une fois court »
POOOOOOOOOOOO POOOOOOOOOOOOO POO
« -Euh… pourquoi ils ne bougent pas ?
-OH ! BOUGEZ-VOUS !! » hurla-t-il en faisant de grand gestes
« -Vas-y relance le signal. »
POOOOOOOOOOOO POOOOOOOOOOOOO POO
« -Mais c’est pas croyable ! Comment veux-tu gagner avec des abrutis pareils ?
-Eyh, c’est les iops et les sacrieurs qui se sont mis à avancer !
-C’est pas possibles, ils vont tomber en plein dans le piège ennemis !
-DEGAGES DE LA !!
-Lance le signal de retraite et envoyer les sadidas! »
POOOO
-HE, HO Non mais c’est quand même exagérer la ! Donne un coup de tutut toi.
POOOOOO
-C’est de ma faute à moi si j’ai l’armée la plus naze de l’histoire du monde des douze ?
-Ils ne sont pas nazes, ils sont très con c’est tout.
-Bon, on fait quoi ?
-C’est pas vraie, regarder, ils se font tous étriper sans même sans apercevoir…
-Sortez-vous le doigt du cuuul !
-Rhaa fais chier, sonnez la retraite ! Brakmar a encore gagné… »

Tout était blanc autour de lui.
Puis il sentit les rayons du soleil réchauffer chacun de ses membres, de ses muscles.
Muscles qui le faisait atrocement souffrir d’ailleurs. Pourquoi ? Ah oui, le bateau, le tonneau, et…
«- CRYLIA, ADALRIK !! » hurla-t-il en se relevant, avant de retomber comme une masse.
Il avait l’impression d’avoir été écartelé.

Il regarda autour de lui. Il était sur une plage, avec des rolls maups. Au loin, une petite forêt, sur sa gauche, un petit port et a quelque pas, Adalrik, ronflant comme une locomotive.
Crylia était dans la mer, nue, de dos. C’était vraiment une belle femme, avec de très belles courbes.
Il rougit et ferma les yeux quand elle se retourna.
Elle prit une serviette et s’essuya avant de se rhabiller.
Alors il fit semblant de se réveiller.

« -Aie, huum, on est ou ?
-Pas loin du territoire des dopeuls » répondit-elle.
« -J’ai eu le temps de faire le tour, et de sécuriser la zone. J’ai du vous sortir de l’eau avant que vous ne vous noyés.
-Merci.
-Tu es tout rouge, t’a choper un coup de soleil ?
-Ouais, ca doit être sa… »

Il se leva et alla donner un coup de pied à Adalrik qui se leva.

« -Ah, j’ai un petit creux, on mange quoi ? » demanda-t-il en se réveillant.
« -Fricasser de pichons !
-Que du bon en perspective ! »
Crylia servit le repas, et aucun mot ne furent échanger durant qu’ils mangèrent.

« -Bon, on fait quoi ? » demanda-t-elle
« -Tu as parlée d’un certain Pazis à Brakmar non ? Alors c’est la qu’il faut aller » dit Arkenge en jetant les restes de sont repas. Il se leva et commença à faire quelque passe avec son marteau pour se remettre en forme.
« -C’est quoi cette fumée au loin, Crylia ? » demanda Adalrik
« -Ca, c’est de la poussière, et soulevé par une armée… Aux bannières, je dirais l’armée de Bonta. Elle se dirige vers le sud…
-Il y a du encore avoir de petites anicroches entre les deux cités.
-Je pense que l’on peut faire un bout de chemin sous leur sécurité.
-Nous devrions éviter les foules, je te rappel que ta tête est mise a prix pour pas moins de 15.000.000k…
-Tu ne réfléchis pas trop Adalrik.
-Et bah si, justement : il suffit de mettre de long manteaux et de se faire passer pour des mercenaires, avec un peu de chance on pourra participer a une bonne vieille bataille rangée.
-C’est quoi une bataille rangée ?
-Tu ne connais pas les batailles rangées Ark ? »

Il fit non de la tête

« -C’est simple » répondis Adalrik.

« -C’est du sang, des larmes, de la merde, des gosses égorgées, des mères qui pleurent, de la viande partout, des femmes violées, des chiens qui bouffent les cadavres… C’est une putain de milice suréquipée, surentrainée, qui rase des villages, c’est un carnage de corps calcinés, découpés, des familles broyées… Bref, le paradis pour tous iops qui se respectent…

-Attend, je vais vomir et je reviens
-Allons bon, ta mangé quoi ce midi... AH NON, ne dit rien, on va deviner.
-ahah, très drôle
-Tu ma demandé ce que c’était non ?
-Et il faut passer par CA pour atteindre Brakmar ?
-Baaah… »

Crylia revint, après avoir regroupé ses affaires.

« -De quoi vous parlez ?
-J’expliquait la guerre à Arkenge.
-On passe avec l’armée bontarienne alors ?
-Aller, c’est partis, sa va chier »

« -Mon amour ?
-Huum
-Réveille-toi !
-Qu’est ce qu’il y a ?
-C’est notre fils, depuis deux jours il est fiévreux, et n’arête pas de me dire qu’il a mal au ventre. De plus, ce matin il a vomit trois fois et me dit qu’il a mal partout.
-Demain, on arrive à Bonta, on ira voir un médecin, ne t’inquiète pas, il a du prendre froid.
-Au fait, j’ai trouvée des puces dans le lit, c’est quand que tu as prit ta dernière douche ?
-Euhh, il est temps de se remettre en route…
-Mon gros porkass…»


Au territoire des Dopeuls :

« -%*$#¡ §
-Je vous ais dit que je vous la rendrais pas!!!!!!
-^$*/°@ ?
-Tu sais très bien qu’on ne comprend pas les dopeuls, Adalrik. Essaye pas de leurs causer. »

Ils avaient atteint le territoire aux dopeuls. C’étaient une clairière agréable, entre de nombreux feuillus, tempérée par le vent de la mer. Ils y avaient de grandes pierres blanches et marron, sur lesquelles les dopeuls se couraient après.
Ils faisaient une pause pour décider de la marche à suivre : faillait-il aller avec l’armée Bontarrienne ou foncer seul, sachant qu’en face, ils risquaient fort de trouver l’armée Brakmarienne.
L’idée d’Adalrik ne tenait pas car ils devraient forcement montrer leurs visages pour prouver qu’ils ne sont pas brakmariens.

« -C’est lui qui est venus vers moi… Je lui ais rien demandé. Pourquoi ils me fixent comme sa ?
-ù*^$]° »#
-/*@=$¤§
-Aller, pshiit, allez-vous en !
-Bon, tu viens Adal ?
-Je veux bien mais ils m’entourent. »

Adalrik était entouré de 15 dopeuls, qui tentaient tous de lui prendre la pierre ronde qu’il tenait

« -Donne-leur cette pierre.
-Non !
-Aller, ils vont pas te lâcher sinon, on a autre chose à faire »

Un dopeul sauta et tenta de lui prendre.

« C’est la mieenneuh ! »

Alors il se mit à courir le long des arbres sur toute la longueur du territoire, une quinzaine de dopeuls aux fesses.

« -$ù :!¤]@ !
-{[#[\ù*^$
-àç-=*- !*^@ !!!
-Noooooon. C’est la mienne ! À moi ! À personne d’autres !»

Il se fit plaquer et les dopeuls se ruèrent sur lui. Un dopeul lui prit la pierre et reparti en sens inverse.


«- Crylia, passe-moi les pop-cornes
-C’est le dopeul assis à coté de toi qui les as
-?
-]’( !ù
-Merci. »


« Reviens la enfoiré, c’est ma pierre !!!! »

Il se mit à courir et plaqua le dopeul, qui fit une passe à un autre, qui accéléra.
Alors Adalrik le tacla, prit la balle et sprinta dans l’autre sens. Arriver entre deux arbres, il s’écrasa sur le sol, avec la pierre, en hurlant :

« Et c’est l’essaaaaaaaaai !!!!
-Qu’est ce qu’il dit ?
-Bof, il n’a pas toute sa tête tu sais… »

Il se releva, courut à la moitié du territoire, entouré par les dopeuls et shoota dans la pierre, en direction des deux arbres, mais il visa mal et ce fut un dopeul qui passa entre les deux vegetaux.

« - @¡ù :^ùà !!!!!!!
-OH OUIII ! TRANSFORMATION !!! »

Les dopeuls récupèrent la pierre tandis qu’Adalrik revint s’assoir à coté de ses compagnons.

« Dégage-toi. »
Il prit le dopeul et l’envoya avec les autres.

« Qu’est ce que tu nous as fait la ?
-Euh… Je ne sais pas trop, mais j’ai bien aimé ! »

L’armée de Bonta n’était certes pas très dégourdie, mais en revanche, elle avait le chic pour taper dans l’œil :

Elle était immense, s’étirant à perte de vue.
Tout les guerriers qui était la, des écaflips aux énutrofs, en passant par les pandawa, portait une panoplie entière, avec les armoiries de Bonta en blanc.
Les drapeaux étaient fièrement dressés et le moral était au beau fixe, les soldats riaient et chantaient.

Ils allaient récupérer le goulot du Meulou et étaient confiants pour leur victoire.
Il était dit que l’armée ennemie avait été ravagée par une maladie, on murmure que les dieux eux-mêmes avaient punis Brakmar.

La victoire était assurée, il était beaucoup plus facile de battre un soldat qui est derrière un buisson, le pantalon sur les genoux, que quand il est en pleine forme, l’épée a la main.
Moins glorieux, mais plus facile.


Chez les généraux Bontariens :
« -Ça c'est du plan de bataille!
-Hein hein.
-Avec sa ont peut pas perdre!
-Euh, juste une chose, c'est ce qu'on a dit lors de la dernière bataille? Parce qu'on est rentré la queue entre les jambes non? »


Arkenge, Adalrik et Crylia parcoururent une partie de chemin en retrait, profitant du fait que les roublards fuyaient l’armée pour voyager en sécurité.
Le voyage dura 1 journée. L’armée s’endormit à quelque lieux du champ de bataille, et le matin.

POOOOOOOOOOOOOOOOO

« -AHHHHH…
-QUOI, QU’EST-CE QU’IL Y A ?? CRYLIA VEUT ENCORE TE VIOLER ? » hurla Adalrik en se levant

Il se prit une gifle magistrale de cette dernière avant de retomber sur son sac.

« -Je crois que je ne pourrais jamais me faire réveiller par un cor
-Je dirais le cor de Bonta, apparemment, ils sont près a partir.
-Bon aller, on rassemble notre petit bordel et on y va. »

En quelque minutes ils avaient rejoins l’armée.

« -Bon on fait quoi ? » demanda Arkenge
« -On fonce dans le tas, on traverse, et on est a Brakmar
-A ouais, et si jamais on meurt les dieux auront du travail en moins…
-Ca doit être dur le chômage technique pour eux…
-T’inquiète, ils trouveront toujours me moyen de nous emmerder. »

Crylia fixa le grand mur qui se dressait au loin, voyant l’armée Brakmarienne se mettre en position, elle regarda autour d’elle.

«-Mais bien sur ! » s’exclama-t-elle en indiquant une caverne, au loin, sur leur gauche.
« -On a qu’a passer par la caverne du Meulou, on toruvera certainement le moyen de franchir ce mur en passant en dessous.
-Tu sais pourquoi on l’appel comme sa Crylia ? Parce qu’il y a un Meulou dedans justement, et choisir entre me faire bouffer dans une caverne pourris et humide, et mourir en héros sur le champ de bataille, mon choix est fait !
-Ho le grand iop a peur ? » dit Arkenge d’un ton cynique
-Moi peur, tu va voir ! Ce n’est pas un caniche de grand-mère qui va me faire peur ! »

Il se dirigea vers la caverne d’un pas décidé.

«- Pouah, sa pue !
-Toujours aussi raffiné Arkenge ?
-Tu veux que je dise quoi Cry ? Hum, ces effluves qui emplissent mon espace olfactif m’indisposent au plus haut point…
-Ouais, sa colle mieux…
-Pas sur que ceux qui nous lisent comprennent, quand même…
-Qu’est ce que tu dis ?
-Non, rien…
-Bon, qu’est ce que vous foutez ? J’attaque moi !
-Attend-nous ! »


Alors qu’ils pénétrèrent dans la caverne, ils entendirent au loin le cor de Bonta sonnez la charge.
La bataille s’annonçait rude.

« -C’est tout noir…
-Dit pas sa en t’approchant de moi, Adalrik, s’il te plait ! »
Crylia alluma une torche et dit :
« -Bon, on ne va pas rester plus de temps que nécessaire, alors bougé vous.
-Oui chef ! »
En disant cela, Adalrik se retourna et se retrouva nez a nez avec un squelette de mulou.
………
« -YAAAAAAA » hurla-t-il en l’explosant du tranchant de la main.
Le squelette fit un bruit monstrueux en tombant et se répandant dans toutes les directions.
« -J’aime cette discrétion » dit Arkenge d’un ton cynique
« -C’est drôle mais je jurerais que tu avais un ton ironique dans la voix quand tu m’as dit sa… »
Pendant ce temps, Crylia baladait la torche le long des murs, regardant les cages, vides et moins… vides…
Il était dans une grande salle, avec des colonnes de terres de chaque cotés. Le sol était taché de sang et il y avait des empilements de crane un peu partout.
Ils décidèrent d’avancer.
« -J’aime beaucoup la déco style catacombes.
-C’est clair, il manque plus que ton sarcophage…
-Hein ?
-Tiens, des crocs gland…
-Fou leur la paix, Adal »

« -Hum, je suis indisposé par cette odeur, c’est une torture pour mes sens olfactifs.
-Non mais tu qu’est que tu raconte ?
-C’est Crylia qui m’as dit de mieux m’exprimer.
-Non mais tu peux le dire : sa race, comment sa me déchire le nez, c’t’un turc de dingue. Tu sens la différence ? Et encore, je n’ai pas exprimé tous les sentiments, sa donnerait : pu…
-Non, sa va, je crois que j’ai compris
- Franchement, ces xelors, ils ne sont pas très dégourdis.
-C’est fini ce bordel ! Vous voulez vraiment attirer tout le donjon ?
-Rho ca va… »
Ils avancèrent, s’enfonçant plus profondément encore, pour arriver derrière un groupe de kanigrous.
« -Je m’en occupe » dit Arkenge en préparant un sort.
Le combat fut rapide, les kanigrous transformés en pelote d’épingles.
« -Ok, on peut avancer…
-Ah, trop facile. Je sens que je vais être déçu par le Meulou.
-Hola Adal, ce n’était que des kanigrous.
-Bof, on verra bien si on le rencontre. »

Ils avancèrent et se retrouvèrent dans une salle, avec deux intersections.
« -Bon, à gauche, à droite ?
-En haut, en bas…
-Cette soirée la…
-Mais qu’est ce que vous foutez tout les deux encore ?
-Crylia, tu n’es pas assez dans la wave je trouve.
-Et moi je dis qu’on va finir bouffer si vous continuer vos imbécilités. Aller, à droite. »

Ils arrivèrent dans une salle délabré et poussiéreuse. Sur les murs, d’énormes cage, fermées par de larges os. Sur le sol, une grosse lampe, et, autour, des milimulous.
« -Ils font bien deux fois ma taille » dit Arkenge en les regardant se battre.
« -Au menu ce soir, gigot de milimulous, accompagné de son pâté de kanigrou » dit Crylia en badant son arc.
Elle tira une flèche explosive qui vint se planter dans l’un d’eux, et le fit exploser de l’intérieur.
« -Hum, miam »
Elle réarma avant de tirer deux flèches simples, d’un coup, une dans chaque milimulou, qui tombèrent en grognant.
Il en resta plus qu’un kanigrou.
Crylia courra, sauta, arma son arc et tira, puis atterrit en roulant derrière le kanigrou.
« -Ah, non, elle a tué les milimulous!
- Je ne vois pas ou est le problème vu qu'ils voulaient nous bouffer...
-Mais que va dire la spa?
-A ouais, merde...
-Hein? Mais qu'est ce que vous dite??
- Non, rien, laisse tomber.
-Tiens, cette fois c’est Arkenge qui ne suit pas.
-Bon, aller, on avance. »

Ils arrivèrent dans une salle toute en longueur

« -Tiens, c’est drôle, celui la et plus grand que les autres.
-C’est normal, c’est un mulou.
-Et c’est quoi ce grand truc avec une épée?
-Hum, j’avoue… A si, c’est un ouginiak.
-Vous compter créer un bestiaire de la caverne ? » Non parce que je vous laisse ici sinon… » dit Arkenge en avançant
Ils s’attaquèrent au groupe.
Le mulou leur fonça dessus et frappa Adalrik.
« -Hey, mais sa fait mal ce truc. Tiens prend sa ! »
Il enfonça sa lame dans la gorge du monstre, qui tomba.
« -Non mais… »

Les salles se succédaient, chacune se ressemblant, avec ses cages, ses monstres…

« -Elle est bien sombre cette salle
-Ouais, ce serait bête que la torche s’éteigne maintenant.
-…..
-Pourquoi c’est tout noir la?»

Dans le noir ce fit entendre un grondement sourd, suivit de bruit de pas précipité.
Une forte odeur agressa leurs narines, les entourant.

« -Merde, ca va être bonbon la.»

Alors surgit deux points rouge-orangé dans le noir, faisaient comme deux tisons de braise dans la nuit.
Puis deux autres, et deux autres.

« -Visé les yeux » murmura Crylia.

Tous ce passa rapidement, les mulous chargèrent, Adalrik effectua un grand coup circulaire, tandis que Crylia tirait, et Arkenge en profita pour placer des rayons obscurs.

« AAh, saloperie » dit-il en recevant un coup de griffe qui failli lui arraché le bras. Il acheva le monstre d’une aiguille.

« -Arkenge, sa va ?
-Ouais, sa va, j’ai eu de la chance.
-Fais voir ? Ola, ce n’est pas beau à voir
-Tiens, donne, je vais te faire un bandage.
-Tu sais faire ca Adal ?
-En 15 ans à courir les villes, en compagnie de roublard, tu apprends pas mal de chose. Voila.
-Bon, on cherche un truc pour avancer, une torche un couloir, un … »

S’ensuivit un vacarme assourdissant. Crylia était tombée dans un escalier, placé au milieu de la salle.
« -Un escalier non ? » demanda Arkenge.
-Rejoignes moi ! »

Ils arrivèrent au pied de l’escalier.
C’était une large salle, avec un son centre un grand poteau de bois, et accroché sur ce poteau, la tête squelettique d’un monstre quelconque. Et au pied de ce poteau.

«-Merde, le Meulou.
-Vous le voyer ? » demanda Crylia.
-Non!
-Normal, il est de l'autre coté Adalrik!!
-On a traversé la caverne, je vois de la lumière là-bas. »

Alors Adalrik éclata de rire.

« -Non mais vous avez vu la tronche de votre, ah, terrible Meulou ? Ok, il est grand, mais, ahahah, il est taillé comme un caniche ahah. Et regarder moi cette tronche ! Même ma grand-mère me faisait plus peur !
-Pourquoi ta grand-mère ?
-Tu ne peux même pas imaginer Ark. Elle me laissait seul, dans le froid et la nuit, devant mes peurs. Et dans le froid de l’hiver, alors que les flocons tombaient par centaines…
-Mais dit-moi, tu ne possédais pas une des plus grosses fortunes du monde et un manoir dans la plaine aux tofus ?
-Bah si…
- Tu ne crois quand même pas qu’on, va te plaindre ?
-Hey, j’allais payer l’impôt sur la richesse !
-Euh, vous dite si le Meulou vous emmerde ? Non parce qu’on ne va pas rester plantés la comme des radis !
-Aller, on attaque ! »

Le Meulou était une créature énorme, qui faisait bien deux fois la taille d’un humain normal. Ses crocs et ses griffes étaient aussi grand qu’une tête normale. Malgré sa taille et son poids, il restait très rapide.
Il courut à quatre pattes vers Arkenge qu’il attaqua. Ses griffes firent un mouvement horizontal, qu’Arkenge évita en faisant un salto arrière. Il sentit les griffes passer tout près de ses épaules, ses fesses et ses pieds avant de retomber, et recevoir le revers du Meulou dans le dos, l’envoyant s’écraser contre un mur.

Il s’affaissa, reprenant son souffle.

Le Meulou s’attaqua ensuite à Crylia, qui le bombardait de loin.
Il courut en zigzag, évitant les flèches explosives, pour s’arrêter juste en face de Crylia, qu’il mordit à la gorge.

Adalrik arriva a ce moment et, d’un violent coup d’épaule, fit basculer le Meulou, pour lui planter sa lame dans le ventre.

Ce dernier l’attrapa avec les crocs, et, l’arrachant des mains du iop, l’envoya voler, avant de s’attaquer à Adalrik.

Alors, il bougea aux ralentis, laissant le temps à Adalrik de lui donner un coup de boule, et rouler loin de ses griffes.
Le temps semblait figer
Arkenge avança en marchant, els mains devant lui, et renvoya une horloge, qui fit mouche.
Alors tout sembla ralentir autour de lui, tandis qu’il se rapprocha du Meulou, en enchainant trois horloges. Il sentait sa vitesse augmenter, voyant les choses au ralenti.
C’était une sensation extraordinaire.
Il ne faisait plus qu’uniquement ralentir ses ennemis, ou s’accélérer. Il avait trouvé le moyen de faire les deux.

Il était ivre de cette boule qu’il ressentait dans sa tête et au bout de ses doigts.

Alors, un gigantesque marteau apparut dans ses mains.
C’était un marteau à deux mains, qui faisait bien trois fois sa taille, mais il était extrêmement léger, telle une plume, permettant a Arkenge de le manier a une mains.
Un long manche, de couleur ébène, parsemé d’ivoire et un entrelacement de fil couleur turquoise créait des motifs complexe sur tout le marteau, telle des runes.
La tête elle-même était de couleur émeraude, avec des motifs ocre, émettant une aura pourpre.

Il le fit tournoyer au dessus de sa tête et sentit la puissance s’abattre sur lui telle la foudre.
Il se téléporta à coté du monstre et, d’un large mouvement de fauche, l’envoya voler contre un mur, comme si il ne pesait rien.
Adalrik et Crylia ne vit que le Meulou exploser contre un mur.

Le monstre ne se releva pas.

Alors, le marteau disparut et Arkenge s’effondra, épuisé, comme si on lui avait pompé toute son énergie.

« -Et bah dis-donc, elle font mal tes horloges.
-Vous n’avez pas vu ?
-Vu quoi ? A part tes horloges, et le monstre imploser, non rien.
-Imploser ? »

Arkenge regarda le Meulou. Il n’en restait qu’une bouillit informe, sur le sol, et des morceaux éparpillés dans la salle. Il décida de garder pour lui ce qu’il c’était vraiment passer. A moins qu’il n’ait rêvé…

« -Regarde moi ce carnage, y a rien de récupérable la dessus…
-Quel dommage, je comptais me faire une jolie petite veste avec sa peau.
-Sa ira Crylia.
-Bon, la sortie est la-bas, tu viens Arkenge ? On se reposera a Brakmar.
-Hein ? A, oui, tout de suite. »

Ils sortirent de la salle, laissant derrière eux le souvenir de ce combat, ou de ce rêve ?

« -Et surtout de cette odeur ! Ah!
-Sa sent le soufre !
-Ah, ca, c’est les landes de sidimote, regarde, Brakmar est là-bas.
-Aller, on se magne, on a un Pazis à trouver. »

-Bon il faut soulever des troupes, on n’est pas assez, allé prévenir Bonta
-Pourquoi vous voulez que je les soulève? Je ne suis pas assez fort…
-Aller chercher d'autre guerrier!
- On n’est pas assez pour sa! On est que deux généraux.
-En gros vous êtes en train de me dire qu'on va tous crever!
-On a qu’à envoyer un soldat...
-Ces glandus la?
-On va tous crever...

Nos trois aventuriers sont arrivés devant Brakmar.
C’était une cité constamment dans la nuit, à cause du nuage de cendre, qui obscurcissait le soleil.
De ce fait le sol était fertile mais le manque de soleil faisait mourir tout ce qui poussait. La ville était sur un tapi d’herbes mortes, d’une couleur de mort, entouré d’arbres morts, leurs branches faisaient comme des doigts griffus, voulant attraper les âmes errant jusque la.
En s’approchant de la ville, la chaleur augmentait considérablement. Elle était entourée d’une rivière de lave, jaune-orangé, dégageant une chaleur insoutenable, des bulles de gaz fleurissant à la surface, empoissonnant petit à petit l’air. Quiconque vivaient ici était alors lentement immunisé à toute forme de poison.
Il y avait un pont pour traverser cette rivière, coupé par des grilles qui permettaient de ralentir l’avancé d’un ennemi, qui s’arrêtait devant un mur gigantesque, tout de noir, devant une grille en fer qui bloquait l’accès a la cité.
De hautes tours dépassaient du mur, surplombant la cité.

Il y avait une file devant la grille, et traversant le pont, de réfugiés de guerre.
C’étaient des caravanes de marchandises, des chariots transportant des familles, des mercenaires sur des dragodindes.
Le brouhaha des discussions, mêlées aux cris des animaux tirant les charriots, et les enfants qui couraient sur le pont faisaient oublier qu’il y avait une guerre à quelques kilomètres d’ici.

Ils arrivèrent devant les gardes qui filtraient l’entré.
« -Merde ! » s'exclama Adalrik.
« -Qu’est ce qu’il y a ?
-Je te rappel que ta tête est mise a prix !
-OH, et on peut plus faire demi-tour, ce serait trop louche » murmura Crylia

Ils se firent arrêter par les gardes. Adalrik posa une main une main sur sa lame, tandis que Crylia dégainait une dague sous son manteau, et qu’Arkenge se préparait à lancer un sort.

« -Contrôle d’identité, merci de décliné nom, métier, et de vous laissez fouiller » dit le garde d’une voix morne, sans même lever les yeux du papier.

« Hum, Adalrik, mercenaire » dit le iop, tandis que deux gardes palpait ses poche et versait deux goute d’un produit sur son dos.
« -Héla, c’est quoi sa ?
-Laissez vous faire, si vous êtes alignés, vos ailes sortiront obligatoirement. » répondit le garde en notant le nom et le métier

« -Rien chef.
-Très bien, suivant »
Adalrik rentra en ville et attendit ses compagnons.

« Loortal, mercenaire » dit Arkenge, en serrant les dents et retenant son souffle.
Les deux gardes refirent leur manège, et rien ne se passa.
« C’est bon avancé, aller ! »

Arkenge rejoint Adalrik, et poussa un long soupir.
« Fiouu, c’est bon, on est tranquilles »

« -Nom, métier, aller on se presse
« -Crylia, mercenaire » en disant cela, une ombre aura la couvrit et dévia les goutes du l’étrange liquide censé dévoilé les ailes. Personne ne s’en aperçut.
« -Bon, rien à dire, aller avance. Aller, circulé ! »

Crylia rejoignis ses compagnons.
« Et bah voila, ca c’est fait ! » s’exclama-t-elle.

Brakmar était une cité qui en jetait beaucoup.
Bien que le sol soit parcourus par des nervures de lave, il subsistait de ci de la de l’herbe, voir même des arbres.
Ils y avaient de nombreux bâtiments, faits de cette pierre gris-noir et sur tout ces bâtiments trônaient de grands pics d’os, que l’on retrouvait un peu partout dans les rues.
Les nombreuses ruelles étaient sombres et malodorantes, contenant leurs lot de bandits, près a vous tranché la gorge pour quelque pièces. On y trouvait également des filles, atterris la par manque d’argent.
Les artères principales étaient parsemées de clochards qui faisaient la manche pour pouvoir subvenir à leurs besoins et nourrir leurs familles.
La circulation des chariots et des cavaliers faisaient un bruit effroyable, les enfants, courant entre les chariots, habillés de guenilles, jouaient avec ce qu’ils trouvaient dans les poubelles.
Les commerçants proposaient de nombreux produits, venant de tout le continent, à des prix imbattables.
Au centre de toute cette agitation trônait deux bâtiments :
La grande bibliothèque et la milice.

Ils décidèrent d’aller à la milice pour commencer leurs recherches.

La milice n’était un bâtiment comme les autres, grand, tout de noir, avec ses os.

Non, il ressemblait plus a une crypte, une lampe de chaque coté de son entrée, et, en son sommet, un dragon, cherchant à mordre les cieux.
Ici, pas de mendiants, pas de fille a la recherche de plaisirs interdits, pas d’enfants qui courent.
Seulement des mercenaires et des guerriers qui se précipitent dans tous les sens, sans ordres apparents.
Sur le coté gauche de la milice, une longue file de guerriers en tous genre, des mercenaires iops, sacrieurs, ecafilps, à la recherche de travail, tandis que sur la droite, s’allonge une file de personne, entourés par des gardes, certainement des prisonniers.

Alors qu’Arkenge, Adalrik et Crylia arrivent devant le porche d’entré, deux sadidas vêtus de l’armure de Brakmar jettent au dehors une jeune eniripsa, qui se cognent la tête en tombant.
« -Et que l’on ne te revois plus ici, espèce de trainée »
Un cercle se forma autour d’eux.
Un pandawa descendit les marches en direction de l’eniripsa, qui releva la tête et le fusilla du regard.

Il s’approcha d’elle et la gifla de toutes ses forces.
« -Hum, quel regard, je les aime en furies. »dit-il à la foule qui se mit a rire.
« -Ça, c’est pour colporter de fausses rumeurs »

Arkenge fit un geste en direction de la scène.
« -Ce n’est pas nos affaires Arkenge ! » dit Crylia en le retenant par l’épaule.

« -Alors comme ca, la peste aurait frappé notre monde ? A tu seulement des preuves ? » reprit le pandawa.
« -Mes parents sont mort à cause d’elle, aller voir leur cadavres » s’exclama-telle.
« -Tu veut seulement profité de la pension d’alimentation, comme tous les traine-misère ici » dit-il en la frappant de nouveau.

Le sang d’Arkenge ne fit qu’un tour. Cette scène lui évoquait ce qu’avait du subir sa sœur et c’était trop pour lui. Il vit des images défilé devant ses yeux.
« -Arkenge, je t’interdit de bouger. » mais il n’était plus là.

Elle était roulé en boule sur le sol, a subir l’humiliation, en pleurant.
« -Par pitié…
-Je n’ais pas de pitié envers les menteurs » dit-il en relevant le bras.

Alors, une aiguille, bien plus grande que la normale le lui traversa.
Il s’effondra sur le sol en hurlant, le sang giclant de la blessure.
Arkenge, dans un large mouvement d’épaule, finit de le lui arraché.
Il avait à la main une grande aiguille, faisant sa taille, la pointe étant ensanglantée.

Toute la foule tourna le regard vers lui.
« - Comment oses-tu… » commença le pandawa, sanglotant.
« -Donne moi une seule raison de ne pas t'arracher la tête ! » dit Arkenge en lui collant la pointe de l’aiguille sous la gorge.
« -Oh merde… » murmura Crylia
L’eniripsa en profita pour disparaitre dans la foule.

Alors des applaudissements se firent entendre. Mais pas des applaudissements nourris, plutôt lugubre.
Oto Mustam descendit les marches de la milice en tapant dans ses mains.
« -Et bien, si tout mes soldats étaient aussi vif d’esprit, cela ferait longtemps que Bonta serait tombée »
« -Maitre… » dit le pandawa en direction d’Oto.
« -Silence ! » soma-t-il au pandawa, en lui envoyant un couteau entre les deux yeux, d’un vif mouvement du bras.
« Tu m’as déçu… Je n’aime pas être déçu… » dit-il en s’adressant au cadavre.

Il s’approcha d’Arkenge.
« -Puis-je t’inviter a entrée ? »
Il prit Arkenge par l’épaule et l’entraina de la milice tandis que la foule se dispersait. Il fut rejoins par Adalrik et Crylia.

La milice était énorme, le hall d’entré permettait d’atteindre plusieurs salle, ainsi que les sous-sols et les étages.
Sur les murs, de grands portraits côtoyaient des cartes d’ancienne campagne, ainsi que des statues représentant les grands guerriers de Brakmar.
Tout était fait de pierres, jetant un froid sur l’ensemble, éclairé par des torches espacés sur les murs.

Oto les entrainas dans son bureau.
« -Alors, que me vaut la visites de guerriers impétueux tel que vous ? Vous engagez peut-être ? Sacher que si c’est le cas, vu votre puissance, vous ne serez pas de simples trouffions sur le champ de bataille. Et vous serez gracieusement rémunérés. » dit-il en sortant une feuille et une plume, avec un sourire de vendeur de voitures
« -Il suffit de signer la, en bas. Ne vous occuper pas de lire, je le ferais pour vous. »

« -Nous ne somme pas intéressés » ditCrylia dans un sourire.
Oto Mustam, lui, cessa de sourire.
-Alors qu’est ce que vous faite la ? Je ne vous ai pas déjà vu ? » demanda-t-il, en plissant les yeux…
« -Oh non, on s’en souviendrait sinon. » dit Adalrik en commençant à rire.
« -On recherche seulement Pazis » rattrapa Crylia tandis qu’Arkenge écrasa le pied d’Adalrik.
« -Vous recherchez Pazis ? » demanda-t-il en se redressant
« -Voila qui est penible…
-Pourquoi ?
-Parce qu’au moment où je vous parle, il est en route pour Bonta, avec l’armée…
-Il faut le rejoindre » dit Adalrik en prenant la porte.

« -Arkenge »

Ce nom claqua dans l’air, tel un coup de canon.

« -Tu t’appel Arkenge, le nain…
-Oh pu… »
Le reste du mot d’Arkenge ce perdit dans le vacarme de la bataille qui s’ensuivit.

« -Arkenge »
Ce nom claqua dans l’air, tel un coup de canon.
Arkenge sentit son sang ce glacer dans ses veines.
Crylia réagit rapidement et ouvrit la porte, tombant nez à nez avec deux gardes.
Adalrik prit sa lame et se jeta sur Arkenge.
« -Tu t’appel Arkenge, le nain…
-Oh pu… »
Le reste du mot d’Arkenge ce perdit dans le vacarme de la bataille qui s’ensuivit.

Oto Mustam sauta au dessus de son bureau en dégainant un sabre, avant de se jeter sur Arkenge. Celui-ci fut bousculé par Adalrik qui engagea le duel.
Le combat fut très violent, chacun étant un expert dans le maniement de la lame et, pendant ce temps, Crylia se battait avec les deux gardes sadidas devant la porte.

Adalrik tenta d’atteindre Oto au ventre, la partie la moins couverte, mais sa lame fut déviée par le katana de ce dernier, et sauva sa tête en roulant sous le bureau, qu’il souleva et jeta sur Oto. Ce dernier tourna sur lui-même et le bureau atteignit un des deux sadidas, tendit que Crylia finissait l’autre, avec une flèche destructrice bien placée.

Pendant ce temps, Arkenge se releva, le coup d’Adalrik l’ayant quelque peut assommer.
« - A moi, la garde ! » hurla Oto, avant de recevoir un coup de boule d’Adalrik.
Arkenge ce tourna vers la porte et vit un ecaflip, un pandawa et un feca arrivés en courant.

Aussitôt envoya-t-il un rayon obscur qui désintégra l’ivrogne, tandis que le feca se protégeait et que l’ecaflip, par un coup du destin, esquiva l’attaque.
C’était pour mieux recevoir la flèche punitive de Crylia.
Adarlik frappa le bouclier du Feca, qui émit des étincelles sous le coup. La résistance du feca finit par céder, et, avant qu’il ne pose un genou à terre, sa tête roulait loin du corps.

Très vite, la milice grouilla de guerriers.
« -Des espions, des espions de Bonta !! » hurlait-on dans les couloirs.

Encourant au gré des couloirs, ils finirent bloqués par une dizaine de combattants.
« -Bon, je crois que la, c’est mort hein ? » demanda Arkenge.
Alors Oto apparut, au milieu des soldats, se tenant le nez.
« -Buer-les, buer-les touz ! »
« -Venez nous cherchez bande de batards »
Sur ces mots, Adalrik prit Crylia et Arkenge, et fonça dans le tas, et bondit au dernier moment, juste au dessus des armes des soldats.
« -Arkenge, sort nous de la ! » hurla Crylia en voyant une dizaine de flèches siffler vers eux.

Le temps s’arreta.

Tout devint noir

Ils étaient dans une ruelle sombre de Brakmar, à deux pas de la milice.

« -Ahahahah, whoua, ca c’est de l’action » rigola Adalrik en tombant contre un mur, une flèche dans le bras.
Il la prit, et l’arracha d’un coup sec.
« -Tiens, Arkenge, tu ne peux pas me bruler sa ? Que sa cicatrice rapidement…
« -Tiens. » il fit jaillir une aiguille chauffée à blanc et l’appliqua sur la blessure.
« -Ngiiiiiih…
-Sa va ?
-Je survivrais.
-Bon, on sait où aller maintenant.
-Ouais, Bonta, enfin, si on arrive à sortir de cette ville.
-Ne soi pas si pessimiste Ark, je suis sur qu’il y a un bon moyen.
-Je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste, la moitié de la ville doit nous chercher, et le seul moyen de sortir et de passer par ce pont.
-Il y a bien un moyen de sortir d’ici… »

Adalrik sursauta si fort qu’Arkenge lâcha l’aiguille, qui vint tomber sur le pied du iop.
« -Whouaaaaaa » hurla-t-il sous la douleur et la surprise.
Crylia pointa son arc sur l’ombre, et en sortit l’enirpsa qu’avait sauvé Arkenge.

Elle était petite, de la taille d’Arkenge.
Elle avait une chevelure brune qui lui tombait jusqu’aux fesses, ainsi que des yeux verts profond.
Ses habits, des guenilles, comme tous les pauvres de la cité, ne la couvrait pas beaucoup et ses ailes émettaient une aura rouge.
De ses doigts tombaient une fine poussière, presque invisible.

«- Laisse-moi te soigner » dit-elle en appliquant cette poudre sur le bras d’Adalrik.
Adalrik semblait tomber en la voyant. Tous semblaient si insignifiants face à elle. Il sentait sa force l’abandonner.
« -Tu dis qu’il y a un moyen de quitter la cité ? » demanda Arkenge.
« -Oui, les pauvres s’en servent pour quitter la ville, ou y rentrer, mais on l’emprunte le moins souvent, car c’est le domaine du rat noir. Je peux vous le montrer, mais je ne souhaite qu’une chose en échange. Emmenés moi avec vous !
-Mais, tu ne peux pas venir comme sa, tu a certainement des personnes que tu aime ici, des choses, des devoirs envers eux. » dit Arkenge, en reculant doucement.

« -Mes parents sont mort, et quand on est dans la misère, on n’a pas vraiment d’amis, je n’ai plus rien ici, je veux découvrir le monde, tout ce que je connais, c’est l’horreur des bas-fonds. Je veux voir autre chose !
-Tu sais, on n’est pas vraiment en ballade de santé » dit Crylia en lui posant une main sur l’épaule.
« -Et puis, on ne peut se permettre de trainer des poids » s’exclama Arkenge.
« -Non, c’est trop dangereux, je refuse que tu vienne.
-Tout ce qu’elle trouvera si elle reste ici, c’est les maisons de passe. On ne peut pas la laisser ici, et puis ses talents de guérison ne peuvent qu’être utiles.
-Tu la defend Adal ?
-De plus, elle n‘a plus rien ici. Il faut qu’elle vienne. Surtout si la peste a frappé, il faut quitter les grandes concentrations de population.
-En parlant de ca, c’est vrai que tes parents en sont morts ?
-J’habite un peu plus loin, je peux vous le prouver.
- Très bien, montre-nous ta maison. »

Dieux pour Bonta : Cra, Feca, Iop, Ecaflip, Eniripsa, Sadida.
Dieux pour Brakmar : Enutrof, Osamoda, Sram, Sacrieur, Xelor, Pandawa.

« -C’est inadmissible, Brakmar a lancé le premier assaut avant même que Bonta soit prête » commença Cra.
« -Ah bah oui, il aurait fallu appeler, faire une bouffe, et puis on se serait mis d’accord sur qui attaquerait en premier » continua Xelor d’un ton cynique.
« -Il aurait fallu tirer les dés.
-C’est tout ce que tu sais tirer de toute manière.
-Je ne te permets pas! » s’exclama Ecaflip.

« -Bonta est lâche, elle a construit de nombreux mur et préfère se cacher derrière plutôt que d’affronter la vérité.
-Ça c’est vrai, ce n’est pas Brakmar qui a bloquer la gorge du Meulou, une zone qui leur appartient pourtant !
-De quelle vérité tu parle Sacrieur ?
-Brakmar est la plus forte » dit Enutrof en tapant du poing sur la table.
« Ils n’ont pas besoin de se cacher derrière un mur eux ! Remarque sa correspond bien à ton style de combat Cra.

-Bon sa suffit ! » dit Feca en frappant la table plusieurs fois
-On se calme. Brakmar a eu l’initiative, d’accord, maintenant c’est à Bonta de contre-attaquer.

D’ailleurs, analysons cette contre-attaque, Sadida ? Euh, pourquoi tu te cache la ? »
Sadida était à moitié sous la table, tentant de ce cachée tant bien que mal.
« -Non, j’ai honte, c’est tout…
-Allons, 100.000 bontariens contre 50.000 brakmariens, et vous avez perdus, comment l’explique tu ?
-Bah je l’explique pas c’est tout…
-Sadida, on T’AIME !! »

Alors Pandawa se mit à rire, suivit des autres partisans de Brakmar.
Elle éclata littéralement de rire, s’écroulant sur la table, se prenant les mains dans la tête.
Ca dura bien 5 bonnes minutes.
« -Tu as une rection à faire, je crois ?
-Encore ? » et elle repiqua, tombant de sa chaise.
« -Oui, bon sa va… » dit Sadida, énervé.
« -Contre-attaquer ? phouahahaha Contre-attaquer ! » dit-elle en essayant de reprendre son souffle.
« -Tu étais présente à la contre attaque du mur de la Gorge?
-Ah non, je n’ai, ahaha, pas eux ce plaisir, ahaha, mais je me suis bien marrée quand même HAHAHAHA.
-Bon, franchement Pandawa, analysons cette défaite
-AHAHAHAHAHA ouaha… ouaha… WHAHAHAHAH
-Bon, alors cette bataille ?
-Ah non, ahah, chez nous, ahahah, on appelle ça une chasseau tofu WHAHAHA
-ahaha aha heum, excusé moi. Non, mais faut reconnaitre, 100.000 contre 50.000…
-Bon je me tire moi…
-ahahaha
-Non Sadida, rester rigolé, euh, discuter avec nous.
-mhuahahah
-Bon, Bonta doit se ressaisir, montrer son caractère…
-WHAHAHAHAAH
-Ouais, on va dire sa.
-Ouuuuh, ouuuuh, oufff, hum, teuh teuh.
-Bon, on verra à la prochaine bataille.
-Ouais, et c’est moi qui m‘en occupe » dit Iop.


« -Bon deuxième sujet, la peste, Sram, expert des poissons, tu peut nous en parler ?
-Bien sur, alors sa a commencé il y a quatre jours. Tout c’est très bien déroulé, la peste a commencé a se rependre dans les grandes villes par le biais des rats, il suffit juste qu’il y ai des humains qui y survive pour développer la peste pulmonaire, et la, els offrande pour les guérisons vont fleurir, et on pourra retrouver énormément de pouvoirs.
-Attention à ne pas faire un massacre général.
-J’ai la situation bien en mains.
-Et chacun sait que ce n’est pas le genre de chose que tu a l’habitude d’avoir dans la main.
-Je la retiens celle la…


« -Bon troisième sujet, Arkenge. »
Toute la table devint silencieuse.
« -Il est bien entouré, ils ont tué mon petit aquatique » dit doucement Osamoda
« -Il, il c’est servis… du marteau ? » demanda Feca
« -Non…
-Ouf
-Pas contre ce monstre la…
-Merde »
Un murmure parcourut l’assemblée.
« -C’est une bonne nouvelle non, il a le marteau, allons le chercher ! » dit Sacrieur en se levant.
« -Ah, ouais, malgré le fait qu’on lui ait envoyé des monstres, des assassins, et même tout les chasseurs de prime du monde, ont arrive pas à lui mettre la main dessus!
-Il est bien entouré.
-Alors attaquons sont entourage, quand il sera seul, il ne pourra plus rien faire.
-Notre espion fait bien sont travail, on sait ou ils sont, dans les égouts, ils essayent de sortir de Brakmar.
-Laissons-les, mettons au point un plan pour dissoudre leur petite troupe. »

Le soleil commençait à tombé sur le mur de la gorge du Meulou. Le sol était rouge de sang et les Brkmarien insultaient en rigolant les quelques survivant Bontariens qui fuyaient.

« -Mhuahahaha, c’est une belle journée qui se finit » dit Pazis à Manzana, alors qu’ils quittaient le mur, enjambant des cadavres Bontariens.
« - Il faut envoyer un message à Brakmar, pour qu’elle nous envoie des troupes. « dit Manzana en voyant les hommes qui leurs restaient.
« -Messager, viens la ! Viens ici ! Tout de suite ! »
Un feca arrive en courant.
« -Voila ce que tu va leur dire : besoin de troupe, 150.000 hommes feront l’affaires, besoin d’ingénieurs, 4 tours sur 6 abimés. Et puis tu reviens. »
Il repartit en courant, vers la cité noire.
« -Regroupe les soldats Pazis, je vais leur parler. » dit Manzana en essayant ses dagues sur le gilet d’un cadavre.
« -Pas de problème. La cantine sa te va ?
-Ouais, ouais.
-Hey, toi, souffle le repas. »
POPO POOOO
Tous les soldats se mirent à courir vers les tentes de la cantines, firent la queue et attendirent.
« -Voila, ils sont à toi. »

« -Mes chers guerriers !...
-Quoi, ce n’est pas la bouffe ?
-… Aujourd’hui est une grande victoire pour Brakmar car…
-Bof, moi les discours tu sais…
-… nous venons de remporter une bataille décisive dans le contrôle du monde des douzes…
-Tu en as tué combien toi ? Moi je suis monté à 26.
-… en effet, nous avons maintenant un chemin bien droit vers la cité de Bonta…
-J’aimerais bien avoir un chemin tout droit vers mon estomac.
-… et plus rien ne peut nous arrêter…
-Tu pense qu’à bouffer toi ?
-…nous, les fières guerriers de Brakmar…
-Quoi ? sa creuse de trucider comme sa…
-…et…
-Tu crois qu’on sera rentré avant l’hiver ?
-…euh…
-On m’a dit que Bonta était très jolie en hiver…
-VOUS ALLEZ M’ECOUTER, OUI ? » s’époumona Manzana
« -GLOIRE A BRAKMAR » hurla Pazis
-GLOIRE, GLOIRE. HURAAH ! » scandèrent les troupes.

« -Tu vois » reprit-il en rentrant dans leur tente.
C’était une large tente, très vaste, comprenant plusieurs rajouts sur les cotés, faisant office de salle de bain, chambre, ou autres.
« -Il ne faut pas faire des discours trop compliqué… »
Il s’écrasa dans un canapé et pris une grappe de raisin dans une corbeille, en face de lui.
« - Sa va, sa va. »

« -Dis-moi Pazis, tu n’as pas remarqué un truc étrange chez les soldats Bontarien ? » dit-elle en se dirigeant dans la salle de bain, vers un lavabo ou elle commença a se laver le visage et les mains.
« -Ils étaient très cons, ils se jetaient sur ma lame… » Il cracha un pépin de raisin qui atterrit tout droit dans un bol, déjà bien remplis.
« -Non, pas sa, ils étaient… mou ? Franchement, je me suis battus plus d’une fois contre eux, et je les connais bien, la, rien, je m’attendais a un coup pourris ou un truc mais non.
-Et tu va te plaindre ? On les a écrasés. Les troupes on le morale au plus haut, il faut en profité. »

Au dehors, on entendait les soldats rire et chanter, célébrant leurs victoires dans l’alcool, autour de nombreux feu de camp, qui faisaient comme des lucioles dans la nuit.

« -Ecoute les, on ne peut espérer mieux.
-SI tu le dit. Tu peux me faire porter un bac d’eau chaude ? Je vais me laver.
-Bien sur mon amour. »
Il l’embrassa et sorti de la tente. Dehors, la température commença a tombé rapidement, le vent de l’hiver commençant à souffler.
Il se mit à marcher entres les innombrables tentes de son armée, partout salué et félicité, il était invité à s’assoir avec ses soldats au coin du feu, pour boire un coup et rigolé dans la bataille.
Partout les soldats comptaient leurs exploits mutuelle, le nombre d‘ennemis tués, comment un tel avant échappé à la mort, comme celui ca en avait tué trois d’un coup.
Pazis haïssait la politique de Bonta vis-à-vis de la guerre qui disait que seul les gens important devenaient des héros.
Pour lui, ceux qui défendaient une cause juste était des héros. Il était entouré de héros, qui avaient survécus à une bataille, et sauvé leur cité, leurs idéaux. Tous soldats étaient un héros, et en partant de ce principe, une armée de héros ne peut perdre.
Partout, sa rigolait, sa chantait, pour oublier, pour oublier le stress de la bataille, pour oublier le carnage, car ce n’étaient pas des bêtes. Beaucoup font sa pour nourrir leur familles, leurs enfants, leurs proches, leurs amis.
Pazis étaient fière d’eux.

Il se souvint pourquoi cette guerre avait commencé.

Une semaine plus tôt, dans la chambre de l’assemblé de Brakmar.
Un amphithéâtre, remplis par des dignitaires de haut rang, des personnes importantes, qui ‘’dirigeaient’’ la cité, ou tout du moins, qui le croyaient.
Pazis les détestaient, une bande de fonctionnaires corompus, qui ne valent rien, tous manipulé par une seule personne, le véritable maitre de la cité, un démon qui ne se montre jamais en publique.
Il était au bas de cet amphithéâtre et écoutait avec attention.
« -Pazis l’heure est grave, on ne peut plus le caché. Il y a eu de nombreux mort dans les bas-fonds et les égouts.
-Encore des bandits ?
-Non, c’est bien plus grave, il s’agit de la peste. »
Un murmure parcourut l’assemblé
« -Il nous faut de quoi survivre à cette épidémie si elle se répand.
-Attendez, on parle bien de cette maladie qui a fait des milliers de morts ? » questionna Pazis, en s'énervant
« -Il faut de la nourriture et de l’espace, pour entretenir la cité et éviter de sombrer dans la maladie.
-Attendez, qui sait qui est déjà atteint par la maladie ? Toute la cité est peut-être déjà contaminé, il va y avoir des milliers de morts, il faut agir et prévenir la population !
-Et pour faire quoi ? Créer un mouvement de panique général ? Hors de question, on va déjà avoir assez de travail.
-Le problème est que la dernière tempête de cendre a ravagés nos cultures, il faut partir la ou il y a de quoi subvenir à nos besoin et a ceux de la population.
-Bonta. » dit Pzis en baissant les yeux.
« -Vous partirez avec la force que vous voulez, mais ramenez de quoi survivre !
-Bonta à peut-être été touché, il faudra donc faire attention.
-Par contre sa peut tourner à notre avantage si la maladie à frappé leur armée.
-Vos désirs seront exaucés. »

Il sortit de la salle, en furie.
«-Bande de vieux cons égoïstes, près à tout pour leur survie, mais ils se foutent pas mal de la population ! Comment ont-ils pus nous cacher sa ! » proclama-t-il en frappant le mur en face de lui.
« Nous cacher quoi ? » demanda Manzana en sortant de l’ombre.
« Rien, rien… Ils… Ils veulent juste mené une campagne vers Bonta pour obtenir de quoi nourrir la population.
-Tu es sur que c’est tout ? »
Les portes de la salle s’ouvrirent, laissant sortir les membres.
«- La plus grande discrétion Pazis » lui dit un dignitaire.
« - …Oui… »

Voila ou il en étai aujourd’hui. Manzana se doute de quelque chose, sa ne l’étonne pas. Les convois de nourriture qui était au mur ont été envoyés la cité. Prions pour que tout ce passe bien.

« - Par ordre de l’intendant de Brkamar, ouvrer cette porte, ou je me fais une joie de l’enfoncer ! »
S’ensuivit un lourd silence dans la bicoque.
Tous les regards se tournèrent vers la porte.
« -Qu’est ce qu’ils veulent ? Pourquoi ils sont la ?
-Quelqu’un a du te reconnaitre, et ta balancer… Vu la prime, ce n’est pas étonnant.
-Ville pourris » s’eclama Arkenge en se dirigeant vers la fenêtre
« -Merde, ils sont combien ?
-Ils se cachent des les ruelles.

« -Rendez-vous, la maison est encerclée. Sortez sans résistance, les mains sur la tête.
-Sa fait un peu cliché votre truc non ? » demanda un nouveau de la milice.
« -Mais sa marche, je suis sur que l’on utilisera encore cette formule pendant des années, quelque soit l’endroit. »

« -J’ai une idée » s’exclama Adalrik
« - Houlà, je crains le pire…
-Il nous a en otage, à l’aide. » hurla le iop.
-On s’en fou, on a un cota de perte » hurla le chef de la milice.
« -Ah ouais, pas mal ton plan, quelqu’un a autre chose, sinon on est foutus. » dit Arkenge en s’asseyant par terre, sous la fenêtre.

« -Sortez, ou on fou le feu a la baraque !
-Vous pensez qu’ils vont sortir ?
-Je ne sais pas, mais si la réputation de ce gars est vraie, je ne veux prendre aucun risque ! Prépare tes ronces, des qu’il sort, tu resserre le nœud et il est pris au piège.

A l’intérieur de la maison, ils étaient sur les nerfs, commençant à transpiré à grosse gouttes.
Dehors, les gardes fixèrent la maison. L’ambiance devint lourde, pressante. Il n’y avait personne entre la ruelle ou c’était refugié les miliciens et la maison. Une botte de foin roula entre les deux.

On entendit un moskito voler.

« -Je vais sortir ! »

« -Ne fais pas de bêtises, je veut voir tes mains sur la tête.
Prépare les ronces, vite !
-Vas-y ! »

La porte s’ouvrit, dévoilant un xelor de petite taille, sans arme, les mains le long du corps

« -ON T’A DIT LES MAINS SUR LA TETE !
-Oh. Du calme… Je n’ai fait qu’ouvrir la porte…
-LES MAINS SUR LA TETE !!!
-Très bien. »

Lentement Arkenge leva les mains, puis, tout doucement, les posa sur la tête.

Il pensa :
« -Maintenant, maintenant… »

« - Retourne-toi !
-Ah, oui, me retourner, oui…
-TOUT DE SUITE ! »

« -Aller, qu’est ce qu’ils foutent ? »

D’un seul coup, une flèche explosa totu près du milicien, qui se jeta e terre. Alors l’apprenti réagit, et lança ses ronces sur Arkenge, qui évita le coup, sauta en l’air et les trancha d’un large coup d’aiguille, apparut dans ses mains, il ne savait comment.

Alors un épais nuage de cendre s’abattis sur eux.

«-Arkenge, par la ! »
Arkenge vit l’eniripsa guider les autres vers des égouts.
« -Ou est ta grand-mère ?
-Elle se bat pour nous lasser du temps..
-Hum !
-Allons-y ! »
Sur ce, elle sauta dans la bouche d’égouts. Arkenge la suivit, et Adalrik referma derrière lui.

Sombre et humide furent les premières impressions d’Arkenge.
C’était en effet très sombre, les seuls lumières venant des bouches d’égouts, et parfois d’une torche ou deux sur les murs.
Humide, quoi de plus normal, étant donner qu’une rivière de déchets coulait entre deux minces rebords.
« -Ah, super, les égouts… Hey, Ark, fais gaffe à pas te noyer vu ta taille…» dit Adalrik en avançant tans bien que mal entre les déchets.
«-Ne faite pas trop de bruit, sa pourrait attirer les milirats » dit l’eniripsa en scrutant l’obscurité.
« -Dis-moi, on ne sait toujours pas comment tu t’appel ? » demanda Akenge.
« -Appeler moi Vérité.
«-Drôle de nom, non ? » demanda Crylia
« -Il vient de ma mère, qui s’appelait Félicité.
-Je suis désolé pour tes parents, et maintenant, pour ta…
-Oui, sa va… » dit-elle, les larmes aux yeux.

« -C’est de ma faute » commença Arkenge en enjambant un tas de… de quoi d’ailleurs ? Pouah, répugnant !
« -Mais non, allons… » dit Adalrik en chassant un milirat qui commençait à s’approcher un peu trop.
« -Mais si ! Si je n’étais pas passé par la, elle serait toujours vivante.
-Mais ce n’est pas toi qui a tué ses parents » chuchota Crylia.
« -Bah, tu vois je commence à douter… J’ai l’impression que les dieux ne s’arrêteront pas de si tôt.
-Qu’est ce que vous murmurés ? » demanda Vérité en s’approchant.
« -Rien, rien... »

« -Alors, qu’est ce que vous faite la ?
-Bon, un cours résumé : Arkenge que voila, à perdus ses parents il y a cinq ans. Depuis, il à fui avec sa sœur, pour arriver sur l’ile d’Otomai. Là, sa sœur meurt assassinée. Sur le lieu du crime, Arkenge trouve une étrange bague, il décide d’aller voir Otomai pour en savoir plus. C’est la que je le rencontre, devant la jungle, puis, dans la jungle, on trouve Adalrik. Une fois en haut, on se fait attaquer par un sram qui réclame un truc à Arkenge, va savoir quoi.
Chez Otomai on se rend compte que ce sram avait été envoyé par les dieux car ils pensent qu’Arkenge à les cinq dofus que ses parents ont trouvés. D’ailleurs, Otomai nous trahis car il abritait deux autres assassins. Otomai a eu le temps de me donner un papier sur lequel est écrit : ‘’Brakmar, Pazis’’.
On fui, on prend le bateau pour rejoindre Brakmar, on se fait trahir par le capitaine car la tête d’Arkenge est mis a prix pour des crimes faux. Là, on se fait attaquer par un drôle de monstre qu’Adalrik tue. Puis le bateau explose, on se retrouve sur le territoire des dopeuls, de la, on rejoint Brakmar par la caverne du Meulou, et nous voila. »

« -Bah dis donc » dit Vérité, abasourdie
« -Et sa va faire combien de temps que tout a commencé ?
-Bof, facile, une semaine » dit Arkenge.
«- Et que comptez vous faire, une fois Pazis trouvé ?
-Alors sa ! Ahah… Je n’en sais rien… »

Alors retentit un couinement…
Puis un autre...

« -Dites-moi, les milirats peuvent voir dans le noir ?
-Euh… Ouais !
-Dites, vous sentez pas une drôle d’odeur ?
-Une drôle d’odeur ? Ah, oui, en effet ! »

Une violente odeur de fromage bien fait (mais alors vraiment bien la…) surgi dans le couloir.

« -J’en ai entendus parler, ce sont des shamans qui puent comme sa. Ils sont devant le tunnel qui permet d’atteindre le cimetière. » dit Vérité en s’arrêtant
« -A bonne nouvelle, on s’est pas paumé.
-Ouais, déjà ca de gagner.
-Par contre les rats nous ont trouvés »

Tous autour d’eux se forma un cercle de rat de toutes sortes, et devant eux, une ouverture dans le mus, gardé par un rat qui ne bougeait pas.
Ils étaient plutôt grand, aussi grands qu’Arkenge, à vrai dire, d’une couleur marron, noir, pour mieux se fondre dans l’environnement, chacun ayant deux longs crocs qui dépassaient, ils se mirent à couiner et avancer, en courant à quatre pattes.
Arkenge en tua deux et en ralentis trois autres a l’aide de sa poussière temporelle, tandis que Vérité en vida un de son sang a l’aide d’un mot vampirique et Crylia mis le feu à cinq rats qui la chargeait en courant, a l’aide d’une flèche enflammée.
Alors Adalrik hurla :
« -Là-bas, l’entré, avec moi !!! »
Et il chargea, envoyant voler les rats dans tout les sens, en brassant l’air, à l’aide de sa lame, les trois autres sur ses talons, Arkenge fermant la marche, tentant de ralentir le plus possibles leurs poursuivants.

Arrivé à l’ouverture il entendit Crylia crier
« - Arkenge, couche-toi ! »
A peine s’exécuta-t-il qu’une flèche explosive passa au dessus de lui, grillant le bout de son chapeau, et explosa dans la mince entré, créant un éboulement, la bloquant, faisant le noir total.

La petite caverne formait comme un dôme au dessus de leur tête. L’entré était bouché et la sortie pouvait être bloquée aisément, alors ils décidèrent de camper ici pour la nuit.

« -Bien, on sera tranquilles ici » dit Adalrik en rentrant dans la caverne.
« -J’ai vérifié de l’autre coté, il y a des rats de toutes sortes, mais je pense qu’ils ne viendront pas ici, suffit de bloquer l’entrée.
« -Bon, je m’occupe du repas » dit Crylia en sortant divers choses de son sac.
« -Qu’est ce que tu va faire ? » demanda Vérité
« -Fricasser de milirats
-Hummm. »

Adalrik s’assis le long d’un mur, et fixa l’eniripsa, assis en tailleur à coté de Crylia.
Il était charmé par ses longs cheveux, par ses yeux vert émeraude, la douceur de son visage et chacun de ses actes reflétaient la bonté en elle. Une fleur épanouie sur un tas de fumier.
Pour elle, il serait près à renverser Brakmar.

Vérité le vit la regarder.
« -Mais, Adalrik, tu saigne ? » s’exclamât-elle, en allant vers lui.
« -Ce n’est rien, je survivrai.
- Montre-moi… »
Adalrik lui tendit le bras, ou on aperçut une cicatrice assez large, de l’épaule au coude, qui saignait.
« -Merde, elle a du se rouvrir durant la bataille.
-Donne, je vais te soigner
-Je...euh… »
Derrière Vérité, Arkenge et Crylia pouffèrent au dessus de la casserole.

« -C’est les légumes qui vous font rire ?? » demanda-t-il, agressivement.
« -haha, non c’est LE légume qui me fait rire.
-hahaha…
-Ils sont un peu étrange… » dit Vérité en appliquant une poudre sur la cicatrice, qui se referma aussitôt.
Elle nettoya la blessure et appliqua un bandage.
« -Et voila, qu’est ce que vous feriez sans moi…
-On voit que tu n’es pas la depuis le début toi. »


Une odeur de ragout commença à flotter dans la caverne.
Le feu projetait sur les murs les ombres des quatre aventuriers, rependant une douce chaleur au milieu de toute cette humidité.
Durant le repas, Adalrik et Crylia racontèrent des histories de chevalier et de hérauts à l’eniripsa, tandis qu’Arkenge, assis dans son coin, tentait de faire réapparaitre le marteau.
La main tendus devant lui, il s’imaginait le marteau apparaitre, les yeux fermes.
Il le revoyait encore les runes sur son manche, l’aura pourpre qui émanait de lui.
Il fit le calme en lui.

Il commença à entendre le tic-tic d’une montre, puis le son grave d’une horloge qui sonne.
Une horloge, ici ?
Il ouvrit les yeux, et ce qu’il vit le pétrifia de stupeur.
Ce n’était plus la simple caverne… Partout, d’immense engrenage, qui entrainait des poulies, des dents, des crémaillères. Partout, des cadrans, des aiguilles, des filins, des ressorts. Partout un mécanisme diffèrent, avec ses propres engrenages et systèmes, et sur chaque mécanisme était gravé une rune. Il reconnut là, la rune du rayon obscur, ici la rune de l’horloge, et la celle de la momification. Il y en avait plein.
Le bruit était infernal, mais Arkenge s’y habitua assez vite.
Tout se rejoignait en un point.
Un immense cadran.
A tout les deux points horaires se trouvait un dofus, le premier étant à minuit, le dofus ébène.
Ils brillaient de milles feu, la, sous ses yeux. Il ne rêvait pas.
De chaque dofus partait une fine rainure dans laquelle coulait une lumière, verte pour le dofus émeraude, rouge pour le dofus pourpre, blanc pour le dofus ivoire, noir pour le dofus ébène, bleu pour le dofus turquoise et jaune pour le dofus ocre.
Au centre de ce cadran, la où se rejoignaient les rainures, se trouvait le marteau, relié a chaque rainure, il absorbait les fils de lumières, émettant un aura de puissance incroyable. Des éclairs violet et bleu éclatants parfois autour de lui émettaient un puissant champ magnétique.
Arkenge en avait la chair de poule et ses cheveux se dressaient sur sa tête.
Il sentit le champ décupler ses pouvoirs.
Il reconnut l’aiguille qui tournait autour du cadran. C’était l’aiguille géante qui l’avait sauvé plus d’une fois en augmentant sa vitesse. Là, elle était braquée sur le dofus ocre. Il la tourna et la mit sur le dofus pourpre.

C’était donc la que se cachait le marteau, et les dofus. Au centre de son pouvoir.

Mais quelque chose ne collait pas.
Otomai n’avait pas dit que ses parents n’avaient que cinq dofus ?
Pourquoi il y en avait six ? Ses parents étaient-ils vraiment blanc quand ils sont morts ?

Il restât la, pendant des heures, à contempler le système, savoir comment il marchait.
« -Arkenge, réveille toi, le désert est près.
-Hein ? Le désert ?
-Bah oui, tu n’en veux pas ? » demanda Crylia.
« -J’ai… dormis… ?
« -Bof, tu t’est assoupis pendant dix minutes. Tiens, mange, on se lève tôt demain.
-Me…Merci » dit-il en prenant l’assiette.

Dix minutes ? Pa plus ? Il avait rêvé ? Tout semblait pourtant si réel. Oui, aussi réel que le jour ou il a faillit se noyer et sa sœur est venu le voir… Il devenait fou…

« - Ici votre reporter préféré Gérard Lothz, et nous somme en direct de l’antre du rat noir pour cette rencontre entre l’équipe des Heretic, menée par Arkenge, et l’équipe Pestoyante, menée par le rat noir, voila qui s’annonce passionnant , n’est ce pas Thierry Brulant ?
-En effet, les combats s’annoncent palpitants. Ils vont se dérouler en plusieurs round, jusqu’à l’affrontement contre le rat noir, si jamais l’équipe d’Arkenge l’atteint !
-Le thème des arènes sera la lave, chacune des arènes seras entourées de lave, gare à celui qui tombe…
-Tout à fait ! Et on se dirige maintenant face à la première salle, où se déroulera le premier round, opposant les Heretic à une équipe de 2 milirats, un shaman et une rat klure.
-Le premier round sera présenté par vous, Thierry, allons-y »

Round 1:

« -Adalrik s’avance, suivit de très près par Arkenge, qui le couvre, tandis que les milirats tentent de semer le désordre dans leur formation en y lançant des javelots.
Ils tiennent bon et sème le carnage dans l’équipe adverse, à grand renfort d’épée et d’aiguilles.
Ho, changement de situation, le rat klure en embuscade pousse la petite Vérité, qui n’as pas vu le coup venir, mais au dernier moment, Crylia la rattrape, et de par la suite, clou le rat klure au siège du centre, par une flèche dans la tête !
Mais que se passe-t-il ? Il semblerait qu’Adalrik et Arkenge soient en difficultés, embourbés sous une montagne de fromage. Vérité intervint et c’est par un majestueux mot interdit qu’elle fait fuir le shaman, outré par tant de vulgarité !
-Tu me censureras ça s’il te plait…
-Non, sa va, on l’entend pas.
Et c’est une victoire des Heretics !!!!
Quel match palpitant, j’ai hâte d’assister aux suivants ! »

Round 2 :

« - Thierry Brulant ayant commentée le dernier match, je m’occuperais de celui-là.
-Ok, installe toi là, sa va commencer.
…
-Go !

-Et bien mesdames, mesdemoiselles, messieurs, ici l’aire de combat n°2 de l’antre du rat noir, ou viennent d’entré les deux équipes, Heretic-Pestoyante. Avant ce match de coupe d’europ… Euh je veux dire ce combat, nous allons vous présenter les deux équipes :
A gauche l’équipe des Heretic, composée de Crylia, Vérité, Adalrik, et le leader, Arkenge et à gauche, les représentant de l’équipe pestoyante, deux milirats, un shaman, et! Nouveauté! Deux rats des marais ! Comment va réagir l’équipe adverse ?
Le stade est en folie, on espère tous un beau match, sachant que l’équipe d’Arkenge est favorite, même si il reste une petite chance, une chance infime, mais faut la jouer, aux rats de gagner.
Ce qu’on demandera à l’équipe des Heretic est de faire un beau match, si possible, de battre cette équipe de rats qui est tenante du titre de champion de la seconde arène.
Maintenant il faut montrer ce qu’ils savent faire, et montrer qu’ils sont capables d’avancer, malgré tout, malgré les défis, les erreurs qu’ils peuvent faire car il va falloir penser à avancer, et ils ont ce qu’il faut pour battre cette équipe de rats…
-Quelqu’un, faite le taire !
-…une équipe de rats très forte, très solide, pleine d’expérience, nombreux sont ceux qui ont combattus contre plein d’autres rats, alors que l’équipe des Heretic subit un changement de terrain, un terrain inédit pour eux, et la présence de Vérité, une novice, n’arrange pas les choses…
-Hey !
-On attend beaucoup de cette rencontre contre ces rats, champion de la deuxième arène et…
-Ah mais ta gueule !! Comment le combat, c’est tout !
-Et le combat est lancé, c’est partis.
Les premiers javelots des milirats calment d’emblée le jeu, empêchant la ligne d’attaque Heretic, Adalrik, de chargé.
Vérité s’avance. C’est un petit gabarit, mais qui pourrais poser des problèmes à l’équipe Pestoyant, de par sa maitrise du mot vampirique et de ses mots interdits, dont elle a démontré l’efficacité au match précédent.
Et c’est la grande forme pour Crylia qui enchaine les deux milirats qui ont fait l’erreur de se rapprocher, grâce à une flèche explosive bien placée.
Mais voila qu’elle se fit contrer par l’avant gauche, le rat des marais, un rat très agressif.
Il se fait piégé par Vérité qui cale un mot vampirique.
Attention à Arkenge, qui est un bon partenaire pour Adalrik qui c’est fait bloquer au début du combat, qui avance et tue le shaman d’une horloge bien placée alors qu’il allait s’en prendre au iop.
Et voila Adalrik qui court vers le second rat des marais, il bondit et l’explose d’un coup d’épée de Iop.
Voila, le combat se termine, un combat, il faut le dire, très important pour avancer, et aussi pour le morale de l’équipe…
-Aller…
-… car en effet, c’est en entretenant le morale que…
-…couper le! »

Round 3 :

« -Et bien, et bien, je vois que l’équipe des Heretic est bien décidé à avancer malgré la puissance de l’équipe Pestoyante.
Mathieu Tarot commentera ce match avec Fabien Gateur, pour vous, ici et maintenant.
-Merci Gérard Lothz. Et nous voila en direct de ce troisième ring, bonjour Fabien Gateur.
-Bonjour Mathieu, bonjour a tous.
-Alors deux match après avoir réussis à s’imposer dans ce donjon, ils se retrouvent dans le troisième ring et ils ont bon espoir de gagner ; je parle bien sur de léquipe Heretic.
-Oui, mais en face c’est l’équipe Pestoyante, redoutable équipe, poussé par des milliers de supporter dans leur antre.
-Nous allons découvrir la composition des deux équipes, alors tout d’abord l’équipe des Heretic, qui n’est plus à présenter, en avant, Adalrik, «près a tout pour casser du rat, comme il le dit si bien, pilier gauche, c’est Arkenge, et pilier droit, Crylia, pour finir, la chainière est composé de Vérité, qui commence à s’imposer.
-Et l’équipe pestoyante est composée de huit milirats sur la ligne avant, un en talonneur, sur la deuxième, la troisième et la chainière, et on retrouve un shaman en pilier gauche.
-Maintenant place à l’action.
-Coup d’envois, par Adalrik, qui essaye de mettre la pression dés le début du match, qui passe au sol, plaqué par deux milirats, qui essaye de le planter a coup de javelot
-Mais Crylia arrive, et grâce à une flèche de dispersion remet tout en place.
-HOLA ! Cette dernière ne voit pas le shaman qui l’englue sous le fromage, attirant les milirats.
- Sa risque de mal finir si les autres ne se bougent pas.
-Et voila Arkenge, MAIS QUE FAIT-IL ?
-Il a décidé de mettre de coté l’amitié pour lancer une poudre temporelle sur le tas, Crylia trinque avec les milirats.
-Vérité arrive, slaloomant entre les javelots, les milirats, bien décidé à gagner ce match, veulent l’empêcher d’atteindre. ET c’est fait, elle atteint Crylia et la soigne tant bien que mal.
-Pendant ce temps, Adalrik a décidé d’aller cherchant le rat dans son camp et se dirige vers le fond du terrain. Il orchestre les actions de l’équipe, et, d’une épée de iop, fait chuter deux milirats.
-Etait-ce une bonne idée, sacrifier sa position pour seulement deux milirats, car les six autres se tournent vers lui, et
-OH NON le voila transformé en pelote d’épingle
-Il y a beaucoup, beaucoup de contre, les rats ont bien compris qu’Adalrik à terre, l’équipe des Heretic perd un combattant important.
-Et voila Vérité qui s’élance vers Adalrik, bien décidée à le soigner, elle feinte le shaman, esquive deux autres milirat, se jette vers Adalrik, et… non !
-Elle est plaqué a cinq mettre de la ligne, euh... de Adalrik.
-Arh c’est dommage, cette tentative était bonne, manquait-il un soutien ? En effet, Crylia et Arkenge était occupé. C’était une bonne tactique de Vérité, elle à mis en difficulté la défense adverse, mais sa n’a pas suffit.
-Crylia charge, et lance une flèche enflammée, esquivé avec habilité par le shaman, mais qui atteint de plein fouet le milirat derrière lui.
-Les milirats ont apriori décidé de bloquer Adalrik et de se mettre tous sur lui. Oh voila Arkenge qui lance un magnifique rolback, permettant à Vérité de soigner Adalrik.
-Crylia lance une flèche punitive sur le shaman, qui fait mouche, et le voila qui tombe, les milirats, sans personne pour els guider, vont maintenant être facile a achever.
-Voila Arkenge qui s’avance, et d’un coup d’aiguille tue un autre rat tandis que qu’Adalirk charge, il se fait intercepter par un milirat, qu’il envoie valdiguer d’un coup de lame, un mot interdit lui passe au dessus et atteint le rat qui lui sautait dessus, atteint le dernier milirat…
-C’est fini, l’équipe Pestoyante a été mis à terre, l’équipe Heretic gagne le match, euh, combat.
-On peut dire qu’ils sont motivés, même si ce combat a été assez chaud.
-En effet et sa deviendra de plus en plus dur, soyer en sur.
-Et bien, merci de nous avoir suivis, et à bientôt pour le prochain round !
-Au revoir Mathieu Tarot.
-Au revoir Fabien Gateur. »

Round 4 :

« -Le round va commencer…
-Bon, ou sont les commentateurs ?
-Je crois qu’ils se sont fait bouffer par des rats.
-C’est pas vrai, merde ! Tenez, vous deux, vous vous mettez la et vous commentés le match.
-Euh, tu es sur de ton coup la ? Non parce que faut des capacités pour commenter un truc pareil.
-Ouais, et j’en ai pas !
-Moi aussi.
-Oui, bah sa on sait, c’est pour sa que vous êtes agent d’entretient, et nous expert en round !
-Le match commence.
…..
-Aller-y !
-Ah, euh, bonjour gars, uh, tu t’appel ?
-Robert, et toi ?
-Frank.
-Ah, comment sa va ? La famille, les amis ?
-Bien, bien.
-Commenter pas vos vies, commenter le match !!!

-Alors, bonjour, bienvenu pour ce… euh combien de round ?
-Cinq je crois, attend je vérifie… Ah non, quatre.
-Bienvenu pour ce quatrième round, présenté par moi et lui.
-Salut
-Alors d’un coté, on a un xelor, un iop, une eniripsa, et hum... quelle cra…
-Tout a fait, et de l’autres, des gros rats avec des chapeaux sur la tête, et des bâtons à la main.
-ET coup d’envois du Iop…
-Adalrik.
-Adalrik qui saute loin au dessus de la lave…
-Holala…
-Pour atterrir direct sur le rat en face de lui, puis se tourne et coupe un autre rat en deux.
…
-Commenter ce que vous voyer !!!
-AH oui euh… Regarder ces belles tripes qui sortent du ventre du rat.
-A ça, il la pas loupé.
-Maintenant c’est le nain…
-Arkenge !
-Arkenge qui se téléporte, esquive un reblochon et frappe avec une grosse horloge bleu qui envoi des éclairs
-Oh c’est beau…
-Avant de se retourner, et de se faire ensevelir sous une montagne de fromage.
-Je te raconte pas l’odeur, il va mourir asphyxier, nouvelle tactique des rats.
-La petite eniripsa s’avance, et tente tant bien que mal, d’esquiver le gruière, avant de…
-…
-Comment une aussi petite personne peut contenir autant de grossièreté ?
-C’est un mot interdit !!!
-Tu m’étonne que ce soit interdit, avec un truc pareil, c’est un coup à provoquer des accidents diplomatiques !
-Et voila un shaman qui s’évanoui et deux autres qui s’enfuient, choqués, tués par deux flèches bien placé de la cra.
-Il ne reste plus que deux rats, qui attaquent ensemble l’eniripsa, que le iop sauve in extremis, avec sa grosse lame en pourfendant les ennemis.
-Voila, le match est finis, ils se hâtent vers le tas de gruyère ou est enseveli le xelor, et, il est encore vivant, un peu vert, mais vivant.
-Voila, ce fut un plaisir d’être avec vous, a plus.
-Tchouss »

Round 5 :

« -Et nous revoilà en direct de l’antre du rat noir, après ce match… mitigé…
-Eh, oh, on n’est pas commentateurs nous !
-Ce mach sera commenté par Jean Claud Bourrer
-Bonjour Gérard Lothz, sur cette arène, l’équipe pestoyante à choisis une formation serrée, composée de deux milirats, quatre rats des marais et un shaman. En face, l’habituelle équipe des Heretic.
Et c’est parti… et… c’est… fini…
Je pense que la formation serrée n’est pas a favorisé face à l’épée de Iop d’Adalrik qui vient de faire un carnage dans l’équipe des rats.
Voila, ce fut un round très court, dommage, j’aurais bien aimé être plus longtemps avec vous. »

Round 6 :

« -Apres ce match rapide, l’équipe des Heretic se retrouve face a une nouveauté, un rat batteur, un gros truc, avec un boulet au pied, la carte avantage fortement les attaques longue portée.
Et c’est Christophe Angus qui commentera ce match.
-Merci Gérard Lothz. En effet, j’attends beaucoup de fair-play pour ce combat, de la part des deux équipes qu’elles respectent les règles.
Et voici Adalrik qui bondit au dessus des chaines de milieu de terrain pour atterrir sur le rat batteur, qu’il plaque au sol et le force a se soumettre, avant de lui donner un bon coup de lame. Ca, c’est fait.
Mais le rat klur tente de reprendre le contrôle en envoyant voler Adalrik au l’autre bout du terrain, tandis que le chamane tente de ralentir le reste de l’équipe… Et ca marche, la fameuse prise du gruyère a encore fonctionnée,… a non… Pas sur Arkenge qui se téléporte et lui envoie quelque aiguilles bien placée, qui le mettent a terre.
Vérité va dire deux mots au rat klur, qui tombe raide mort.
Les deux rats des marais s’avancent, et frappe vérité l’un après l’autre, Crylia intervint et lance une flèche explosive qui atteint aussi Vérité, mais l’important c’est que les deux rats soient mort !
Et bien voila un match plutôt court, où chacun à respecter autrui, oui, même Vérité malgré la barbarie de son sort ! »

Round 7 :

« -Mais viens présenter… Comment sa ta la flemme ? Et ils sont où les autres ? QUOI ? C’est quoi ca ? J’aurais bien aimé être au courant je ne serais pas venus !
Et bien nous voici en direct de la septième arène, ou a lieu un mach qui s’annonce passionnant, vu le nombre impressionnants de rat batteurs, pas moins de cinq, et trois milirats.
A cause d’une grève de dernière minute, c’est moi, Gerard Lothz, m’occupera de ce match :
Le terrain est assez mitigé, en effet, les équipes seront mélangées durant le match, chacun face à un adversaire… Et ca commence !
Crylia, grâce à une succession de flèche punitive arrive à défaire deux des trois milirats, mais est obligé de reculé à cause de la proximité d’un rat batteur.
En face, le dernier milirat fait barrage avec ses javelots, empêchant Adalrik d’avancer pour l’atteindre… Mais voici Arkenge qui se téléporte et le transperces d’aiguilles bien placées, permettant a Adalrik d’avancer vers un rat batteur.
Hola, voila qu’un rat batteur s’en prend à Vérité, qui tente, tant bien que mal, d’éviter l’énorme boulet du rat, elle roule, saute par-dessus, et c’est d’un mot vampirique qu’elle le met à genou, avant de l’achever d’un mot blessant.
Adalrik charge un rat batteur, mais se prend un boulet en pleine face, et se retrouve a terre.
Le rat va pour l’achever, qu’une flèche punitive le clou au sol.
Adalrik se relève, et, d’une série de pressions bien placées, fait exploser un rat qui allait s’en prendre a Vérité, tandis qu’Arkenge, fait tomber un autre rat sous son horloge.
Crylia fauche un rat de son arc, qui tombe, avant de lui planter une flèche dans la gorge, et Arkenge achève le dernier d’un rayon obscur.
Et bien voila un combat rondement bien mené, montrant toute la dextérité du groupe Heretic, ainsi que l’expérience qu’ils ont acquis, a battre de nombreux rats.

Round 8 :

-Et bien, nous voila en direct de l’avant dernier match avant le Rat noir, avec les deux équipes habituelles, on les présentes plus, et
Hey, attendez qu’on ai finit de présenter avant de commencer !
Mais ce n’est pas du jeu, non, attendez, oh ! Stop, vous le dite si on vous emmerde ?
Bon, d’accord, pour la peine, je dis rien, et débrouillez-vous !

Round 9 :

-Et c’est le final qui va bientôt commencé, opposant l’équipe des Heretic à l’équipe Pestoyante.
Equipe Pestoyante comprenant un rat batteur, un rat klure, deux rat des marais, un milirat, un shaman et, on l’attendait tous, le Rat Noir !!!
Pour ce match, ce sera Nelson Montblanc qui commentera le match pour votre plus grand plaisir.
Nelson, vous me recevez?
-Hey…, hey…,heycouter, je suis ici en direct du neuvième round de l’antre du Rat noir, ‘’in live in the cave of the black rat’’ et c’est un beau match qui s’annonce, ‘’a beautiful round’’, avec ce rat noir, en adversaire, face à l’équipe des Heretic, ‘’the Heretic Team’’, qui ont réussis à atteindre cette salle, et qui refuse de reculer, de faire marche arrière, de ‘’to reverse’’, bien décidé sortir de cette caverne, de cet enfer souterrain, que dis-je ce ‘’helm’’.
ET voila, c’est partis, Adalrik se dirige droit vers le shaman, bien décidé à lui faire bouffer ses fromages,’’to eat his cheeeese’’, tandis que le Rat noir se dirige droit sur Vérité, qui esquive avec habilité,’’ with hability’’, et déhanché ses coups de dagues, mais ne peut échapper a son sort, peste noir, qui bloque totalement ses soins, voila qui s’annonce passionnant.
Pendant ce temps Arkenge, le petit Arkenge, ‘’the small dwarf’’, se dirige vers le rat batteur, qu’il pousse, et il tombe, ‘’he is vianded, he is gamelled ‘’, et Crylia en profite pour y mettre le feu. Ce dernier, paniqué, ce jette par mégarde dans la lave, ‘’he is completely stupid, it is barbecue ’’.
Crylia en profite pour placer une flèche explosive, ‘’a explosived fleche’’, qui tue le milirat et déstabilise le rat klure, ‘’the raclure’’.
Vérité, voyant sa, se dirige vers lui, et d’un mot d’épine qu’elle lui revoit son attaque, il est flouer, il est abasourdis, ‘’he is surprise’’, tandis que Vérité l’achève d’un mot vampirique.
Adalrik, après avoir défait le shaman se dirige vers les deux rat des marais, mais il mange de plein fouet leurs lame, et se retrouve a teeeerre, c’est incroyyable, je n’y crois pas, Adalrik au sol, l’équipe des Heretic est malmené, elle est ‘’in the shiiit’’, le Rat noir en profite pour attaquer Arkenge ,qui tente tant bien que mal d’esquiver, tandis que Crylia et Vérité s’attaque chacune a un rat des marais qu’elle mettent ‘’out’’.
Holala, ce n’est pas possible, pas possible, Arkenge vient d’encaisser quatre coups de dague après avoir trébuché telle une merde s’écrasant au sol, ‘’ a shit on the pavement’’, le Rat noir se penche sur lui, prépare ses dagues a un coup final, ‘’a finaly hit’’…
AH ! Crylia est plus rapide et brule le rat noir d’une flèche enflammée, ce dernier se retourne vers elle, bien décidé à se venger, ‘’to revenge’’, mais c’est Adalrik qui le tacle, et Vérité qui l’achève au sol, d’un mot vampirique. Je vois Arkenge qui se relève, c’est fantastique, formidable, ils ont réussis, ‘’they are the winner’’
Ils ont enfin traversés la grotte, atteint le bout,…

« -Ouf, bah dis donc, ce fut laborieux…
-Mais on à réussis, je vois la lumière là-bas.
-Le cimetière… »

Pendant ce temps, à la milice de Brakmar :

« -JE VAIS LES TUEZ !! » hurla Oto Msutam dans les couloirs, en se dirigeant au pas de course vers un escalier sombre.
« -Calmez-vous Maitre, ils sont loin maintenant, ils ont bloqué le passage ans les égouts, et nos hommes ont du mal à le dégager. » dit un homme tellement courbé a coté de lui qu’il semblait être sur le point de marcher sur son nez.
« -C’EST TOI QUE JE VAIS DEGAGER SI SA N’AVANCE PAS !! » dit-il en se retournant vers le misérable
« -De toutes façons, ils sont trop forts pour nous, à quatre, ils ont interceptés toute une patrouille.
-Envoyé un pro, un que ne fais pas de la dentelles durant ses week-end… »
Ils arrivèrent en bas de l’escalier et il ouvrit une épaisse grille en fer.
«-Envoyé le chasseur de tête !
-Mai… Mais Maitre, il nous a fallut tellement d’homme pour el mettre là-dedans et vous compter le libérer ? Qui vous dit qu’il sera d’accord ?
-Je le couvrirai d’or…
-Et s’il refuse ?
-Je le livre au Maitre de la cité ! »
Il arrivèrent devant deux grand iop, barrant l’accès a une salle, fermer par une lourde porte de fer, avec des runes gravées dessus. Une musique lugubre ce fit entendre de l’autre coté. Aussitôt, Oto Mustam eu envie d’en finir avec la vie… Puis il se redressa.
« -Poussez-vous, je suis Oto Musam. Je viens passer un accord avec le chasseur. »
…..
Les deux Iop ne bougèrent pas…
« OH !
« -Oh pardon » dit l’un d’eux en retirant quelque chose de ses oreilles.
« -Précaution face à lui, sa musique peut vous faire faire n’importe quoi. »
« -Justement, je viens le voir pour passer un marché.
« -Et alors ? »
-Et alors, vous devez m’obéir et vous poussez !
-On obéit qu’au grand maitre, petit homme…
-Non mais dis donc ! Je suis le second dans cette ville, c’est moi qui ai organisé la capture de cette chose !
-Attendez, Maitre, montre-leur le papier signé.
-Ah oui… Tenez ! » dit-il en leur mettant un papier sous les yeux.
« -Tout ma l’air en règle »
Il se retourna et enleva les épaisses barres de fer qui traversaient la porte, puis poussa celle-ci.
La salle était basse de plafond, circulaire, sombre et humide. Une unique lumière trônait au centre, une bougie a coté d’une personne. Une couverture sur lui, l’empêchait de le voir, seul deux mains sortait, et empoignaient un violon, d’où il fessait sortir un son plaintif, sans description possible, qui faisait froid dans le dos.
Le son s’arrêta.

« -On m’as dit que Brakmar avait besoin de mes services ? »
C’était une voix à l’image de l’instrument qu’il tenait, où le ton changeait à chaque mot.
« -Tu est bien renseigné. Attrape une bande de quatre rigolos, et je te couvre d’or !
« -L’or ne m’intéresse pas… Aurais-je leur tête ? Pourrais-je les garder ? »
Cette demande faisait penser Oto Mustam qu’il se trouvait face à un enfant de quatre ans qui demandait s’il pouvait garder son ours en peluche la nuit… Et cela lui faisait froid dans le dos.

Alors la bougie s’éleva lentement, dévoilant les étagères qui meublaient la cellule, le long des murs.
Alors ce qu’il vit le pétrifia. Les étagères contenant des têtes. Des têtes tranchées. De tout le monde, un vrai kaléidoscope du monde des Douze. Il y avait des jeunes, des moins jeunes et des vieux, des fecas, des sadidas, des pandawas… Et même des têtes couronnées.

« -C’est tout ce qu’il me reste…
-Oui, tu pourra garder leurs têtes » dit Oto Mustam dans un sourire, en brisant les chaines du prisonnier.


Pendant ce temps, au campement de Brakmar, dans la plaine de Cania :

En haut d’une colline se trouvent Pazis et Manzana, qui recherchent des fermes abandonnées.
« -Je n’arrive pas à croire que tu leur as laissé leur nourriture à ceux de la dernière ferme, et que tu leur en as donné en plus alors la… Tu te ramollis Pazis.
-Je suis fatigué de cette routine Manzana, toujours devoir massacrer pour obtenir ce dont-on a besoin.
-On croirait entendre un Bontarien, ahah
-Peut-être bien… Je suis un peu perdu… »

Un homme arriva en courant vers eux.
« -Nos éclaireurs reviennent de la ferme, elle est abandonner, la nourriture à été malmené par les rats, mais il reste des sacs intacts.
-Très bien, envoyés-les à Brakmar après avoir nourris les troupes.
-Très bien. »
Il repartit en courant.

« -Tu fais passer les soldats avant les Haut dignitaire, Pazis?
-Ce ne sont pas eux qui font la guerre et qui se battent tous les jours sur les champs de batailles que je sache.
-Et bien, est ce que tu te rebellerais contre le système ? Oulla…
-Sa va Manza…
-On risque d’avoir des problèmes s’ils s’en rendent compte, tu sais ce qu’ils font aux traitres ?
-Et ils vont faire quoi ? Envoyer l’armée à nos culs ? AHAH, elle est devant toi l’armée. » dit-il d’un large mouvement du bras, en indiquant le bas de la colline, où se trouvaient près de 300.000 soldats.

Ils rentrèrent dans leur tente.
« -On à l’impression que tu attend quelque chose Pazis, tu n’est plus heureux avec moi ?
-Bien sur que oui, tu me rends très heureux Manzana. » dit-il en la serrant dans ses bras.
«-Aller, viens la mon gros sadida. »
Alors il sentit les seins de sa femme contre lui.
Ils s’allongèrent sur le lit, et pour la première fois depuis longtemps, il ne pensait plus à Brakmar, à Bonta, à la peste, et au risque de perdre celle qu’il aimait plus que tout.


Pendant ce temps, dans un des couloirs du temple des dieux.
Iop croisa Sram au détour d’un couloir et le plaqua contre un mur.
« -Je ne sais pas ce que tu as fait avec cette peste, mais sache qui si sa va trop loin, je me ferais un plaisir d’y mettre un terme, est-ce clair, sale fourbe.
-Très clair… »
Et Sram planta un long couteau dans le ventre de Iop, qui tomba à terre, la bouche ouverte sous l’effet de la surprise.
Eniripsa passa par la et vit Iop s’effondrer.
Elle hurla, ce qui attira d’autres dieux.
« -Je suis désolé, c’est un accident, on s’est percuté au détour du couloir et je jouais avec mon couteau.
-Combien de fois on t’a dit de ne pas jouer avec des les couloirs, tu as vu ce que tu as fait ?
-Je suis désolé… » dit-il en éloignant et souriant.


Pendant ce temps, à la sortie du tunnel du Rat noir, Arkenge et les autres ont installé leur campement.
« -Aaarh ! »
Adalrik s’effondra d’un coup, alors qu’il ramassait du bois mort.
-Adalrik, qu’est ce qui se passe ? Vérité, viens vite !!
-Merde…

C’était un endroit oublié par la nature, et les dieux. Tout était mort, jusqu’aux habitants, dans un cimetière, c’est normal. De grandes tombes, des caveaux, des stèles avec de nombreuses inscriptions dessus. Beaucoup était fendues en deux, d’autres était carrément ouvertes, et on pouvait voir des morceaux de corps à moitiés dévorés, dépassants de la tombe.
« -Et bien, voila qui est fort joyeux…
-Bof, tu sais Arkenge, là, on est dans la partie du cimetière où on enterait les riches.
-Je ne veux même pas imaginé le sort des pauvres…
-La rivière de lave ou la fosse commune… » dit Crylia en souriant.

« -Bon qu’est ce qu’il faut pour la potion ?

-Un crane de riche, deux doigts de pied de pestiféré, deux os de chafer, un bras de lépreux à dissoudre dans du sang de corbac, un tibia de capitaine chafer et deux goute du poison des flèches des chafers archers. On a déjà le bras et les deux doigts.

-Tu as regardé dans cette tombe ? Ah, c’est la gerbe !
-Non. Hop ! » dit-elle en se penchant dans la tombe.
« -Ah ! Y a un cadavre de corbac la dedans.
-Euh, Crylia ?
-Oui ?
-On a un petit problème la… »
Pendant que Crylia plongeait dans la tombe, un groupe de chafers a entouré Arkenge.
Elle sortit de la tombe et vit Arkenge entouré par quatre chafers, accompagné d’un capitaine chafer qui coordonnait leurs actions.

« -Crylia, ne bouge pas » dit-il sans regarder dans sa direction.

Il se mit à analyser le combat.
Ce qu’il pense en 5 secondes à ses montres :
« -Ils sont cinq, le capitaine les diriges, mais il est plus résistant, donc il serait mieux de commencer par les petits pour aller vite. Ah, le capitaine chafer est proche de Crylia, bon j’attaque le capitaine en premier.
Je lance dévouement pour obtenir une accélération tout de suite, pour me rapprocher du capitaine, je lance mes renvois, le temps de faire sa, il m’attaque… J’esquive en sautant sur cette tombe, et lui plante une aiguille dans le crane.
Pendant ce temps, les chafers se regroupent et chargent, je lance une poussière quand je saute sur la tombe, ils foncent dedans, sa les ralentis, je me retourne, je flou la zone, lance un cadran pour les bloquer et les désorganiser, à partir de la, deux rayon obscur, il en restera deux, vu leurs positions, ils vont foncer en tenailles, je saute sur la tombe, et en l’air relance une poussière sur eux, qui les achèvent.
C’est parti...

« -Et bien, ce fut rapide Ark…
-Ouais, j’ai essayé d’aller vite, tu à ton corbac ? Parce que la j’ai les deux os et le tibia.
-Il manque le crane et le poison. » dit-elle en s’extirpant de la tombe.
« -Aller, on se magne. »

Adalrik était allongé sur le sol, une souche sous la tête.
Il était grand, mais l’aura qu’il émanait, qui donnait la force et le courage à ses alliés, s’éteignait, et le rendis petit, négligeable.
Sa peau était pale et froide, il avait l’air tellement vide, le regard lointain, inexpressif, triste.
Ses yeux gris le rendait maintenant froid, autrefois si brulant, mettant mal à l’aise les pires crapules.
On avait l’impression que ce sourire bête qui faisait rire tout le monde et réchauffait le cœur au cours des pires batailles n’avait jamais existé, car maintenant, sa bouche formait un rictus de douleur.
Du sang lui coulait par la bouche, venus par une blessure d’ailleurs, aucun organe n’avait été touché, mais malgré tout, il persistait à s’en aller.
Elle lui prit les mains et tenta un autre sort. Elle aimait ce contact, avec ses paumes, ses doigts entre les siens. Ce rapprochement entre eux. Elle sentit sa température monter et la relâcha vivement en rougissant.

Vérité se souvint du premier contact avec ses mains, la première fois, certes un peu brutal, mais il lui avait sauvé la vie.
Elle l’avait depuis aimé en cachette, chaque fois que leurs yeux se croisaient, elle rougissait, mais attendait avec espoir que sa recommence.
Et là qu’elle ne lui en avait rien dit, il devait partir ? Non, elle fera tout pour que sa n’arrive pas.
Et elle se mit à pleurer, en continuant d’essayer de le sauver.

Alors une ombre noir glissa sur le sol, une fumée, assez flou. Elle se rapprocha de Vérité par derrière.
« -Qui est la ?
-Je suis Sram, je viens t’offrir quelque chose.
-Arkenge m’as dit de me méfié des dieux, je ne veux rien de toi ! »

………

« - Tu l’aime hein ? Mais il va mourir, et tu ne peux rien faire, tu le sais, il lui reste très peu de temps. »
A ces mots, elle s’effondra en larme, sur le corps d’Adalrik
« -Non...non, je ne veux pas, pas lui… Je le connais à peine.
-Tu ne peux rien y faire, tu sais que la potion que tu va préparer ne fera qu’éloigner un petit temps l’inévitable… »
L’ombre se rapprocha de Vérité, et se pencha à son oreille.
« -Mais moi, je sais comment le… sauver ! »
Vérité releva la tête.
« -Je ne veut pas de ton aide » cracha-t-elle
« -Seul le sang d’un être doué de longévité te permettra de le sauver. Le sang d’un xelor. Mais pas n’importe lequel, pour que sa marche, il faut le sang d’un intime… »
Vérité sursauta.
« -Jamais je ne trahirais Arkenge, il m’a sortis de ce… cette merde.
-Mais réfléchis, qu’est ce qu’Arkenge pour ce monde, pour toi ?
-Il est mon ami
-Un ami pour un amour éternel, je pense que c’est un marché équitable. Arkenge n’as rien fait pour toi, Adalrik t’a sauvée la vie…
Enfin… je pense que les basses sont claire non ? Adalrik est condamné à mourir et tu es dans l’incapacité totale de le sauver.
-Vous voulez Arkenge ? » dit elle en tremblant
L’ombre sourit imperceptiblement
- Donne-moi sa tête et je sauve ton chevalier!

« -Vérité, on est la ! » cria Crylia en s’approchant
Elle sécha vivement ses larmes. A ses coté, l’ombre avait disparu.
« -Vous avez les ingrédients ?
-Tiens, fait toi plaisir » dis Arkenge en les lui tendant, avec une grimace.

« -On te laisse faire…
-Ouais, on va préparer le repas, Crylia à l’intention de nous faire bouffer du corbac avarié, erk. »

Ils s’éloignèrent.

« -Elle est pas en forme…
-Normal, elle l’aime !
-Hein ?
-Arh, Arkenge, il faudra que tu analyse le comportement féminin, et son instinct de survie très poussé.
-Assez pour manger sa ? » demanda-t-il en indiquant le corbac.

La nuit tomba sur le campement, enfin, pour peu qu’on la reconnaisse avec ce nuage de cendre qui obscurci constamment le ciel.
Le cimetière commençait à prendre une allure inquiétante, de nombreux arbres, obscurcissaient la vue malgré leurs branches nues, et on pouvait voir, sur leurs branches, des points lumineux, comme des yeux, épiant le camp.
Des ombres blanches, à l’allure d’aventuriers, de monstres flottaient dans la brume qui tombait sur le cimetière.

« -Je n’aime pas ça… Déjà qu’en plein jours, les chafers sont agressifs, mais la…
-Bah, t’inquiète, j’ai saupoudré tout le tour du camp, si tu vois en squelette en flamme, c’est qu’il faut se défendre.
-Ici se trouve le lieu où se regroupent les âmes en peines, toujours à la recherche de nouvelles victimes à emportés dans l’autre monde. Ne vous laissez pas tromper par leurs pleures, fuyez leurs cris, esquiver leurs griffes, échapper à leurs malédictions, mais évité la brume, ou les spectres n’auront aucun travail à fournir. » dit Vérité en faisait sa potion.
« -Mais c’est sympa tout ça… » chantonna Arkenge en regardant autour de lui, entre les branches des arbres.

« -Euh… Tu va bien Arkenge ?
-Oui,oui... » continua-t-il en avançant entre les arbres.
« Ne t’éloigne pas Arkenge ! » cria Crylia.
« Mais que veux tu qu’il m’arrive ? » demanda-t-il en se retournant et en écartant les bras.

Alors, rapidement, des volutes de brumes blanches l’entourèrent au niveau des pieds, remontant le long des jambes, du ventre, des bras, puis de la tête, avant qu’il ne disparaisse complètement dans la brume.

« -ARKENGE !! »
Crylia fonça dans la brume.
« -Non, ne t’éloigne pas !! » hurla Vérité derrière elle.


Tout était blanc autour d’Arkenge. Plus rien n’avait d’intérêt pour lui, si ce n’était ce sentiment de sécurité qu’il éprouvait.
« -Viens….
-Oui, viens avec nous… »
Des ombres flottaient autour de lui, lui tendant la main…
« -Nous t’offrons le bonheur…
-Mais je suis déjà très bien ici !
-Nous t’offrons encore plus… »
Apparut une ombre apparut. Arkenge plissa les yeux, et vit le visage de l’ombre.
« -Non…
-Tu m’as manqué Arkenge…
-Neya ?
-Fais pas cette tête voyons, on a l’impression que tu a vu un fantôme…
-Bas excuse-moi… En même temps c’est la deuxième fois… »

Il entendit un bruit résonné au loin.

« -Viens avec nous » dit Neya, en lui prenant la main.
« -Je, j’aimerais bien, mais j’entends un bruit qui me dérange… »
Le bruit se faisait insistant.
« -Ne l’écoute pas, viens, viens avec nous, plus rien ne te dérangera…

-Alors Arkenge, tu ne reconnais plus ta sœur ? »

Neya apparut, mais pas sous la forme d’une ombre, non c’était plus concret.
« -Viens avec nous Arkenge… »
Et toujours ce son…
« -Comment veut-tu te défendre, si tu te fais embobiner par une vulgaire copie ?
-Hein ?
- Regarde-toi, on dirait une poule devant un canif…
-Viens avec nous ! » dit l’ombre se faisait de plus en plus insistante.
Le blanc autour d’eux s’estompait, laissant place à des tombes autour de lui.
« -NON ! » hurla la Neya des brumes.

« -Dis moi, Arkenge, sa te dit de contrôler l’aiguille ? Il te suffit de prendre ceci. »
Elle lui tendit une montre. Ce dernier la prit et elle se transforma en une immense aiguille
« -AAAARH »
La fausse Neya se transforma alors en Maitre Vampire, qui fondit sur Arkenge.
Avec l’aiguille, il ne sentit pas l’accélération phénoménale habituelle, mais une augmentation de puissance incroyable. Il faucha l’air, et le Maitre Vampire, finit coupé en deux
Finalement, il ferma les yeux et tomba.

Il avait l’impression d’avoir un marteau qui lui frappait sur la tête. Il voyait flou et n’entendait pas très bien.
Il était allongé dans un chariot, et Adalrik était assis à coté de lui, torse nu, un bandage autour du ventre.
« -Tu es enfin réveiller, ce n’est pas trop tôt ! »
Il eu l’impression que ses oreilles allaient éclatées tellement cette phrase résonna autour de lui.
« -Aah, baisse le son ! Tu n’es pas obligé de hurler comme sa !
-J’ai pas hurlé… ?
-Ma tête, c’est une horreur… »
Il encaissait assez mal tout les cahots de la route, et senti son cœur remonter dans sa gorge.
« -Pourquoi on est dans un chariot ?
-Crylia ta retrouvé dans une clairière, allongé à coté d’un Maitre Vampire décapité, elle ta ramené au camp et Vérité ta remis sur pied. Tu tenais ça dans la main gauche. »
En disant cela, Adalrik lui tendit un petit disque, ancien, couleur or et argent, assez épais, accroché à une chainette.
En le prenant, Arkenge ressentit le tic-tic familier des montres à travers le métal. Il vit une mince rayure qui en faisait le tour. Il glissa deux ongles et l’ouvrit doucement.
Son cœur ne fit qu’un tour,
Il reconnut le cadran, les 6 dofus, et une unique aiguille, qui pointait sur le dofus pourpre.
Il tenait la le mécanisme complet qu’il avait vu en rêve.

« -Who, c’est sympathique comme montre, mais je n’en voit pas l’utilité si elle n’indique pas l’heure.
-Je la vois moi, l’utilité, ne t’inquiète pas… » dit-il en la fixant.

Un crit se fit entendre au-dehors.
« -Ah, Vérité et Crylia sont revenus de la chasse.
-Si c’est pour manger du corbac moisis, non merci. »

Il sentit le chariot s’arrêter et des voix au dehors, puis une tête se pencha dans le chariot
« -Alors te voila réveiller ? Je vois que son médicament à marché.
-Bonjour a toi aussi, Crylia…
-Franchement, tu nous as foutus les boules, à partir comme ca, à Vérité et moi. D’ailleurs, elle ne se débrouille pas trop mal la petite, elle a attrapée un ouginiak. »

Alors Arkenge senti son ventre crier famine.
« -Sa va faire combien de temps qu’on est dans ce chariot.
-Vindiou, sa va bien faire deux jours que l’on vous transporte, toi et ton amis. »

C’était un vieil enutrof qui avait prononcé ces mots. Il devait être très âgé, même pour sa race, cheveux coupé court, yeux marron qui bougeaient tout le temps, à la recherche d’un trésor éventuel, il portait une large cape sur ses épaules, et des vêtements très banals. Dans son dos pendait une pelle à l’allure sinistre, qui devait en avoir vue beaucoup.
A coté de lui, une petite écaflip jouait avec une pièce, âgée de huit-neuf ans, tout au plus, elle avait un visage rond, les cheveux en une natte derrière sa tête, les yeux verts en un regard qui exprimait une curiosité envers tout, elle portait une robe courte, et une dague à ses hanches.
Arkenge appris que l’enutrof était un habitant d’Asturb qui avait décidé de partir avec sa fille, après que sa femme se soit fais égorger par des roublards. Il avait pris la route, était monté jusqu’à Bonta, puis descendu à Brakmar, et maintenant il se rendait au village Brigandins.

Il sortit du chariot et vit le paysage
C’était la forteresse de la gorge du Meulou. Elle était dévasté, des tours étaient tombées, sous le coup des engins de sièges. Le mur, à plusieurs endroits, était percé, des échelles, à moitiés délabrées, tenait encore, tandis qu’une tour de siège fumait encore. Une forte odeur venait d’un peu plus loin, où des moskitos et des corbacs faisaient un bruit terrible, certainement là où tout les corps reposaient.
Tout autour, ils n’y avaient plus un brin d’herbes, plus un arbre, tout avait été brulé. Partout des morceaux d’armures, d’armes.
C’était un décor inquiétant, où la mort était encore présente.

« -On va camper ici, à l’abri des restes du mur, pour évité de se faire surprendre par des monstres, ou autre.
-Bien ma p’tite dame, je vais préparer le diner moi. »
Tout était calme, le vent soufflait vers le sud, apportant les odeurs d’agriculture, d’arbres et de fleurs de la plaine de Cania et la mer apportait son odeur iodée.

« -Respire ca Arkenge, sa nous change de toutes la cendres qu’on a avalée jusque la. » dit Adalrik, du haut d’un pan de mur.
« -Tu ne devrais pas bouger comme sa, Vérité ta dit de te tenir tranquille ! » dit Arkenge en le rejoignant.
« -Admire le paysage… »

Devant lui s’étendait à perte de vue une vaste plaine, fleuris, avec des arbres disséminées ici et la. Au loin, il pouvait apercevoir le massif de Cania. Sur sa gauche, la mer, vaste et belle, sur sa droite, un à-pic vertigineux. C’était un très beau paysage.

« -Tu l’as échappé belle cette nuit… » dit Adalrik en s'asseyant, les jambes pendant dans le vide.
«-Ouais, je sais, je me suis laissé avoir comme un gamin.» rétorqua Arkenge en s'écrasant à coté de lui.
«-Si Crylia n’avait pas été la, il t’aurait sucé jusqu’à la moelle.
-Évite ce genre de double-sens s’il te plait…
Adalrik, je t’ai parlé de la fois, où, sur le navire, ma sœur mes apparus ?
-Euh…
-Ça a recommencé, cette fois là encore. Et elle m’a donné ceci » dit-il en tendant la montre.
Adalrik la prit et ne réussit pas à l’ouvrir malgré ses efforts. Arkenge lui l’a pris et l’ouvrit, lui montrant le cadran.

« -Je ne vois pas l’intérêt d’une montre si tu ne peut pas avoir l’heure…
-Laisse tomber…
Cette montre m’as permis d’invoquer une aiguille géante face au Maitre Vampire, aiguille que j’ai déjà eu en mains deux fois, mais que je ne contrôlais pas. Je pense que Neya me l’a donnée.
-Tu as du rêvé, les morts ne reviennent pas à la vie. Et cette montre devait être sur toi, sinon tu n’aurais pas put avoir cette aiguille avant.
-Toi qui a un passé douteux, tu n’as jamais entendus parler de mort qui reviennent ?
-Ça veut dire quoi sa ? J’ai fricoté une ou deux fois avec des bandits, c’est tout…
-Alors !
-Non… Ou… Si, une fois, et ce n’était pas très beau à entendre.
-Dis toujours…

-Alors qu’on a pillés une ancienne église avec des amis, on est tombé sur un vieux livre, le lecteur de la bande nous a dit qu’il parlait d’un moyen de faire revivre les morts. On s’en foutait, on avait les richesses. Lui l’a gardé et la lut.
Ça parlait d’un sacrieur surpuissant, qui avait réussis à réunir des Dofus, les dieux sont intervenus et l’on châtié. Mais c’était trop tard, il avait déjà les Dofus, et avait trouvé le moyen de vivre éternellement. Alors les dieux ont essayée de le contré en transformant sa vie éternel en souffrance éternel. Depuis, il ère dans le monde, à la recherche des dofus et d’une vengeance. On dit qu’il se promène toujours avec un instrument de musique, mais je ne sais plus lequel.

-Voila qui est réjouissant…

-ARKEEEENGE, ADAAALRIK, A TAAABLE !!! »

Sram n’avait pas mentis. Ça faisait deux jours que Vérité avait administrée ses soins à Adalrik, et le revoilà qui palissait, et qui manifestait moins d’enthousiasme. Elle sentie une lourde angoisse lui étreindre l’estomac. Elle avait crus qu’elle pouvait le soigner, et il fonçait droit vers la rechute.
Il était la, debout devant le feu, à faire des ombres avec ses mains, et racontant quelque unes de ses histoires au petit groupe.
Elle le regarda et sentis son cœur accélérer. Non, elle ne voulait pas le perdre, et elle était prête à en payer le prix. Mais comment faire pour que Sram obtiennent Arkenge et qu’Adalrik ne lui en veuille pas ?
Cette question lui tournait sans arrêt dans la tête.

Crylia arriva à coté d’elle et s’assit, avec deux assiettes
« -Ce serait dommage que tu ne mange pas ta propre chasse, Vérité » dit elle en lui tendait une des deux assiettes, qui dégageait un fumet appétissant.
« -Je… je n’ai pas très faim, merci.
-Ne t’inquiète pas, tu es en sécurité avec nous, tu ne crains rien, Arkenge et Adalrik on jurés de te protéger. Ce sont de sacrés numéros, mais tu peut leur faire confiance.»
A ces mots, Vérité eu envie de vomir. Elle était prête à trahir ceux qui la protégeait contre tout et qui l’avaient tirée de Brakmar.
Elle se reprit, et demanda :
« - Je connais à peu près leurs histoire, mais toi ? On ne sait rien sur toi, pourquoi à tu accepter d‘aider Arkenge ? Pourquoi, malgré tout les dangers l’accompagné ? »
Crylia détourna la tête et regarda Adalrik prendre Arkenge par la main et commencer un tango, sous les rires et les applaudissements de la petite Vespa qui finit par s’écrouler de rire ainsi que les protestations du xelor. Elle sourit. Après un certain temps, elle répondit :
« -Je te promets de te le dire, mais pas maintenant. » dit-elle en fixant le feu.

Vérité fixa intensément Adalrik, qui se levait après avoir trébuché et s’être écroulé par terre. Crylia l’aperçut.
« -Pourquoi tu ne lui parle pas ?
-Hein ? De quoi ? » dit-elle surprise.
« -Je te vois bien, lui lancer des regards en biais, le fixer dès que tu peut.
-Je... et bien oui… » avoua-t-elle en rougissant, fixant ses pieds.
« -Tu sais, ce n’est pas une lumière, mais je crois que si tu lui parlais, tu te sentirais mieux…
-Tu crois... ? ... Oui, je vais le faire… »
Adalrik et Arkenge engagèrent un combat avec des épées de bois.
Tout était calme. Le vent ne soufflait plus, la nuit était fraiche mais il faisait bon auprès du feu.
On entendait que les deux combattants dans leur duel, et les rires de la petite.

Alors ce fit entendre une musique. Un murmure tout d’abord, portée par une douce brise, puis, se rapprochant, une véritable sonorité, résonant sur les parois de la gorge du Meulou, rebondissant sur les décombres et les murs. Une musique agitée et désespérée, un air suppliant, exprimant une peine infini.
Tout d’abord, seule Crylia l’aperçut, puis toute agitation autour du feu s’arrêta, les aventuriers écoutant cette musique lancinante.

« -Qu’est ce que c’est ? » demanda l’enutrof.
La petite ecaflip se mit à pleurer, doucement.
« -Je ne sais pas, mais sa m’étonnerais que ce soit agréable pour nous ! » rétorqua Crylia
« -Enfin de l’action !!!
-On n’aurait jamais du venir avec l’enutrof et sa fille, on a mis leurs vie en danger ! » s'alarma Arkenge.

Très rapidement, les aventuriers furent en position de combat, en cercle autour du feu de camp, l’ecaflip au centre, fixant la nuit, tentant d’apercevoir d’où venait le bruit.
Le silence ce fit… On n’entendait plus que le crépitement du feu, et le souffle des compagnons, attendant un mouvement, qui trahirait la présence d’un… ennemis ?
Alors venant de nulle part, tellement rapide que personne ne fut en mesure d’intervenir, un fouet de sang attrapa Vespa et l’entraina dans la nuit.
« -NOON, pap... »
Le reste se perdit dans la nuit, le cri étant violemment interrompus
« Vespaaaa ! » hurla l’enutrof en se jetant dans la nuit.
« -Non, rester ici » commença Crylia, mais elle fut retenue par Vérité, qui l’empêcha de courir droit vers le danger.
« -Reste ici Crylia !
-C’est un sacrieur, on reste groupé ! » dicta Adalrik, alors qu’il disparut, remplacé par une boule de tissus.
« -Non ! ADALRIK !! » hurla Vérité.
« -Une transposition !! »

Arkenge courut vers le tas de chiffon, souleva un pan… et le rejeta violemment. Ce n’était pas des tissus, mais les habits de la petite Vespa.
« -Oh mon dieu !! » dit Crylia en relevant le tissu taché de sang.
C’était bien elle, mais elle avait été décapité, et la tête n’était plus la !
« -Merde !!
-Adalrik !! » appela Vérité dans la nuit, désemparée, dans sanglots dans la voix.
Alors un bruit de pas se fit entendre. Tout le monde se tourna vers l’endroit… et vis le corps du vieil enutrof marché encore quelque pas, avant de s’effondrer, la tête brillant par son absence.
Vérité recula et vomit, tandis qu’Arkenge se retenait tant bien que mal.
Un cri violent se fit entendre, et une masse lourde tomba près du feu.
Adalrik apparut dans la nuit, tandis que la masse se releva tant bien que mal.

« -Tu a vraiment crus que tu m’aurai aussi facilement ? » lui jeta Adalrik en empoignant un couteau qui était planté dans son avant-bras, et l’arracha, avant de le jeter au loin.
L’homme retira son manteau, et son capuchon.
C’était bien un sacrieur. Il était grand, de longs cheveux roux lui tombant jusque sur les épaules et devant les yeux. Yeux verts où on pouvait lire des années de souffrance qui avaient entrainées une folie incurable, et une soif de sang incroyable. Il avait la tête tout le temps penchée sur le coté, quoi qu’il fasse, où qu’il regarde.
Il était torse nue, et sa poitrine laissait voir des marques et des cicatrices de tout âges, le tatouage d’un cœur qui saigne au niveau du cœur était plus vrai que nature. Le long de ses bras, un tatouage, qui représentaient du sang qui coulait vers ses mains.
Il portait une ceinture faite de pique de fers, qui lui rentrait dans la peau, et du sang en dégoulinait, dans son pantalon, le long de ses jambes et jusque sur ses pieds.
Dans une main, une longue faux, ornée de runes différentes et complexes, du sang goutait de la lame. Il tenait dans l’autre les têtes de l’enutrof et l’ecaflipette. Il regarda ses trophées et dit, calmement.
« -Il n’ont pas très bonne mine, non ? »

« -Il n’ont pas très bonne mine, non ? »

A la vue de ces macabres trophées, Arkenge sentit une bête en lui, faite de rage et de haine. Il sentit son pouls accélérer, ses entrailles se tordre. Le sang lui monta à la tête, lui obscurcissant les idées.
Deux innocents… deux de plus, quand ca s’arrêtera ? Vespa et le vieil enutrof. Croisé par un simple hasard. Il sera les poings, la mâchoire.
« -Regardez, à sa main gauche » souffla Crylia.

Arkenge la vit.
Une bague, un sceau, avec le même motif que les précédents. La même que portait celui qui avait assassiné sa sœur, et, il le savait maintenant, ses parents. Les marionnettes des dieux.
Jusque où ceux qui se prétendaient infiniment bon pouvait allez pour obtenir ce qu’ils désiraient ? Combien de personnes devront tomber ? Combien de fanatiques seront envoyés pour le tuer ? Des idiots qui refusaient de penser par eux-mêmes, qui prônaient une intolérance extrême, qui poussaient à la persécution. Ils étaient capables de faire n'importe quoi pour faire triompher les dieux.

Alors Arkenge se mit à le haïr, il voulait le détruire, supprimer son droit de vivre. Il ressentit de l'irritation du seul fait de son existence, il voulait sa disparition radicale !
Il fixa le sacrieur devant lui.

« -Tu me hais ? Me hais-tu assez pour vouloir ma mort ?
-Je vais te détruire… »
Cette phrase, prononcée dans un murmure fit frissonner Crylia, tandis qu’Adalrik rangea sa lame doucement, et recula. Vérité fixa Arkenge. Le moment rêvé.

Arkenge prit la montre dans sa poche, et la tendit devant lui, ouverte. L’aiguille pointait sur le dofus pourpre. Il avait compris comment sa marchait. Le pouvoir de l’aiguille changeait et s’adaptait en fonction des dofus. Il ne savait pas comment faire pour qu’elle pointe sur un autre dofus, mais qu’importe, il aura la puissance et c’était parfait contre un adversaire comme ce sacrieur.
L’aiguille apparut dans sa main. Une aiguille courte, rouge et or, émettant une forte chaleur autour d’elle, rougeoyante comme la braise. Parfait.

Le sacrieur sourit.
« -Sympa ton cure-dent, mais je préfère ma faux » dit-il en la brandissant.
Alors il attira Arkenge, et faucha l’air d’un large geste. Arkenge vit la faux se rapprocher à une vitesse folle, et eu tout juste le temps de lever l’aiguille pour parer le coup.
La puissance de l’impact fit s’entrechoquer ses os, l’aiguille lâcha des braises, comme quand on bat le fer, qui mirent le feu à l’herbe autour d’eux.
Il repoussa le coup sous un effort poussé par la rage, et donna un coup horizontal. Trop court. Le sacrieur l’esquiva, avant de détourner l’aiguille d’un coup de pied, et de frapper de la paume le plexus du xelor, qui fut repoussé en arrière, sous la violence du coup.
Le sacrieur lui sauta dessus, le plaqua au sol, à genou sur lui.

Adalrik s’avança, arrêter par Vérité, qui dit
« -Non ! C’est son combat ! » Oui... son combat

L’assassin se pencha.
« -Tu te défends bien, mais tu as perdu, ta tête me rappellera de bon souvenir. »
Alors il sauta en l’air, brandit sa faux, et faucha l’air… et le vide.
La faux se planta dans le sol, et le sacrieur se mit debout sur le manche.
« -Tu ne peut te cacher !! »
Alors Arkenge apparut derrière lui et balança son bras, pour donner un maximum de puissance à l’impact. L’aiguille, chauffée à blanc par la puissance du dofus pourpre, percuta violemment le sacrieur dans le dos, et lui arracha un cri, lui arrachant la peau, brisant des cotes, et brulant même des oranges vitaux.
Arkenge s’arrêta et regarda le sacrieur.
« -Tu savais où j’étais et tu n’as même pas cherché à esquiver le coup… »
Le sacrieur, face contre terre ne bougea pas. Alors Arkenge s’approcha. L’assassin dégageait une forte odeur de brulé, son dos n’était pas beau à voir, la blessure laissait voir la colonne vertébrale.
« -Tu n’as que ce que tu mérite. »
Il se retourna et s’éloigna du corps.

« -Qui est tu pour me dire ce que je mérite ou pas ? Sait tu seulement ce que j’ai fais dans ma vie ? Quels crime, quelles tortures, quels viols j’ai commis ? Les dieux eux-mêmes m’ont punis pour tous ce que j’ai fait.
Mais il y a un avantage énorme à être moi. » le sacrieur se releva, d’abord sur un genoux.
C’est que je SUIS la douleur ! »
Il était debout, chancelant, à moitié tombant.
Arkenge hurla, fonça vers lui, et lui planta l’aiguille dans le ventre, lui brulant tout l’intérieur.
Le sacrieur cracha du sang, avant de retomber à genoux.
Alors il se releva, attrapa l’aiguille brulante à deux mains, et dans un hurlement, l’arracha, de son ventre et des mains d’Arkenge, avant de la jeter. Puis il se retourna vers Vérité.
« -Je sens en toi, un doute, un vague sentiment… »
Il tendit la main vers Vérité. Cette dernière recula en secouant la tête. Comment?
Crylia lui envoya une flèche glacée dans les entrailles. Il grogna et tomba à quatre pattes, avant de relever la tête.
« -Qu’est ce donc, cette pensée ? Amour ? Amitié ? Non… Je sais… » Il sait!
Crylia décocha une autre flèche. Il tomba complètement, avant de relever la tête et de dire.
« - C’est de la trahison !! »
Alors il tendit le bras et lança une folie sanguinaire.
Un éclair rouge vint frapper Vérité au niveau du cœur, la jetant à terre, déstabilisant les autres autour de lui, les empêchant d’intervenir.
Elle ouvrit la bouche, frappé d’abord par la surprise, puis, son visage se crispa sous la douleur, et elle finit par hurler.
Il senti ses forces revenir au fur et à mesure que Vérité se vidait de les siennes.
Ses blessures se refermaient, ses douleurs s’éteignaient… Laissant place à la béatitude, le bonheur que lui procurait ce cri.
Elle tomba à la renverse, au ralenti, sa tête heurtant le sol avec violence.

« -NOOOOON ! » hurla Arkenge, qui avait échappé à l’étourdissement, se trouvant éloigner de la zone du sort.


Néant… Mort… Destruction…Douleur…Haine…Désespoir… Colère...


Arkenge s’avança, et tandis la main, paume vers l’extérieur. Au centre de celle-ci, la montre se mit à accélérer furieusement, l’aiguille tournant autour du cadran, et s’arrêta subitement sur le dofus ébène.
Un éclair aussi sombre que la nuit vint frapper la montre, et Arkenge. Le roulement de tonnerre qui s’ensuivit fit s’effondrer des pas de mur, et l’onde sonore brisa des rochers autour d’eux. Crylia et Adalrik furent soufflé, tandis que le sacrieur esquissa un sourire.

Arkenge tenait une aiguille noire comme les ténèbres.
Composé d’un métal noir, des fils d’argent l’entourant, formant des spirales et des runes sur le manche. La tête était finement ciselée, gravée avec précisions, formant des enroulements, et des spirales.
Elle émanait une aura de malveillance et de destruction totale.
Les yeux d’Arkenge devinrent complètement noirs.

« -Je reconnaitrait cette puissance entre mille… Rend moi mes dofus, ou je te tranche la gorge comme un porc !
-VIENS LES CHERCHER !! » hurla Arkenge en lui fonçant dessus.

Il sauta et donna un large coup verticale, le sacrieur l’esquiva en reculant et l’aiguille vint se planter dans le sol, créant une violente onde de choc, balayant tout devant Arkenge d’une rafale noir. Le sacrieur ne fut pas assez rapide pour l’esquiver et tomba.
Arkenge sortit l’aiguille dans le sol, où la végétation avait été tuée sur le coup, et s’avança vers le sacrieur, qui lui lança un assaut.
Le xelor la bloqua avec l’aiguille, pour lui renvoyer, avant de frapper d’une série de coup d’estoc, forçant le sacrieur à reculer et à se pencher. Alors celui-ci lança une punition, qui percuta l’aiguille, qui fut arraché des mains du xelor et retomba loin derrière lui.
Le sacrieur eut un rictus méchant avant de faire apparaitre sa faux et de frapper Arkenge en plein dans le ventre, de la pointe de la lame.
Ce dernier senti le métal froid lui rentrer dans le ventre, et ses pouvoirs se faire absorber.
Alors il se téléporta. Le sacrieur compris et courra vers l’aiguille, avant de se jeter dessus.
Le xelor apparut juste avant, tomba à terre, prit l’aiguille, et se retourna en la levant.
Le sacrieur vint se planter dessus, l’aiguille lui passant en travers de la gorge, arrachant sa tête, qui décolla et atterrit plus loin.

Arkenge mis un certain temps a comprendre. Il la tête s'effondrer dans l'herbe. Alors lâcha l’aiguille comme si c’était de la braise, ses yeux redevinrent violets. Il transpirait abondamment, et ne tenait plus debout.

Le corps du Sacrieur resta dans cette position, à genoux, les bras le long du corps, la faux tombant à terre.
Puis des filaments couleur rouge entourèrent le coup tranché. Les mêmes apparurent au niveau du coup tranché de la tête du vieil enutrof. Cette dernière se leva et vint se coller avec violence sur le coup décapité…
Les lèvres, les joues, les yeux, les sourcils, les oreilles. Tout se mit en marche d’un seul coup, le vieil enutrof poussa un long cri.
Puis les yeux se fixèrent sur le petit groupe.
Et il sourit, d’un sourire méchant, le même que celui du sacrieur.
« -Voila qui est intéressant… »

Alors Adalirk lui fonça dessus, l’épée levée, mais le rata et vint s’affaler par terre, un peu plus loin derrière l’être.
Alors la tête du sacrieur s’éleva dans l’air et disparut dans un flash.

« -On se retrouvera… ici, ou dans l’autre monde. »

Et c’est l’être entier qui disparut, emportant les souvenirs de la nuit.

Le soleil se levait sur la plaine de Cania, et sur les restes de ce combat épique et violent.
Arkenge tentait de reprendre son souffle. C’était hallucinant. D’un seul coup, plus rien, le noir totale, juste cette haine persistante en lui qui lui dictait ses actes. Il se voyait frapper, bouger, mais jamais il n’avait eu le contrôle. Le pouvoir du dofus ébène…. Il tremblait rien que d’y repenser. Comment il en était arrivé la déjà ?

Alors il entendit quelqu’un gémir et prononcer un nom. Il n’entendait pas très bien, ses oreilles bourdonnaient encore à causes des bruits des explosions, et ses yeux lui faisait mal. Il bougea les doigts, puis les bras, avant de se relever, puis de retomber comme une masse, vidé de son énergie.

Et toujours ces sanglots… Pourquoi ? Il ne se souvenait pas…
Alors tout lui revint en mémoire. Le sacrieur, les têtes de l’énutrof et de sa fille, lui, en train de botter le cul au méchant… Et ce dernier lancer une folie sanguinaire sur…

-VÉRITÉ !! cria-t-il en se relevant.
Il ouvrit les yeux et vit Adalrik penché sur le corps de cette dernière, et Crylia tenté maladroitement de soigner une blessure au niveau du cœur.
Il s’approcha, à quatre patte, ayant du mal à tenir debout.
-Comment va-t-elle ?
-C’est pas fameux, on n’a pas les moyens de la soigner ici, il faut rallier Bonta au plus vite. Là-bas, on trouvera de quoi la soigner.

Elle finit d'appliquer les bandages
Arkenge posa une main sur l’épaule d’Adalrik.
-Aller, il faut se bouger ( il s’essuya les yeux).On est la à ne rien faire alors qu’elle meurt.
- Comment veux-tu atteindre Bonta dans l’état où on est ? Même toi, tu es de plus en plus pale…
-On va laisser le chariot ici, on montera à deux par dragodindes et on fonce à Bonta !
Crylia, en disant cela, commença à détacher ces dernière, qui piaffaient et bougeaient avec violence, mais se calmèrent en reconnaissant la cra.
Adalrik prit le corps de Vérité et le hissa sur le dos de la dragodinde.
-Tu compte monter sans selle ?
-Où tu vois des selles ici ? Je monte avec Vérité, tu monte avec Crylia, on repartit les poids.
Crylia intervint.
-Non, Arkenge, tu monte avec Adalrik. Je prends Vérité. Excuse-moi Adalrik, mais tu n’as pas l’air en forme et je ne veux pas que l’on se retourne et qu’on se rend compte que tu es tombé.
Elle monta légèrement sur la dragodinde, derrière Vérité, inerte. Arkenge et Adalrik montèrent sur l’autre dragodinde.
-Yaa ! hurla Crylia, se laissant emporter par sa dragodinde, lancée à toute allure.
Arkenge fit de même, et il la rattrapa vite.

Ils laissaient derrière eux Brakmar, où ils avaient rencontré la jeune éniripsa, et échappé de peut à la milice, ainsi qu’au terrible Rat Noir, les landes de Sidimote, où avait eu lieu la terrible bataille de la gorge du Meulou, et où ils s’étaient battu contre ce dernier et enfin, la forteresse de la gorge, où ils avaient rencontré un ennemi, qui, ils ne le savaient pas encore, était intimement lié à Arkenge.
Arkenge, dont les actions décideront du sort du monde des Douze.


Tout était allé si vite, l’assassina de sa sœur, les rencontres avec Crylia et Adalrik, la fuite de l’ile d’Otomaï, arrivé à Brakmar, rencontre de Vérité, et maintenant, ils fuyaient Brakmar, pour Bonta. Pourquoi lui ? Merde ! Il devait avoir eu les seuls parents qui avaient été plus passionnés par ces foutus dofus que leurs propres enfants. Quel genre de géniteurs mettraient en danger leur progénitures pour du pouvoir ? Il ne se souvenait même pas si sa mère lui avait sourie une fois. Pourquoi vouloir à tout prix la puissance ? Étaient-ils vraiment dans leurs droits ? Préparaient-ils un crime ? En tout cas, ils n’étaient plus la pour témoigner.

Le paysage défilait autour de lui, laissant les landes noires derrière eux, et tous ces souvenirs
Que lui réservait l’avenir ?



Il faisait froid… Pourquoi il faisait aussi froid ? Ça le gênait beaucoup.
Doucement, il sentit son corps lui obéir. Il reprit doucement possession de ses sens. Il avait un gout désagréable dans la bouche.
Il sentit sous ses doigts, le contact de draps, sous lui, un matelas, épais et profond, où il s’enfonçait. Sous sa tête un oreiller.
Ses oreilles commencèrent à se déboucher, il entendit le bruit du vent qui soufflait, un goutte à goutte, les bruits de froissement des draps quand il essayait de bouger.
Il sentit, pour la première fois depuis longtemps, pas grand-chose, à vrai dire, mais il sentait l’odeur des draps, son odeur corporelle.
Alors il ouvrit les yeux, avant de les refermer violemment. C’était aveuglant, cela faisait combien de temps qu’il n’avait pas vu la lumière? Il les rouvrit doucement, avant de regarder autour de lui. Au dessus de lui, un plafond de marbre, sur les cotés, des murs de marbres, un marbre blanc, froid, comme l’atmosphère, l’ambiance.
Doucement, il se leva. Puis il tenta de sortir du lit, mais ses jambes refusèrent de lui obéir. Alors il en prit une et la déplaça, hors du lit, puis l’autre. En s’appuyant sur la table de chevet, il se leva, vacilla un peu, puis resta debout. Il sentit le sang parcourir chaque veine de son corps, de sa tête à ses pieds.
Il était nu. Il vit des affaires sur une chaise, les enfila. Elles étaient un peu petit… Combien de temps avait-il dormit ?
Il se dirigea vers la fenêtre. Dehors, une ville, une vaste ville, recouverte par la neige. Il voyait, dépassant des bâtiments, le clocher de l’église, plus loin, le cimetière, la tour de l’université, plus à l’ouest, la caserne, et, sur une colline, le manoir du Comte. Un peu partout dans la ville, les reste calcinés des temples des douzes.

Alors il se souvint.
Il se souvenait de cette nuit… Des rues en flammes, la population en colère, manifestait sa haine contre les dieux, massacrant les disciples de ces derniers dans leur sommeille, ou les enfermant dans leurs temples, les brulants avec leurs croyances, mettant fin au despotisme de la religion. Ils ne restaient plus que des humains normaux, pas de chats qui jouaient aux cartes, pas d’elfe soignant et envoutant pour mieux contrôler, pas de nain maitrisant le temps, menaçant la population. Ils avaient tous été tué jusqu’au dernier. Il sourit au souvenir de sa machette, maculée du sang de ces hérétiques, aux dieux impies.
Bien sur, ils avaient tentés de redresser la situation en leurs faveurs, mais ils étaient en sous nombres, car de moins en moins de gens voulaient devenir les disciples de ces erreurs. Ils voulaient servir Sa volonté, pour obtenir Sa faveur, et dans Sa grande bonté, Il les avait aidés à chasser ceux qui menaçaient la population.
Seul Lui pouvait vraiment les protéger, pas une douzaine de dieux.
Mais la riposte de ces hérétiques avait été rude, et ils ont figés l’ile dans le temps.

Il ne souvenait pas vraiment comment tout avait commencé, il pense que sa venait du, peuh, xelor, caché dans son manoir, le Comte. C’est à cause de lui que tout avait été bouleversé en attirant l’attention de ces prétendus dieux. Qu’était-il devenu ? S’il l’attrapait, il lui ferait bouffer ses entrailles.

Maintenant, plus rien ne bougeait dans les rues, seul la neige qui tombait et la glace qui se décrochait parfois du toit des maisons prouvaient qu’il ne fixait pas un tableau.
Mais pourquoi c’était-il réveillé ? Et pas les autres ?
Alors il vit un mouvement dans une rue. Un petit garçon, qui sortait de sa maison, les yeux fatigués, accompagné par ses parents, qui mettaient une main devant leurs yeux, pour s’habituer à la lumière. Puis, dans une autre rue, d’autre habitant qui sortaient de leurs maisons. Ce n’était que des humains. Pas un disciple parmi eux. Les animaux recommenceraient a se mouvoir dans la neige, les oiseaux, figé sur le clocher, s’envolèrent… Peu à peu, le bruit de la rue, et de la population lui vinrent aux oreilles. Les hérétiques avaient échoué, ils se réveillaient, et c’était surement grâce à Lui.

Il entendit qu’on frappait à sa porte.
-Seigneur, vous êtes réveillé ?

Oui, et la puissance de Frigost se réveillait avec lui.

Pendant ce temps chez les dieux :

-Pourquoi on est encore en réunion ? Je dormais tranquillement…
-On a été trompé !!
-Que se passe-t-il Osamoda ?
-Ce sont des falsifications, des faux, des merdes ! hurla ce dernier en jetant trois dofus sur la table, un cawotte, un kaliptus, et un vulbis.
-Qu’est ce que c’est que sa ? demanda Sacrieur
-Les dofus de l’épée de la iop que l’on a extrait ! Voila pourquoi on a eu eu aussi facilement l’épée, ce sont des faux !
Une vague de murmure tourna autour de la table, alors que les dieux fixaient les dofus.
Enutrof saisie l’un d’eux et l’examina…
-En effet, c’est du toc, dit-il avant de le laisser tomber sur la table.
-Évidement, je sais reconnaitre les œufs de mes bébés !
-La question que l’on se pose alors est ou sont les dofus ? Je croyais qu’ils possédaient 5 des 6 dofus.
-Ont à été trompé… Je suis allez jeter un œil ‘’là-bas’’…
-Et alors ?
-Le dofus ébène n’y est plus.
Alors la tension autour de la table explosa.
-IMPOSSIBLE
-CE SONT DES CONNERIES !
-COMMENT, COMMENT ONT-ILS PUT L’ATTEINDRE ?
-IL Y A UN TRAITRE ICI !

-SIIIILEEEENCE !! hurla Feca.
Tous les dieux la fixèrent alors.
-Il est ne peut pas y avoir de traitre ici car il en va de notre survie à tous ! Personne n’échappera à la mort si ça va trop loin !

Les dieux se calmèrent, baissant les yeux, se jetant des regards en coin. La suspicion flottait autour de la table, plus personne n’avait confiance.
Alors la question qui gênait tout le monde fut posée :
-Ou sont les dofus… ?


Au camp de l’armée de Brakmar, sur la plaine de Cania. C’était une mer de tente qui s’étendait la, abritant l’armée rouge, sous la pluie qui frappait les tissus dans un tambourinement assourdissant, les soldats courant d’une tente à l’autre, voutés, portant des branches pour tenté d’entretenir de maigres feu, pour ne pas avoir trop froid.
Un messager s’approcha en courant de la tente principale, où logaient Pazis et Manzana.

-Chef, chef !
-Pays de merde, on sait plus comment s’habiller… de mon temps il ne faisait pas aussi froid !
Entre donc. Qu’est ce qu’il y a ? demanda Pazis, penché au dessus d’un feu, dont la fumée s’élevait et s’évacuait par de minces fentes, faites dans le tissu.
-On a capturé quatre voyageurs chefs, ils se dirigent vers Bonta !
-Vers Bonta ?
-Qu’est ce qu’on fait ? demanda le messager, en s’approchant du feu, pour se réchauffer le bout des doigts.
-On ne peut pas prendre de risque, tué les, rapidement…
-C’est que…
-Et bien quoi ? ... Parle !
-Ils demandent à vous voir personnellement… Et aussi des soins pour une eniripsa gravement blessée.
-Hum…

-Qu’est ce qui se passe ? demanda Manzana en entrant sous la tente, trempée de la tête aux pieds
-Rien, je dois sortir, tu a vu les iop ?
-Oui, dit-elle en s’essuyant avec une serviette. Et sa m’inquiète.
-J’en parlerais aux médecins

Pazis sortit de la tente, et courut derrière le messager qui parcourait le dédale de tente, qu’il connaissait parfaitement pour ne pas se perdre.
Ils arrivèrent devant une tente, surmontée d’une crois rouge.
-Vous les avez déjà logés…
-La petite était vraiment mal en point, allez-y, rentrer chef, je dois allez porter d’autres messages.

Pazis pénétra sous la tente. La température était assez agréable après cette douche. Il découvrit un étrange groupe.
Dans le coin, au fond, un xelor, des menottes bleu clair aux poignets, l’empêchant de se téléporter, sur le coté gauche, une cra, le front haut, défiant du regard quiconque croisait le sien, au centre, allongée sur une table, une éniripsa, un trou au niveau du cœur, visiblement très mal en point, et allongé à coté, un iop qui lui tenait la main, plus pale que la mort.
Un eniripsa tentait de réparer les dégâts.

L’eniripsa s’inclina et dit :
-C’est une blessure violente mais je l’aurais remit sur pied dans deux jours, en revanche, le iop, c’est un peu plus compliqué…
-Le même mal que les autres ?
-Comment sa, les autres ? demanda le xelor en s’approchant
-Depuis quelque jour, tout nos iop sont hors combats, et ca nous empêche d’attaquer Bonta, sinon, elle serait déjà tombée.
-Alors ca sa m’étonnerais, dit la cra, un sourire aux lèvres.
-Et pourquoi sa ? demanda Pazis, une pointe d’agressivité cachée derrière la voix.
-Tout simplement parce que votre armée a perdu beaucoup à la bataille de la gorge du Meulou, le morale des hommes n’est pas génial et surtout (elle fronça les sourcils) vous avez été touché par la peste… ?

Ainsi elle savait, enfin ils savaient… Mais ils n’avaient pas été touchés. Ce qui avait été surprenant d’ailleurs… Les éniripsas avaient bien travaillés.
-Non, nous n’avons pas été touchés.
-Voila qui est surprenant, malgré la taille de votre armée, et la barbarie de celle…
Elle s’arrêta
-De celle-ci…
Continua Pazis
-Voila qui explique pourquoi vous voulez aller à Bonta… Vous êtes bontariens…
-Non ! s’exclama le xelor en s’avançant.
-Pourtant votre amie à la tête bourrée des préjugés de ces derniers… Pourquoi ? Pourquoi ne jamais vouloir penser par soi-même ? Bonta vous bourre la tête de phrase facile à comprendre et à accepter, vous refuser de réfléchir, de faire marcher vos cerveaux, de raisonner, c’est comme sa que Bonta gagne de nouveaux soldats chaque jours. Si notre armée était vraiment un tas de brutes, es ce qu’on vous aurait accueillît et soigner ? Non ! On vous aurait laissés crever dans la fange ! Et ce n’est pas Bonta qui aurait eu notre indulgence !
La cra se leva.
-Ce n’est pas notre cité qui est corrompue jusqu'à la moelle, où les fonctionnaires sont soudoyés et où seul le dirigeant a les pleins pouvoirs !
-Vous croyez sa… demande Pazis dans un demi-sourire.
-On s’en fou ! On s’en fou de savoir qui sont les gentils, qui sont les méchants merde ! J’en ai rien à foutre des vos bagarres futiles, mettez vous sur la gueule une bonne fois pour toutes ! Moi, je cherche Pazis, point !

Il fixa le xelor qui s’était interposé.
-Je suis Pazis, pourquoi me cherche tu ?
-On peut parler en privé ? demanda-t-il en fixant l’eniripsa.
-Suivez moi, vous pouvez laisser vous deux amis ici, on ne les mangera pas au diner, dit-il en fixant la cra, qui lui jeta un regard noir.

Il les guida à travers le labyrinthe, pour arriver devant la tente.
Il les fit rentrer. Manzana était assise dans le fauteuil, à lire des rapports de la journée.
Quant-elle vit l’intrusion, elle se leva.
-Que signifie tout ceci, depuis quand on reçoit ici ?
- Calme-toi, ce xelor…
- Loortal.
- Loortal…, veut me parler en privé. Par ici, dit-il en soulevant un drap, dévoilant une pièce. Je te laisse la cra.

C’était une petite pièce, avec des coussins éparpillés par terre, et un bureau, avec deux chaises. Sur les cotés, de petites étagères contenant des livres, et des flacons divers. Sur le bureau était ouvert un rapport sur l’emprisonnement d’un homme.

-Alors, pourquoi tu veux me voir ? demanda-t-il en indiquant une chaise au xelor, et en s’asseyant de l’autre coté de son bureau, prenant soin de fermer le dossier devant lui.

Le xelor lui raconta tout, depuis l’assassina de ses parents, à leur arriver au camp, en omettant de signaler son nom, et le prix de sa tête, 15 briques.

-Inutile de te cacher sous un faux nom, Arkenge, car je te connais bien…
-Comment ? Mais vous m’avez reconnu tout à l’heure ?
-Évidement, tu es le portrait craché de tes parents, surtout de ton père.
-Vous les connaissiez ?
-Ils étaient célèbres dans le milieu du crime.
-Quoi ? s’énerva Arkenge

-Et oui, c’était des criminels, ta mère, un mercenaire hors pair, mais qui en a fait voir de toutes les couleurs à ses derniers patrons, car ils avaient un dofus. Quant à ton père, c’était un assassin très habile, que sa maitrise du temps a aidé plus d’une fois !
-Non…
Il savait que ses parents ne pouvaient pas être très blanc, mais apprendre que c’était des hors-la-loi… Ça le perturbait quand même beaucoup.

-Pourquoi… ?
-Pourquoi vouloir réunir les dofus ? Je le sais, mais je ne sais pas si tu es près à entendre cette partie de l’histoire…
-Dite-le moi ! supplia-t-il
-Hum… Il existe une légende… Une légende très vieil qui dit que si les six dofus sont réunis, ils peuvent réaliser tout les rêves du porteur. Tes parents… avaient un rêve très particulier…
-Lequel?
-Pour el comprendre, il faut se référer à une autre légende.

Une autre légende qui raconte que de l’autre coté des océans, il y a fort longtemps, vivait une colonie très puissante d’Amakna, une ile, où les ressources sont abondantes, et où il y a assez de place pour bâtir des capitales, où vivre était un bonheur. Assez pour qu’elle commence à avoir un pouvoir politique propre. Elle se bâta alors pour son indépendance qu’elle obtint. Il n’y avait quasiment aucun monstres sur cette ile, ce qui attirait les humains sans pouvoirs. Et aussi tes parents.

-L’ile ne devait pas être très peuplé alors… Les humains sont peu, mais on peut les comprendre
-Mais ce qu'ils ont fais ensuite n'est pas très joyeux...
Arkeneg fronça les sourcil, s'attendant au pire.

-Cette ile offrait la promesse d’une vie normale, sans monstres, sans rien, ce qui attirait beaucoup, surtout avec la guerre entre Bonta et Brakmar. Les humains furent des centaines à partir. Il y avait bien sur des peuplades de nos races. Mais très vite, la race dominante commença à rejeter les dominés, les disciples. Les humains voulaient une ile pour eux, pas pour des dieux ou des païens qui attiraient le malheur. Alors un prêtre se leva et clama l’existence d’un Dieu unique, qui veillait sur les humains.

-Quoi, un dieu unique?
-Non, un Dieu unique!
-C'est ce que j'ai dit...
-C'est une grande différence pour les humains... Bref...

Ce fut le début du drame, les disciples furent regroupés dans des quartiers délabrés, puis rejeté de l’ile. Mais ils refusèrent de partir, et, dans leurs temples, demandèrent l’aide des dieux, mais les dieux étaient plus rejeté que demandé, alors leurs pouvoirs sur cette ile fut grandement réduis et rien ne vint. Les humains rentrèrent dans les temples et attaquèrent les disciples. L’ordre revint avec la milice, mais le mal était fait.
Les douze voyaient venir le coup, et envoyèrent Jiva charmer le Comte Harebourg, un xelor, un inventeur, un génie, pour qu’il créer le moyen de geler toute une région. Il pensait que c’était contre Amakna et réalisa la machine grâce à son génie.

-Mais, c'était contre l'ile?
-Exact.

Puis, une nuit, les humains se regroupèrent, et massacrèrent tous les disciples, il n'en restèrent plus un seul sur l'ile. Ils brulèrent les temples, et détruisirent toutes traces des dieux, pour Lui, le Dieu unique.

Arkenge fut stupéfait. Comment, comment pouvait-on faire une chose pareille? Comment pouvait-on être aussi barbare pour un simple différent sur la religion?

Après ce coup d’éclat, les dieux n’avaient même plus accès à l’ile… Alors, ils décidèrent d’envoyer quelqu’un qui ne risquait rien. Par une manipulation, Djaul appris que le Comte voulait geler le temps dans l’hiver et l’utiliser sur Amakna. Il rentra dans une colère noire, surtout après le massacre et retourna le processus contre l’ile qui fut gelé pour toujours dans le temps. Frigost fut perdus dans le temps.

Arkenge resta abasourdis, mais, après s'être repris, demanda:
-Excuser-moi, mais, où est le rapport avec mes parents ?

-Tes parents... faisaient partie d’une secte... qui voulait réveiller Figost.
Et ceux, par tous les moyens, pour vénérer ce Dieu unique, qu’ils croyaient plus capables de les protéger que douze dieux, pour vivre en paix sur cette ile.
Ils ont choisit de réunir les dofus pour cela. Et ton père avait créé une machinerie et une arme, dans un lieu secret, capable de traverser le temps pour percer le sort de la machine et de Djaul.

Alors Arkenge repensa à l’horloge géante, et au marteau…

-Non...